Frédéric Dard - De l’antigel dans le calbute

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De l’antigel dans le calbute: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu le savais, toi, que la Namibie existait ?
Il a fallu que j'y aille pour m'en asssurer. Et j'ai eu raison parce que, là-bas, il s'en passe des choses. Ça se chicorne à mort dans ce Avec la peau de tous les gaziers qui y défuntent tu pourrais refaire le tapis de Palais des Sports.
Ça me la sectionne au ras des frangines, que tant de gens sacrifient leur garce de vie, une et indivisible, sur l'autel de l'arnaque. Note que les flics dans mon genre sont encore plus cons puisqu'ils font cadeau de la leur !
Car notre devise, à nous autres, c'est : « Pas le beurre, pas l'argent du beurre : tout à la graisse d'oie ! »

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Je répercute néanmoins sa question et, à ma stupeur teintée d’incrédulité, la jeune femme nous entraîne vers un bâtiment de deux étages, sans doute le plus haut de la cité. D’en bas, on peut voir des tentes bleues sur un toit plat.

— Dis à c’ t’ p’ tite mère que j’ l’invite à tortorer av’c son chiard ! décide le Gros, en grande magnificence.

Cette propose plonge la gentille femme dans l’effarement ; mais Sa Majesté se faisant pressante, elle nous suit.

En parvenant sur la terrasse divisée en compartiments intimes, nous nous apercevons qu’il s’agit d’un restau japonouille.

Notre Gargantua déteste ce genre de nourriture. Le poisson cru coupé en fines lamelles c’est pas son ordinaire à mon choucrouteux avide de potées auverpiotes, cassoulets toulousains et autres bœufs mirontons. La bouffe-chichi, même en amuse-gueule, il la tolère mal. Je le rassérène en lui commandant triple porcif. En outre, le vin d’Afrique du Sud, déjà testé, ne désoblige point trop son palais. Et puis, en Namibie comme en Namibie, hein ?

Pendant qu’il s’explique avec ces denrées peu familières, nous faisons la causette à notre invitée. Elle s’appelle Véra Kivivra et son fils Zanzi. Son mari est aux travaux forcés à perpétuité pour avoir dérobé un diamant brut de dix carats dans la mine où il travaillait. La jeune femme assure tant bien que mal leur matérielle en confectionnant des Cotons-Tiges dont les Bantous font une grosse consommation à cause des insectes amateurs de cérumen qui se complaisent dans leurs conduits auditifs.

En fait, elle n’est pas bête, cette gerce. Courageuse dans l’adversité, disait ma grand-mère, laquelle se nourrissait de biscottes trempées dans du lait et de lieux communs. Elle élève son bambin de son mieux, et tant pis si elle fouette du corporel quand elle a ses doches.

Moi, insidieux comme une belette, je dévie la converse sur sa voisine, la vieille Ferguson. Elle est toute chagrine qu’on l’ait assaisonnée, Poupette ; mais ça ne la surprend pas. L’a toujours été un peu brindzingue, mémère. Foirineuse, même sur le tard, quand l’époque des poires blettes s’est amenée. À son âge se croyait encore promise à un avenir doré sur tronche.

Ses vieux ans ont été éclairés par la venue de son pensionnaire, le séduisant Toutanski. Un drôle de Bite-en-fer dans son genre, cézigus, capable d’enfourner mémé à la hussarde et de se faire vénérer l’asperge après lui avoir ôté son dentier. Parfois il amenait du trèpe chez l’Allemande et tout le monde embroquait la brave Margaret à tour de rôle. Ceux qui ne la tiraient pas frappaient dans leurs mains. Une vraie folie ! Il arriva à plusieurs reprises que l’organisateur des réjouissances conviât une autre dame à la rescousse : l’épouse du chef des relations humaines de la mine de Crakburn, une charmante créature frisottée qui grimpait au paf avec vaillance et s’engouffrait tout ce qui érectait dans la crèche ! Ça tournait à l’orgie.

Cette révélation m’ouvre la comprenette concernant la manière dont le Polak s’y est pris pour accéder au système d’ouverture de la fameuse lourde. Manœuvrée de première par l’ami Nautik, sa bergère a arraché le secret à son gros Bite-en-daube. Je te parie qu’il ne s’en est même pas aperçu.

