Frédéric Dard - De l’antigel dans le calbute

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De l’antigel dans le calbute: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu le savais, toi, que la Namibie existait ?
Il a fallu que j'y aille pour m'en asssurer. Et j'ai eu raison parce que, là-bas, il s'en passe des choses. Ça se chicorne à mort dans ce Avec la peau de tous les gaziers qui y défuntent tu pourrais refaire le tapis de Palais des Sports.
Ça me la sectionne au ras des frangines, que tant de gens sacrifient leur garce de vie, une et indivisible, sur l'autel de l'arnaque. Note que les flics dans mon genre sont encore plus cons puisqu'ils font cadeau de la leur !
Car notre devise, à nous autres, c'est : « Pas le beurre, pas l'argent du beurre : tout à la graisse d'oie ! »

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Je souffre mille et une morts pour m’arracher à ce néant. Sans le treuil du cocu prisonnier, je me demande comment nous y serions parvenus. Ma jambe droite et mon bras gauche sont hors d’usage. Jérémie a fixé le filin autour de ma taille, puis il s’en est saisi, un peu au-dessus de moi, de façon à me maintenir écarté de la paroi pour que je ne la heurte pas.

— Vas-y mollo ! recommande-t-il à cet homme du Génie (je n’ai pas dit « de » génie) que nous appelons Béru dans la vie et l’Enflure dans le privé.

Difficile escalade ! Je serre les dents pour m’empêcher de crier. Par instants, la douleur est si vive que je suis au bord extrême de l’évanouissage. Mon cher Noirpiot m’exhorte au courage :

— Tiens bon, le grand, ça va y être !

Alors je pense fort à Félicie. Quelle heure est-il à Saint-Cloud ? Impossible de me dépétrer des décalages horaires. Et puis qu’importe ? Elle m’attend ma vieille chérie. De nuit comme de jour. Une mère, ça sert à ça : à compter les minutes qui la séparent de ton retour. Ou je me goure ?

L’air tiède de la nuit, traversé par des courants froids, me revigore. Mon cher colored m’aide à me jucher dans notre guinde, aidé de Sa Majesté.

— À mon avis, déclare-t-il, tu as une entorse du genou, une luxation de l’épaule, et ton arcade sourcilière s’est rouverte. Les mecs du dispensaire vont te colmater les brèches et t’administrer des calmants.

— Avant de m’y conduire j’aimerais passer chez notre ami Smith le chef du personnel. Il nous a montré sa maison en fin d’après-midi, tu sauras la retrouver ?

— Évidemment. C’est un cottage jaune avec des volets bleus. Cela dit, il vaut mieux te soigner d’abord.

— Plus tard. L’urgence prioritaire, c’est pas moi, mais l’affaire !

On fonce. Ça cahote. J’ai mal ! Béru qui roule derrière nous chante à tue-tête ; sa voix de ténor pris de boisson couvre le ronflement des deux moteurs.

Pour tenter d’oublier ma souffrance, en admettant que tu puisses passer outre les misères de ta viande, je me raconte la fin de cette surprenante histoire. Celle qui s’offre à mon esprit. Mais s’agit-il de la vérité ? Tous ces étranges gens : ceux de l’île de Klérambâr, ceux du Doge Noir , puis ceux de Namibie. Beaucoup de forbans, beaucoup de pourris. Compagnons de bonne et mauvaise rencontres.

En haut du pare-brise : le ciel constellé d’étoiles. Des systèmes solaires à n’en jamais finir. Éternité miroitante.

Une secousse m’arrache une plainte.

Sorry ! dit mon pote.

Le ruban se déroule ; puis surgissent des masures aux allures d’épaves. Un chien famélique chemine. Il semble réaliser une étude sur la comestibilité des étrons. Dans certains pays, le fécal est l’ultime ressource ; tout au bas de la chaîne alimentaire. Bon appétit, messieurs !

— Ça doit être par ici, non ?

J’avais dû m’assoupir puisque je me réveille en cerceau (Béru dixit).

J’avise une pelouse avec une maisonnette posée dessus, comme un jouet dans une vitrine de Noël.

Sur sa gauche, un garage sans porte abrite deux bagnoles. Je reconnais la tire du commandeur des relations z’humaines ; auprès d’elle, une Morgan verte dont le capot antédiluvien est ceinturé d’une grosse courroie de cuir qui ne sert strictement à rien, mais accroît son côté « sport » : celle de sa bergère.

Je dis au all-dark de stopper à distance.

