Frédéric Dard - Fais gaffe à tes os

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Fais gaffe à tes os: краткое содержание, описание и аннотация

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Derrière moi, il y a le passage à niveau où l'homme se fit ratatiner par un rapide… Je laisse ma voiture sur le bord du fossé et je me mets en quête du numéro 12… Pas marle à dénicher… C'est une petite construction sans étage, couverte d'ardoise… M'est avis qu'il s'agissait d'un pavillon de chasse situé au fond d'un parc. La voie ferrée a coupé le parc et on a vendu le morcif de terrain avec la masure. Schwob l'a fait réparer, mais il y a un certain temps, car elle n'est plus très fraîche… Les volets sont clos… Dans la lumière blafarde de la lune, ce pavillon a quelque chose d'inquiétant. J'ai comme l'impression de l'avoir déjà vu sur la couverture de
!

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Un type qui se faisait appeler Lefranc vient dire à la maison Pébroque qu’il a reconnu un fameux espion allemand sur une bande d’actualité.

Des vérifications sont faites et on admet le bien-fondé de la déposition.

L’image permet de constater que Luebig n’était pas seul au meeting. Une femme l’accompagnait. Cette femme, je le sais maintenant, s’appelle Werth (Léonora pour les intimes). Il y avait en outre aux côtés de Luebig un petit vieux mort quelques jours plus tard dans des circonstances que les journaleux, avec le manque de style absolu qui les caractérise, ont certainement qualifiées de tragiques.

Quelqu’un habitait chez le vieux et ce quelqu’un n’était autre que Lefranc, celui-là même qui déclencha tout le bidule.

Lefranc avait choisi comme faux nom le patronyme qui le caractérise le moins : en effet, rien n’est moins franc que lui. Tiens, j’ai l’astuce abondante ce matin !

Plusieurs indices nous amènent en Espagne. Nous descendons dans un palace où séjourne précisément Léonora Werth… Mon pote Bérurier lui file le train et ne donne plus signe de vie.

Je découvre fortuitement dans le Barrio Chino une blague à tabac rouleuse de cigarettes qui pourrait bien être à lui…

Je fouille la carrée de la môme Léonora et je découvre dans un placard un très beau macchab qui s’est fait appeler Lefranc antérieurement et dont les papiers sont au nom de Werth…

Le gars a été buté d’une bastos dans le chignon… Il est vraisemblable que c’est la découverte du défunt qui a mis en fuite Léonora. Voilà… C’est un peu confus, un peu embrouillé, mais j’ai posé sur le tapis les faits saillants de l’enquête…

Maintenant reste à savoir quels liens unissaient Léonora Werth et Pierre Werth…

Et surtout, il s’agit de remettre la main sur le gros Béru. Ou je me gourre, ou cette enflure s’est embarqué dans le plus bath coup fourré de sa p… de carrière. Qui sait s’il ne s’est pas fait dessouder comme un naveton de première classe ? Je commence à être sérieusement inquiet. Mort pour la France, Béru, c’est pas le genre de sa maison… Il ne travaille pas pour les plaques de marbre, lui…

Je saute du lit, je me file un coup de râteau dans les crins et je repars sur le sentier de la guerre. Je pense, en longeant le couloir où, maintenant, une soubrette opulente promène un aspirateur, qu’ils vont avoir une belle surprise, les gars de l’Arycasa, en faisant le ménage… Comme prime du jour ça se pose là. Sûr et certain que je vais être emmouscaillé par cette affaire après toutes les questions que j’ai posées aux employés. Ça m’étonnerait qu’il tienne sa menteuse, le gominé de la réception.

Il a une bouille à se foutre à table pour pas chérot. Une tarte dans le pif et il raconte sa vie avec celle de sa concierge en supplément au programme.

Le monde est plein de gens impressionnables, tous prêts à filer leurs contemporains dans la mouscaille, pour trente deniers ou une mandale bien appliquée… Pas seulement des faibles, mais des salauds…

Surtout croyez pas que je sois sceptique. Au contraire, je suis comme qui dirait un anti-sceptique… Mais j’ai le sens du positif, comme tous les poulets. Si vous croyez que je vous bourre le mou avec un appareil à cacheter les bouteilles d’eau minérale, comptez sur vos dix malheureux doigts le nombre d’amis sûrs que vous possédez… Des amis vrais, de ceux qui sont capables de vous emprunter dix sacs sans changer de trottoir après et sans clamer partout qu’il n’y a aucune différence entre vous et une poubelle de quartier pauvre ! Vous verrez que vous aurez du rab sur vos dix doigts. Il vous en restera de disponibles que vous pourrez vous introduire dans le nez, ou ailleurs, suivant vos préférences !

