Frédéric Dard - De l’antigel dans le calbute

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De l’antigel dans le calbute: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu le savais, toi, que la Namibie existait ?
Il a fallu que j'y aille pour m'en asssurer. Et j'ai eu raison parce que, là-bas, il s'en passe des choses. Ça se chicorne à mort dans ce Avec la peau de tous les gaziers qui y défuntent tu pourrais refaire le tapis de Palais des Sports.
Ça me la sectionne au ras des frangines, que tant de gens sacrifient leur garce de vie, une et indivisible, sur l'autel de l'arnaque. Note que les flics dans mon genre sont encore plus cons puisqu'ils font cadeau de la leur !
Car notre devise, à nous autres, c'est : « Pas le beurre, pas l'argent du beurre : tout à la graisse d'oie ! »

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J’y cours, les baffles pivotantes. Ce que je pressens se produit : des coups pleuvent. Et il y va de grand cœur, le tonton ! Comment fait-elle pour ne pas crier sous cette grêle de horions, ma jolie canarie ? Quel stoïcisme !

Heureusement que les portes ne comportent pas de verrous, ça m’évite de les enfoncer. Je pénètre en trombe d’Eustache chez Shan-Su. Elle se tient debout devant son plumzingue. N’a pas un geste de protection pour tenter d’amortir les gnons de l’onclâtre. Ce fumier frappe de toute sa force. Avec les poings, siouplaît. Il lui a arraché sa chemisette et martyrise ce menu corps d’ado mal nourrie. Il cogne sur ses hanches, sur ses bras, ses petits seins de fillette. Je constate que sa chair est couverte de bleus anciens, d’ecchymoses qui n’ont pas eu le temps de cicatriser. Une honte ! Une abjection !

Je fonce sur ce salaud, le pirouette, lui en place un à la pointe du menton, puis deux autres sur chacun de ses yeux bridés et le finis d’un coup de boule sur son pif déjà épaté au départ. L’assaisonnement intégral !

Chian-Li s’écroule aux pieds de sa victime. Par agacerie, j’ajuste un shoot pénaltyen dans son aumônière à roustons. Ce qui le termine recta.

La darlingue regarde la scène sans réagir. Mon cœur se serre devant une telle résignation ; mais qu’on donc les martyrs pour accepter leur sort si passivement ?

Je l’attire contre ma poitrine gauloise.

— N’aie plus peur, petit amour jaune, lui susurré-je dans la plus belle langue du monde : celle de San-Antonio. Réunis tes affaires si tant est que tu en possèdes et suis-moi. Tu dois avoir des papiers d’identité : prends-les ! Tu ne reviendras jamais chez cet homme odieux.

Sa méconnaissance du français fait qu’elle ne bronche pas. Alors, je traduis en anglais et je vois deux larmes couler sur ses joues. Elle aurait trois yeux, y aurait trois larmes, compte tenu de son trouble.

Un merveilleux élan l’incite à s’oblitérer contre moi. Qu’est-ce que je débloque : c’est l’émotion, je voulais dire à se blottir contre moi. Son cœur bat la chamalière, comme l’écrit le bon président Giscard dans son roman d’amour dont je me rappelle plus de quoi ça cause, mais franchement c’était extra !

La gosseline s’empare d’une valise carrée sous le plumard et, lentement, docilement, se met à y fourrer quelques pauvres vêtements.

Que, sur cet entrefaites, tonton revient de sa croisière dans les quetsches. Tu dirais un masque chinago représentant un crapaud, tellement ça proémine à l’emplacement de ses lotos.

Il observe, tant mal que bien, les mouvements de sa nièce. Lui pose une question dans leur langue personnelle. Je crois comprendre : la petite lui explique que je l’emporte. Il répond qu’il va déposer plainte contre ma pomme pour détournement de mineure.

Je lui cloue le bec en déclarant que je le ferai arrêter ce matin même pour violences et viol sur ladite, preuves à l’appui, et que, sa peine purgée, on le réexpédiera dans sa Chine millénaire où il pourra apprendre à bouffer la chaglatte des demoiselles avec des baguettes.

Du coup, il cesse ses récriminances. La gosse ayant achevé son balluchon, récupéré son passeport et la photo de sa défunte sœur, me prend par la main dans un touchant élan de confiance.

Nous sortons, moi toujours aussi nu qu’un œil de verre dans un bol de désinfectant nocturne, au moment même où Bérurier hèle le taulier à pleine vibure pour réclamer son petit dèje, à savoir : une bouteille de vin du Cap avec des croissants, ainsi que des œufs au lard frit.

J’annonce au Gravos que nous ferons bombance ailleurs.

17

Conseil de guerre.

