Frédéric Dard - De l’antigel dans le calbute

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De l’antigel dans le calbute: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu le savais, toi, que la Namibie existait ?
Il a fallu que j'y aille pour m'en asssurer. Et j'ai eu raison parce que, là-bas, il s'en passe des choses. Ça se chicorne à mort dans ce Avec la peau de tous les gaziers qui y défuntent tu pourrais refaire le tapis de Palais des Sports.
Ça me la sectionne au ras des frangines, que tant de gens sacrifient leur garce de vie, une et indivisible, sur l'autel de l'arnaque. Note que les flics dans mon genre sont encore plus cons puisqu'ils font cadeau de la leur !
Car notre devise, à nous autres, c'est : « Pas le beurre, pas l'argent du beurre : tout à la graisse d'oie ! »

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— Au moment de l’affaire, il avait avancé l’hypothèse, lui aussi, que l’uranium se trouvait toujours en Namibie. L’arrivée de nouveaux enquêteurs européens l’a confirmé dans cette certitude et il a décidé de vous devancer, afin de reprendre les recherches à son compte.

— Merci de vos confidences, lui dis-je ; allons rejoindre les autres !

Gretta me joue « les yeux noirs ». Quelque chose qui ressemble à de la fureur durcit ses traits.

— Que venez-vous de me faire dire ? chuchote-t-elle d’un ton pâle.

— Ce qu’il me fallait savoir, ma chérie.

Elle presse l’extrémité de ses doigts contre ses tempes.

— Salaud ! dit-elle en allemand, ce qui est plus insultant que dans toute autre langue. Vous m’avez droguée, n’est-ce pas ?

— Si peu !

— J’aurais dû y penser : je me sentais égarée.

— Rassurez-vous, ça ne dure pas : à preuve, vous revoilà maîtresse de vous-même.

— Tous les moyens vous sont bons !

— Si je ne vous avais pas infligé ce petit test sans danger, je continuerais de me méfier de vous, et ça enlèverait du charme à nos excellentes relations.

— Je vous hais ! déclare-t-elle comme dans un drame bourgeois de l’entre-deux-guerres.

— Mais non, Gretta. De toute manière, votre sentiment ne résistera pas à une nuit d’amour.

Une telle phrase a pour mérite d’endiguer sa fureur. Je comprends que, si je sais m’y prendre, mon absolution est dans la poche de mon slip.

Alors que nous rejoignons nos compagnons, elle s’arrête et demande à brûle-veston [8] Le pourpoint est un vêtement trop suranné pour qu’il soit encore utilisé dans une œuvre aussi moderne. :

— Que comptez-vous faire de cette gamine chinoise ?

— Une femme libre, réponds-je ; c’est une marotte chez les Français depuis qu’ils n’ont plus de colonies.

19

La route conduisant à la mine est rectiligne, sous un soleil qu’aucun romancier rémoulade ne pourrait s’empêcher d’appeler « de plomb ». Des mamelons à l’infini… Roches, sable, maquis chétifs. Le désert, quoi ! Ciel blanc crayeux, avec des cohortes de nuages menaçants, d’un gris pommelé. Par instants, un petit mammifère du genre carnassier encéphalique coupe la piste pour aller se fondre dans cet horizon minéral. Des rapaces survolent lourdement ce paysage en agonie. Tous les cinq kilomètres environ, un panneau indique « Crakburn Mine ». Les deux mots sont soulignés d’une flèche ressemblant à une arête de hareng.

Malgré l’air conditionné de notre Chrysler, la chaleur est accablante. Au point que Bérurier se livre à un effeuillage progressif qui ne lui laisse que son slip à grille constellé de trous par lesquels ses démoniaques testicules tentent de jouer la belle ! Jérémie s’est mis torse nu, la belle Gretta n’a plus sur son corps bronzé qu’une brève culotte bandatoire et un soutien-nichebabes aussi menu que deux menottes de bébé. Seuls Shan-Su et mézigue conservons nos harnais, donc notre dignité.

La voiture tangue sur la route riche en ornières profondes. Le chauffeur cramponne le cerceau pour conserver son assiette.

Je jette de fréquents regards à ma Chinagotte. Elle aussi me mirade de ses yeux en trous de pine. Parfois, elle a une amorce de sourire que vite elle réprime, comme si elle craignait de trahir ses émotions.

