Frédéric Dard - Des gueules d’enterrement

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Des gueules d’enterrement: краткое содержание, описание и аннотация

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Il me regarde avec intérêt et commisération.
— Vous êtes monsieur Berthier ? demande-t-il.
Il se dégrafe le col pour avoir plus de possibilités oratoires.
— Non, réponds-je, pourquoi ?
— Je venais à cause que Mme Berthier a eu un petit ennui, fait-il gauchement.
— Ah ?
— Oui, elle s'est fait écraser par une auto…
— Et elle est morte ?
— Tuée net.
— C'est ce que vous appelez un petit ennui, vous ?

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— D’accord…

Nous partons.

Je laisse Béru près de la maison Pébroque. Au moment où il descend de la tire, le Gros pousse un barrissement :

— M… !

— Qu’est-ce qui t’arrive, bonhomme ?

— J’ai oublié mon écureuil chez le brocanteur !

Deuxième partie

CHAPITRE VII

Le jour se lève sur mes cellules grises

Les Bérurier juniors sont en train de faire un billard japonais lorsque j’annonce à nouveau ma géographie dans la strasse.

C’était un médiocre boxeur, le neveu du Gros, mais faut reconnaître que pour ce qui est du coup de queue, il est champion. Il rentre ses boules les unes après les autres dans l’orifice qui leur est attribué et sa portion est folle d’extase. Elle se rend compte qu’elle a épousé le superman qu’elle attendait. Le hasard lui a décerné la vache décoration, celle qui bat toutes les autres : un mec à la hauteur.

C’est une délectation, pour cette gentille petite brunette, que d’être travaillée au paddock pendant trente-six heures d’horloge et au billard japonais pendant trois jours par son jeune mari. Elle y croit à l’arc-en-ciel, la souris. En Technicolor, qu’il est.

Elle vit la grande féerie… Et puis, petit à petit, ça se tassera. Le Béru bis va reprendre le charbon. Et ça sera les soirées maussades, les fins de mois pénibles… Y aura les chiares consécutifs aux parties de tumeveuxtum’as, les chiares bien bouclés, bien cradingues, avec leurs rougeoles, leurs caprices et les pieds de nez à la tante Adèle !

Ils moulent le tapis vert hérissé de champignons de bois pour se catapulter sur mézigue.

— Alors, quoi de neuf ? s’inquiète le neveu.

Il a le visage ravagé par l’amour ; des yeux qui lui pendent sur les joues et en dessous desdits carreaux des poches qui pourraient lui servir à faire la contrebande du tabac.

Une fois encore, il faut rassurer cette jeunesse frémissante.

— Je suis venu vous rapporter votre appareil, dis-je avec cette impudence qui contribue tant à mon charme.

La jeune femme n’en revient pas.

— Vous vous êtes dérangé spécialement pour ça ?

— Je craignais que vous en ayez besoin !

Le neveu me propose la tortore. Justement le gargotier sonne le repas. Il n’y a que les deux tourtereaux dans l’hôtel, mais le gars se donne l’illusion de gérer le Ritz.

J’accepte de bon cœur.

Nous voici attablés devant des crudités de saison qui se trouvent être ce jour-là des asperges en conserve.

— Vous êtes les seuls pensionnaires ? m’inquiété-je.

— Oui.

— Tiens, j’avais cru remarquer quelqu’un, hier… Un grand type maigre avec des paupières tombantes.

C’est la nouvelle Mme Bérurier qui parle en premier.

— Oui, je vois… Ça n’était qu’un client de passage. Tu te souviens, chéri, nous avons voyagé ensemble… Même qu’il voulait à toute force nous porter notre valise en sortant de la gare…

Le Casanova des pauvres hoche la tête et trempe son asperge dans une sauce vinaigrette qui va le stimuler.

— Mouais, fait-il.

— Vous ne savez pas s’il a couché ici ?

Ils l’ignorent, eux, n’est-ce pas, ils se sont dégrouillés de grimper l’escadrin. Ils avaient un boulot urgent à faire… Y avait de la haute tension dans la corde à nœuds !

Je fais un signe crocheteur au taulier. Il annonce sa petite tête d’oiseau déplumé. Je lui décris mon matraqueur et il me dit qu’en effet le quidam a passé la nuictée dans sa cambuse.

