Frédéric Dard - De l’antigel dans le calbute

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De l’antigel dans le calbute: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu le savais, toi, que la Namibie existait ?
Il a fallu que j'y aille pour m'en asssurer. Et j'ai eu raison parce que, là-bas, il s'en passe des choses. Ça se chicorne à mort dans ce Avec la peau de tous les gaziers qui y défuntent tu pourrais refaire le tapis de Palais des Sports.
Ça me la sectionne au ras des frangines, que tant de gens sacrifient leur garce de vie, une et indivisible, sur l'autel de l'arnaque. Note que les flics dans mon genre sont encore plus cons puisqu'ils font cadeau de la leur !
Car notre devise, à nous autres, c'est : « Pas le beurre, pas l'argent du beurre : tout à la graisse d'oie ! »

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— Elle croit qu’elle contenait des fringues abandonnées par le Polonais.

— Quel intérêt pouvaient-elles présenter ?

— Ils espéraient vraisemblablement dénicher des indices sur l’endroit où Toutanski s’est rendu en abandonnant la Namibie. Mais ce ne sont que suppositions ; hypothèses d’école, comme aiment à le répéter les politiciens.

L’heure du saké étant venue, nous sacrifions (car c’est là un réel sacrifice) à la tradition japonaise, aussi riche en conneries que la nôtre.

Là-dessus, le cousin germain du taulier vient donner un concert de boîtes de conserve vides et de grelots à bretelles, ce qui m’incite à régler l’addition.

24

Son repas achevé (mais peut-on dire qu’une bouffe du Gros s’achève ? Sa vie n’est qu’un interminable repas), Sa Majesté pleine de grâce et de graisse s’intéressa à l’exquise Véra, de telle sorte qu’entre deux rots d’origine japonaise il lui proposa la botte. La maman de l’espiègle Zanzi se montra honorée d’une telle proposition, mais fit valoir à son convoiteur qu’elle se trouvait en période inopportune à un tel projet : l’Infâmure vivante rétorqua qu’il avait toujours considéré les ragnagnas des dames comme de faux prétextes à l’abstinence, et ayant balayé l’objection, partit avec elle et son lutin noir.

Nous convînmes, avant de nous séparer, de nous retrouver chez Mme Kivivra. Ici, les convenances n’obéissent pas aux mêmes règles qu’à Passy, et ramasser un pote en goguette chez une dame, au beau milieu de la nuit, ne perturbe pas les usages.

Le Porcin ricana :

— Si v’croiliez qu’ j’ sais pas où qu’ vous allez, les deux, c’est qu’ vous m’ prendez pour un œuf !

Sur ces mots imparables, il saisit sa conquête à la taille après avoir juché son Noirpiot somnoleur sur ses colossales épaules, et le trio disparut dans une ambiance Grand Meaulnes sud-africain qui vous embuait la rétine.

Nous retrouvâmes la grosse Chrysler devant le dispensaire qui soigne Fräulein Dübitsch.

Notre chauffeur, selon un accord prélavable, avait glissé la clé de contact dans la pochette du pare-soleil, cachette inexpugnable s’il en est, et nous reprîmes le chemin de la mine sous une voûte céleste sans rapport avec celle faisant l’orgueil de la place de la Concorde les soirs d’été.

Le trajet me parut féerique. Des animaux auxquels nous sommes peu habitués détalaient à notre approche. J’avais l’impression de me trouver dans un livre pour enfants, comme il en est quelques-uns dans la bibliothèque de chez nous, où ma sage Félicie conserve ses prix scolaires.

Jérémie pilotait en fredonnant une mélopée de son Sénégal natal. Cette terre d’Afrique, sous le ciel immense, lui apportait une émotion particulière. Certes, elle ne ressemblait pas exactement à son bled, mais elle appartenait au prodigieux continent africain, berceau de l’humanité.

Nous roulâmes à assez vive allure sur cette route-piste tellement déserte que j’en éprouvais un confus sentiment de malaise. Il existe un phénomène d’habitude qui fait que, plus tu pratiques un itinéraire, plus il te semble court.

Parvenus à destination, nous nous approchâmes au plus serré des galeries abandonnées et entreprîmes de dresser un catalogue raisonné des richesses dont nous étions munis.