Que vais-je faire de cette Barbie, type asiatique ? La former pour l’amour à l’occidentale ? Ça, dans un premier temps. Ensuite, le degré supérieur : la baise française. Je cherche à deviner la frime de m’ man quand je débarquerai avec Shan-Su dans notre pavillon de Saint-Cloud. Oh ! elle l’accueillera superbement, je me mouronne pas. Seulement que seront ses sentiments à ma vieille chérie ?

Cette gamine tombée d’une autre planète, avec sa peau d’hépatique et ses phares en code, ne parlant pas une broque de notre langue, ne croyant pas au dieu de Féloche, bouffant du riz à tous les repas ; tu parles d’une éducation à entreprendre !

Et qui nous mènera où ? Réponds, Edmond !

Au mariage !

Tu sais bien que non. Si j’avais dû épouser une gerce, c’est Marie-Marie que j’aurais drivée à l’autel, pas une greluse dont je ne sais rien de rien. Pedigree de chien errant ! Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d’amour , chantait papa en se rasant devant son miroir à trois faces. C’était quoi, sa vie sexuelle, mon vieux ? Était-il bon tringleur ? Avait-il des maîtresses ? Dans le fond, je ne sais presque rien de lui. M’ man en a fait un personnage de vitrail. Quand je l’évoque, il a comme une auréole derrière la tête, son souvenir est éclairé au néon, mon dabe.

Dans les confins, j’aperçois une concentration de bâtiments, des collines entaillées, pleines de reflets métalliques, des cheminées, des hommes affairés. Un nuage de fumée et de poussière en suspension pèse sur ce lieu impressionnant.

— Nous arrivons, hein ? fait Jérémie Blanc.

— On dirait… Réveille Sac-à-merde et fais-lui remettre son bénouze ; il conviendrait également que votre égérie se relinge un peu. Si elle débarque presque à poil parmi les mineurs, ils vont tous lui sauter dessus et l’embroquer contre le capot de la tire, ce qui, vu la chaleur de la carrosserie, risquerait de lui brûler les meules au troisième degré !

Un vaste parking précède l’entrée de l’exploitation. Le chauffeur laisse notre véhicule sous un abri composé d’un simple toit de cannisses. Son ombre illusoire ne dispense pas beaucoup de fraîchouille, aussi mes compagnons se grouillassent-ils de débarquer et de foncer en direction d’un boqueteau de brunomasurs à floraison ambivalente, au centre duquel se prodigue une pièce d’eau en circuit fermé.

Il a été décidé que Fräulein Dübitsch et moi nous présenterions seuls à la direction, notre groupe hétérogène pouvant déconcerter les visités.

Après moult tergiversances, nous finissons par être introduits dans l’antre du grand dirlo, mister Klakbitt, un presque sexagénaire admirablement conservé (dans l’alcool). Il a le teint brique des amateurs de gin, le cheveu blanc coiffé plat et des yeux d’un bleu si délavé que, pour dormir, il est obligé de se servir d’une canne blanche [9] Ce qui fait la force de San-Antonio, c’est qu’il ne redoute jamais de paraître incompréhensible. L’absconnerie est sa première nature. Jérôme Garcin . Pas très sympa ; je préciserais même : à chier. Son attitude doit faire avorter sa secrétaire lorsqu’elle est enceinte.

Nos qualités établies, nos accréditations produites, il se met à jacter avec un débit de deux syllabes à la minute :

— On ne va pas recommencer avec cette affaire !

— On ne recommence pas, objecté-je avec ce calme qui tant impressionne les dames s’apprêtant à jouir de mes assauts quand, à l’instant de l’orgasme, je leur déclame La Mort du loup ; non, mister Klakbitt, on ne recommence pas, on continue !

— Écoutez ! s’écrie ce notable (de logarithme). Mon prédécesseur qui dirigeait la mine à cette époque, s’est suicidé six mois après sa mise à la retraite anticipée. Ne trouvez-vous pas qu’il est temps de tirer un trait sur cette histoire ?

— On ne tire un trait que sur les affaires terminées, riposté-je-t-il, et tant qu’une énorme quantité d’uranium continuera d’échapper à tout contrôle, celle-ci perdurera !

Il me regarde avec les deux trous d’azur percés dans sa gueule écarlate. Je suis prêt à parier ton testicule droit contre le gauche qu’il rêve de sortir sa boutanche du tiroir pour la briser sur cette protubérance située à l’arrière de mon crâne qui abrite l’une des plus vives intelligences de cette fin de siècle. Il a dû voir un discours du bon président Chirac car il murmure :

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