— Comment s’appelait-il ? fais-je. Vous devez avoir sa fiche ?

L’autre se trouble. Je vous parie un mois de trente et un jours contre dix minutes d’entracte qu’il ne lui a pas fait remplir de fiche.

Il me l’avoue, du reste, en toute simplicité.

— Vous comprenez, dit-il, c’est la morte, alors on est moins à cheval sur le règlement.

— C’est dommage, riposté-je d’un ton glacé. Nous avons de bonnes raisons pour nous intéresser à cet individu…

L’autre devient d’un beau rouge écrevisse cuite.

— Je regrette !

— C’est regrettable, en effet.

— Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’il n’était pas français, déclare la petite Bérurier qui paraît un peu moins idiote que son conjoint.

— En effet, renchérit le taulier, il avait un accent épouvantable et parlait très mal notre langue…

— Quel genre d’accent ?

— Plutôt Europe centrale.

— Il avait des valises ?

— Non… Il les avait laissées à Caen, à la consigne, m’a-t-il expliqué.

— C’est pas vrai, affirme Béru junior, il ne possédait aucun bagage… Je le sais bien, vu qu’il se trouvait dans notre compartiment.

— Vous êtes arrivés ici dimanche soir ?

— Oui, tard…

— Comment êtes-vous venus de Caen ici ?

— Mais… par le car…

— Oui, coupe l’hôtelier qui cherche à rebecter son standing auprès de moi. Il y en a toutes les deux heures en cette saison, l’été…

Je me livre à un raisonnement élémentaire mais qui me fait avancer d’un grand pas. Si je n’avais pas besoin de mes nougats pour arquer, parole, je m’en flanquerais un dans les fesses pour me punir de ne pas avoir gambergé à ça plus tôt.

Pigez bien le numéro de trapèze, les mecs. Avec le Gros, nous avons fait icigo une visite éclair. Rien ne pouvait laisser prévoir à notre ami Grosses-Paupières que nous ferions halte dans une petite rue de Caen pour y jaffer des entrailles d’animaux… Donc, pour qu’il nous ait trouvés tout de suite, il a fallu qu’il nous file le train. Ceci est un point important à établir. Ce gars, les enfants Béru me l’ont appris, a voyagé par le train. Il a pris le car en leur compagnie, et pour cause, puisqu’il les filait…

Je regarde l’aubergiste.

— Il y a des taxis en vigueur à cette saison ?

— Oui, le mien…

— Mais à part ça ?

— À part ça, les gens doivent se contenter de l’autobus…

— Bon, ne bougez pas… Le client étranger est parti comment de chez vous ?

Il sursaute car ma question le surprend. Il n’avait pas pensé à ça…

— Tiens, au fait, il est parti tandis que nous buvions un petit coup avec Bérurier… Il avait payé sa chambre d’avance… Je n’ai pas attaché d’importance à la chose…

— Où se trouvait-il lorsque nous sommes venus ?

— Dans sa chambre…

— C’est-à-dire où, par rapport à celle de ces enfants ?

— En face…

— Il en est donc descendu tandis que nous consommions au bar ?

— Eh oui.

Je vois comment ça s’est passé. Grosses-Paupières était à l’affût, prêt à chouraver l’appareil à la première occase. Il nous a vu sortir avec l’instrument et il a pigé que nous l’emmenions… Il lui fallait agir prompto s’il voulait le récupérer… Il est parti et il est allé nous guetter quelque part, dans les environs immédiats. Ensuite il nous a…

Je me lève, toute asperge cessante.

Il nous a suivis ! Comprenez-vous, bande de tordus ?

SUIVIS !

Pour cela, il lui a fallu une bagnole car il ne pouvait le faire en autobus… S’il avait une auto, c’est que quelqu’un la lui a amenée ici et si quelqu’un lui a amené une calèche, il a dû téléphoner à ce quelqu’un pour lui dire où il se trouvait, puisqu’il ignorait, en suivant les jeunes mariés, où ceux-ci se rendaient !

— Dites-moi, le gars en question n’a pas téléphoné pendant le temps qu’il est resté ici ?

— Mais si !

Je respire. Merci, mon Dieu ! Un coup de bigophone, c’est une piste… C’est un fil conducteur, soit dit sans jeu de mots.

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