Ayant remué ces noires pensées, je débouche dans le hall. Le gominé fait des gestes de moulin à vent. Je m’approche.

— Je me suis renseigné, dit-il. Mme Werth n’a reçu aucun message téléphonique avant de sortir, cette nuit…

— Merci du renseignement…

Je sors d’une allure extrêmement touristique. Il ne me manque qu’un appareil photo en bandoulière. Mais j’ai autre chose dans un étui de cuir… Autre chose que j’estime nécessaire pour partir en expédition dans le Barrio Chino dont j’ai potassé les méandres sur le plan de Barcelona !

Maintenant faudrait passer aux choses sérieuses, et vite. Si le Gros est en mauvaise posture il doit commencer à se cailler le raisin, vilain !

* * *

Je n’ai aucun mal à retrouver l’endroit ou gisait naguère (ce que je m’exprime bien tout de même !) la blague qu’impulsivement j’attribue à Bérurier… Mon sens de l’orientation est proverbial et je n’ai qu’un regret, c’est que Christophe Colomb ait déjà découvert l’Amérique. En voilà un qui m’a coupé l’herbe sous les pieds, y a pas ! Je n’y pense pas trop, car ça me déprimerait. C’est vrai, vous ne trouvez pas affligeant, vous, l’idée qu’on a tout découvert avant vous ? Nous autres, les mecs du vingtième siècle, nous n’avons plus qu’à nous amener à Orly et à grimper dans un Constellation… Quelques heures et n’importe quel point du globe est à nous ! Moyennant du papier monnaie, vous avez droit à la mer de Corail ou au Spitzberg. On est obligé de se tourner vers les astres pour se dégourdir un peu les guiboles… Je veux bien que depuis toujours les hommes se sont intéressés à la lune, mais tout de même !

Je stoppe à l’endroit précis où j’ai ramassé la blague écrasée et j’allume une cigarette.

Là où je me trouve s’ouvre une sorte d’estaminet puant et sombre. Au fond, un guitariste vérolé joue un flamenco désespérant.

L’endroit est folichon comme un enterrement sans curé. J’hésite à y pénétrer, mais l’inaction me pèse à un tel point que je fonce.

Le guitariste lève le nez et sa longue main crasseuse se paralyse sur le ventre de l’instrument.

Je le salue d’un doigt négligemment porté à un chapeau imaginaire.

Il a un vague hochement de tête. Ses doigts plaquent un accord. Il brame :

— Tejéro !

Je vois sortir par un rideau de perles un gros zig jeune et bouffi aux cheveux en broussaille. Il est en bras de chemise, d’une chemise qui devait être blanche à sa sortie de la fabrique, mais qui n’a jamais connu les bienfaits de Persil…

Il me regarde d’un air assez cordial en tirant sur les longs poils d’une verrue qui orne agréablement sa joue droite.

Vino negro ! fais-je, soucieux d’étaler mes connaissances linguistiques.

Il approuve et me sert un verre de picrate noir et épais comme du goudron.

Je goûte le breuvage et je réprime une grimace afin de ne froisser personne. C’est douceâtre et écœurant.

Tejéro — puisque tel est son nom — m’observe avec la même bienveillance. Je lui souris. Puis j’extrais cent pesetas de mon gousset et je me mets à jouer les hypnotiseurs avec la coupure… C’est magique… Le guitariste fait un pas en avant. Il a un œil de verre. Dans la crasse de sa frime, ça ne se voyait pas. Son lampion bidon étincelle comme l’autre devant le billet.

— Vous parlez français ? je demande à Tejéro.

Il a un hochement de tête improbable.

— Non beaucoup, ânonne-t-il.

Effectivement, ça paraît maigrichon au départ.

— Je cherche amigo à moi, fais-je, capisto ? Compreneta ?

Si

Je lui décris Bérurier, ce qui est aisé pour un garçon doué comme je le suis pour la caricature. En douze coups de crayon j’ai campé Bérurier sur une feuille de carnet. C’est lui à hurler ! Mieux qu’une photo ! Harcourt vous arrange un lavedu et le transforme en Casanova à grands renforts d’ombres et d’éclairages biscornus. Pour s’en rendre compte y a qu’à visionner les bouilles d’acteurs qui tapissent les murs des cinés !

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