Ce qui me bottait particulièrement, quand ma grand-mère me lisait Robinson Crusoé , c’était l’inventaire que le héros établissait après le naufrage. Les outils, planches, clous, grillages, volailles, sacs de farine, barils de poudre, armes, produits pharmaceutiques arrachés à l’épave d’un bateau dont tous les passagers — hormis lui — avaient péri, me portaient à l’imagination. Petit chiard que j’étais, je jouissais de cette obole, me disant qu’il ne pouvait exister de meilleur sort que de se retrouver seul sur une île avec de quoi bâtir un univers enfin purgé de la racaille humaine.

En l’occurrence, nous possédions trois torches électriques, des chiffons, un rouleau de corde, une pioche, une hache et un couteau Opinel dont je répéterai, jusqu’au bout de ma durée, qu’il est l’un des ustensiles les plus importants pour un habitant de cette planète.

Nantis de ces précieux auxiliaires, nous partons en repérage.

Il est fort possible que tu n’aies jamais visité de mine d’uranium. Dans l’hypothèse peu vraisemblable (mais sait-on jamais !) où ce serait le cas, laisse-moi t’expliquer la manière dont cela se présente. Je ne veux pas te faire l’injure de penser que tu peux ignorer à quelle sous-altitude se trouvent les gisements de ce métal. Sache qu’on les rencontre à une profondeur approximative, ce qui n’est déjà pas si mal.

Les galeries conçues pour son extradition (dirait Béru) constituent des schémas aléatoires pour la plupart. Ce qui n’est pas fait pour te surprendre.

Nous nous arrêtons devant l’un des filons écumés, vaste cuvette profonde d’une chiée de mètres et large du double. Le faisceau assez dru de ma torche part dans l’excavation, arrachant du néant des madriers, des puits, des découvertes hasardeuses. Partout où je le braque, il révèle un terrain défoncé, épuisé, puis lâchement abandonné à son éternité minérale [13] Quand je lis une phrase commak, je me dis que San-A. aurait pu faire écrivain s’il aurait voulu ! Alain Peyrefitte .

Nous délaissons ce cirque qui ne doit rien à Amar ou Gavarni, pour visiter une autre région, elle aussi saignée.

— Tu penses quoi ? me questionne Jéjé.

— Hélas ! réponds-je avec une grande piteusité dans l’inflexion.

— Tâche presque impossible, hé ?

Lui, j’ai remarqué, il emploie fréquemment « hé » pour « hein ».

— De nuit et par deux personnes, ça fait un peu travaux d’Hercule, ajouté-je.

Il reprend :

— Nous ne devons pas nous décourager, mais nous dire que l’uranium caché, si tant est qu’il le soit ici, représente une vingtaine de containers, soit environ dix mètres cubes ! Les gars qui ont perpétré le coup étaient cinq, selon notre estimation. Ils ont dû mouiller la limouille. Malgré leur légitime souci de rendre le butin invisible, ils auront simplifié leur besogne au maximum.

— Et alors ?

— Si j’avais été à leur place, j’aurais choisi un puits profond dans lequel il suffisait de descendre les caissons pour, ensuite, les recouvrir de caillasse.

— Pas con, admets-je.

— Nous savons que le Polak ne l’était guère.

Un regain d’énergie m’envahit.

— En chasse, Blondinet !

Des puits comme en rêve mon all-black , il n’en existe pas des chouchouilleries à la mine. On se cogne une flopée de dédaux [14] Pluriel de dédale ? avant de s’en convaincre. Mais comme l’obstination porte toujours ses fruits, dirait une marchande des quatre-saisons, nous finissons par en dénicher un d’au moins dix mètres de diamètre dont nous distinguons mal le fond. Je virgule un bloc de rocher dedans, il met une branlée à parvenir à destination.

Ma pomme, ni une ni deute.

— Je vais aller couler un œil, fais-je à mon compagnon.

— Mais si notre ficelle est trop courte ?

— Je te le dirai et tu me hisseras : c’est fort, un nègre !

Il s’arc-boute ; je lance la corde dans les profondeurs, protège les paumes de mes paluches avec les chiffons trouvés dans la tire, et me laisse couler par brèves saccades, freinant des pieds appliqués contre la paroi. La couillance, c’est qu’avec mes deux mains occupées, je ne puis braquer ma loupiote vers le fond afin d’évaluer la distance qui m’en sépare. Cette torche, je la tiens avec mes dents, autant dire qu’elle me sert à nib.

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