Il en faut : c’est bon pour la mise en ordre du présent et la préparation du futur.

Nous sommes réunis dans un café de la localité.

L’établissement a un air vaguement « Angleterre coloniale ». Il est géré par une grande rouquine de soixante balais, à la peau blanche, sur laquelle se développe une voie lactée couleur de rouille. La dame a la poitrine en intaille, le regard albinos, le bec-de-lièvre pareil à un cataphote de vélo, la peau des jambes semblable à des bas mal tirés et des cors aux pieds en forme de tubercules.

Ses eggs and bacon sont savoureux, son caoua chargé comme la voiture à bras d’un réfugié, et les bouteilles de vin blanc qui succèdent, très fructifié, aux dires du Gros qui voulait probablement dire fruité.

La gentille Shan-Su fait partie de notre groupe, mais reste sur sa réserve de « demoiselle du Couvent des Oiseaux » au parloir.

Le crachoir est à moi :

— Avant de cirer la gueule de ce con d’hôtelier, j’ai eu, hier soir, une converse avec lui. Il m’a appris une foule de choses concernant. Toutanski. Il paraît que, lorsqu’il eut quitté l’hôtel pour le cottage de la vieille, il est devenu son amant.

— L’aimait jouer aux osselets ! ricane le Mammouth, réputé cependant pour ne pas chipoter sur l’âge de ses conquêtes. (Je l’ai vu tirer des ancêtres privées de leur mobilité, sous prétexte que les pipes d’édentée sont les plus satisfaisantes.)

— D’après le tonton de la petite, il terrorisait la mère Ferguson ; mais ce retinton d’amour vache la comblait. Au bout d’un certain temps, il a sympathisé avec des hommes qui travaillaient à la mine.

— Mine de diamants ? interrompt Gretta.

— Non, d’uranium, vous le savez bien.

Un silence quasi religieux.

— Nous y voici ! lâche le Bronzé.

— En effet, admets-je. Les « copains » du Polak, au nombre de quatre, hantaient l’établissement du Chinois et y amenaient des putes de la région. Toutanski s’est arrangé pour se lier avec eux. Il leur payait force whiskies et parfois à bouffer. Il organisait des partouzes chez la Margaret. Cette dernière était allemande malgré son nom qu’elle devait à un mari depuis longtemps disparu. L’amitié de Nautik avec les mineurs a duré plus d’un an ; ils avaient constitué une petite bande d’inséparables. Dès que les gars rentraient du boulot, ils débarquaient chez mémère et faisaient bombance. Il y a cinq ans, la vieillarde n’était pas aussi déjetée qu’au moment de sa mort. Elle te vidait les burnes et les bouteilles avec une goinfrerie d’ogresse.

— Et alors ? me presse Fräulein Dübitsch que les questions de fesses passionnent.

— Sa maison est devenue un objet de scandale dans ce patelin. On ne la fréquentait plus et les commerçants lui tiraient la gueule. Mais elle se foutait du qu’en-dira-t-on. Sa vie s’achevait en feu d’artifice, dans une fête permanente basée sur le cul et l’alcool.

— Un velours ! s’exclame ce jouisseur infâme d’Alexandre-Benoît.

— Un jour, on ne sait trop pourquoi, car il semblait posséder pas mal d’argent, le Polonais s’est engagé à Crakburn. Il travaillait dans les bureaux et s’occupait du personnel. D’après mes renseignements, il y serait resté plus de trois mois.

Je silencieuse un chouïe : mettre mes idées en faisceau.

— Ensuite ?

— Peu après son séjour à la mine, l’une des plus importantes du monde, il s’y est produit un vol qui, depuis lors, empêche de dormir une foule de gens initiés. Une grosse quantité d’uranium a disparu. Un concours de circonstances avait amené les responsables à le stocker, ce qui était tout à fait contraire aux habitudes, mais des pourparlers concernant le dispatching de ce métal dans différents centres internationaux traînaient en longueur. Lorsque enfin les dispositions furent arrêtées, on constata qu’il ne restait absolument rien de la terrible matière. L’alerte rouge fut décrétée. Je ne vous raconte pas le branlebas qui s’ensuivit avec les Services secrets des nations occidentales sur le pied de guerre ! Il y eut une colossale enquête. On mit sur le gril tous les gens de la mine, depuis le directeur jusqu’au dernier manar : zob ! Le mystère demeura intact, ou presque. La seule chose que les policiers purent établir, c’est que le vol fut réalisé par quatre employés que l’on devait découvrir abattus à coups de fusil quelques jours plus tard. Leurs corps gisaient dans un ravin où les bêtes carnassières les avaient à moitié dévorés.

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