Le Mastard suiveur en fait autant. Sa grande gueule commence à claironner une connerie ; je l’interromps d’un bras d’honneur irréfléchi qui m’allume un brasier dans l’épaule.

À pas de rat d’hôtel, je fonce au garage. Je croyais qu’une berlue, consécutive à mes douleurs, me donnait l’impression que la Morgan bronchait. En réalité, elle est sensible à un phénomène d’autoallumage. Son capot est chaud, preuve qu’elle vient tout juste d’arriver ; je le signale à mes deux compagnons.

Ils opinent.

Un regain de forces joint à une noble excitation, me font oublier ma souffrance. Clopinant comme un gueux de film sur le Moyen Âge, je vais à la porte du cottage. Elle est fermée à clé. Qu’importe : je ne m’embarque jamais sans mon joli sésame. Tutoyer cette carouble est un jeu d’enfant des plus divertissants.

Nous voilà dans la place. D’un geste péremptoire, j’indique à mes gauchos qu’ils doivent larguer leurs pompes. Ils m’obéissent (hélas d’en ce qui concerne le Gradu dont les nougats, sous le tropique du Capricorne, fouettent comme une tannerie berbère pendant une vague de chaleur).

Une musique provient de l’arrière du bungalow. Je m’y dirige à pas de velours.

Un bref vestibule distribue deux pièces. Un rai lumineux souligne celle de droite. Je vais coller mon oreille à la gauche. Il est certain qu’un homme roupille dans cette pièce et qu’il en concasse de tout cœur.

Satisfait, je me consacre à l’autre. Par le minuscule orifice de la serrure, j’aperçois une partie de lit indéfait, avec des harnais de gonzesse jetés au sol. Dans le fond : un cabinet de toilette. La porte coulissante est ouverte et j’avise une nière nue occupée à s’ablutionner la moulasse sur son bidet de concours comme toutes ces dames revenant de chez leur amant. Cette personne est non dénuée d’agréments. Son joufflu épanoui par sa posture est copieux et assez sympa. Il fournit un beau Suzanne Valadon d’avant son mariage avec Utter. En outre, les nichemards du premier étage sont généreux.

Accaparée par sa besogne, la personne tient la tête inclinée et sa chevelure brune et frisée pend sur son visage.

Je me retourne et adresse un signe d’invite à mes hussards, lesquels ne se font pas prier pour me rejoindre.

Charitable, je leur montre la serrure. Dans leur précipitation, ils se heurtent la boîte à idées. Ça produit un certain bruit qui m’incite à brusquer les choses. Alors, je tourne la poignée : la porte s’ouvre en grand !

La dame Smith pousse un double cri : l’un de surprise, l’autre de pudeur offensée. Elle se dresse de part et d’autre de sa monture de faïence, la crinière sud ruisselante.

— Pardon de vous importuner, jolie madame, m’excusé-je en Berlitz amélioré.

À son expression incrédule, je pige qu’elle me connaît et surtout estime ma survenance « impossible ». Car elle me savait prisonnier de la mine .

— Chouette tarte aux poils, p’tit’ mahâme, la complimente mon gros Malandrin des paillasses. V’ s’auriez-t-il pas des rouquemoutes parmi vos enscendants ? Vot’ crinière sud a des r’flets cajouteux…

La chérie est blanche comme une Anglaise en train de valser dans le grand salon du Titanic pendant son naufrage.

Moi, tu sais quoi ?

— Faites gaffe que son singe ne se réveille pas, dis-je à mes assistants dévoués, j’ai besoin d’une converse en tête à cul avec cette charmante personne.

Je pénètre dans la salle de bains, referme l’huis, assure la targette.

— Vous pouvez vous rasseoir, déclaré-je galamment à notre hôtesse, en appuyant sur son épaule pour qu’elle reprenne sa position acalifourcheuse sur ce dérivé de l’art équestre.

Je tire un tabouret chromé et m’assieds face à elle, nos genoux se touchant.

— Rassurez-vous, murmuré-je-t-il, c’est pas pour la chose du vice, mais pour la commodité de la conversation.

Me semble bien qu’il s’agit d’une grande première. Jamais encore je n’avais interrogé une personne du sexe à cheval sur son bidet.

Comme quoi tout arrive.

Suffit d’attendre.

26

Tu vois : le sommeil est le plus grand ennemi de l’homme, pire que la perspective plongeante que cause Sartre. Un gonzier réveillé en sursaut à trois plombes et mèche du morninge, est à ta disposance complète si tu sais t’y prendre.

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