On se défrime d’un air entendu, Jéjé et moi. Voilà qui me remet de ma déconvenue avec la môme Shan-Su. L’existence, c’est commak, mon pote. Quand t’es dans la scoume, attends qu’il fasse soleil ; et quand tu t’éclates, attends la pluie d’étrons ! On navigue sans relâche entre azur et gadoue. Lorsque t’as bien pigé ce cycle inévitable, tu te fous de tout : du soleil comme de l’orage.

Cela étant, on n’a pas perdu l’argent de leurs repas à Kivivra et son chiard.

Soucieux d’aprofiter [12] Aprofiter, verbe du premier groupe. Se conjugue comme « aimer ». jusqu’au bout de notre invitée, j’oriente la conversation sur le meurtre de Margaret Ferguson.

À ce propos, elle en sait autant que nous, Kivivra (Véra), mais guère plus.

Par contre, elle suppositionne intelligemment. Elle a toujours pensé que le pensionnaire européen de Mamie avait un air étrange venu d’ailleurs. Le jugeait peu à sa place chez la voisine. Elle croyait confusément qu’il habitait Keelmanshop pour se planquer ; le créditait de rudes ardoises dans les patelins occidentaux. Parfois, elle subodorait la vérité, envisageant qu’il résidait dans le coin because les mines diamantifères. Ce qui la troublait, c’était de le voir s’encanailler avec des types si peu de sa trempe. À croire qu’il recrutait de futurs hommes de main en vue de quelque jour « J ». Tu te rends compte à quel point elle est fufute, la chérie ?

Je lui verse du vin qu’elle siffle sans démesure, mais tout ce qu’il y a de volontiers.

Lorsqu’elle a appris le vol d’uranium de Crakburn, l’idée qu’il y soit mêlé lui est-elle venue ?

Elle sursaute, « frappée d’une évidence », comme l’écrivait un Immortel décédé l’année dernière. Mais qu’elle n’y avait point songé, tout sottement parce qu’il ne se trouvait plus dans le pays à ce moment-là. Un très léger manque de phosphore, voilà tout. Déjà ses « yeux d’onyx » brillent kif les boutons d’un horse-guard.

Maintenant, j’aperçois nettement la manière dont il a ourdi le détournement de l’uranium. Travail de grand pro qui sait parfaitement qu’une bataille bien préparée est une bataille gagnée.

Alors, moulant un instant la converse, je m’abstrais pour mieux réfléchir. Il en avait sous la coiffe, ce gonzier. Ayant acquis cette certitude, je me tiens le discours ci-dessous. « Antoine, oublie que tu es un grand policier pour te mettre dans la peau de Toutanski. Tu as décidé de t’approprier l’uranium, comment vas-tu t’y prendre pour l’évacuer ? » Réponse de l’interpellé : « Je ne l’emporterai pas car je n’aurais aucune chance d’éviter les fouilles de tous ordres d’une police sur le pied de guerre. Un tel butin obligatoirement véhiculé dans des containers de plomb ne saurait échapper à la vigilance des draupers. »

Ça fait déjà pas mal de fois que je me serine la même antienne. Continuant de m’apostropher avec cette familiarité dont on ne peut user qu’avec soi, je m’assène l’argument final et incontournable : « Conclusion, l’uranium est resté dans la mine, où il a été placardé dans les zones abandonnées. Il dort dans les limbes d’un sol n’ayant plus rien à livrer à la cupidité des hommes. »

Fortifié par cette flamboyante évidence, je reviens à la sérénité de notre repas japonais.

Pendant mon flottement intérieur, Jérémie Blanc a poursuivi la conversation avec notre douce Véra.

Captant mon regard fluctuant, il me déclare :

— Très très intéressant ce que dit madame, hé ?

— Sans aucun doute, coassé-je ; si tu veux bien me le répéter…

— Elle prétend que la vieille cachait des diams dans sa fameuse ceinture. Elle a passé sa vie à soudoyer des gars travaillant à l’extraction des cailloux. Elle avait trouvé un système permettant aux mineurs d’en sortir, malgré les fouilles corporelles dont ils font l’objet.

— Vraiment ?

— Malheureusement, ça ne pouvait jouer qu’avec de tout petits cailloux de moins d’un carat.

— Vas-y, je t’écoute…

— Les gars les enveloppaient de morve et se les carraient dans le pif, de la sorte, le butin échappait aux moyens de détection les plus perfectionnés.

— Simple, conviens-je. Voilà qui justifie l’inspection des cotillons de la Margaret dévergondée. Cette dame a-t-elle également une explication au sujet de la valise que les assassins ont emportée ?

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