Frédéric Dard - En long, en large et en travers

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En long, en large et en travers: краткое содержание, описание и аннотация

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Le roi de la sardine à l'huile a disparu !
La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot !
Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse… En compagnie de la légitime du disparu.
Une jeune femme inconsolable…
Inconsolable ?
Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit… mais pas de chagrin, croyez-moi !
Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en travers.

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Voilà pourquoi je ne puis vous dire que je m’offre avec Dora Réveillon une partie de bête à deux dos à côté de laquelle Bonaparte aurait l’air d’un veau avec sa bataille de Marengo.

C’est la grosse, complainte des sommiers outragés ! C’est le pont des soupirs… C’est le gros turbin. L’union sacrée de la police avec la bourgeoisie ! L’alliance du poulet et de la sardine ! Mais bref, qu’il n’en soit pas question ici. Je veux consacrer à ces pages la pureté virginale du papier blanc. Un de ces jours, j’écrirai mes bouquins à l’encre sympathique… Et puis enfin, lorsque j’aurai pleinement réalisé mon retour sur moi-même (je suis des cours du soir d’homme serpent) je ne les écrirai plus. Et alors, vous aurez dans vos bibliothèques les plus purs de tous les livres… Deux cent vingt-quatre pages de papier blanc, mes petits, parfaitement. Sans un mot grossier, sans une faute de syntaxe, sans une répétition, sans un subjonctif qui déconne, sans le moindre passé simple déficient !

Un livre pour rêver… Un livre pour comprendre toutes les grandes vérités à travers les âges, d’Homère à Montaigne, de Voltaire à Françoise Sagan on essaie de dégager de la tourbe humaine. Le livre du silence et de la méditation ! Mais m’éditera-t-on encore ? That is the question [17] L’Anglais en vingt lessons . Méthode du professeur O’Quelkon de la faculté péjorative de Hotdog. !

C’est un être victorieux, provisoirement détruit mais prêt à renaître de ses ruines après une nuit de sommeil, qui regagne sa chambre.

La chambre numéro 4 qu’occupa Bérurier, ne l’oubliez pas !

Les grandes amours sont comme les grandes douleurs : elles sont muettes. Muettes mais bruyantes ! Quand je quitte la chambre de ma princesse, il y a gros rassemblement dans l’escalier : Marthe, le patron, le plongeur, Durandal, le grainetier (la présence de ce dernier est légitime, car il est lieutenant des pompiers).

Aussi suis-je confus en faisant mes quatre pas dans le corridor.

Je me hâte de relourder derrière moi.

CHAPITRE VIII

Chambres [18] Quelle concision, hein ? C’est fou ce que j’arrive à faire sobre quand je m’en donne la peine.

Cette piaule est légèrement plus grande que l’autre et sa fenêtre donne sur la cour (chacun donne ce qu’il peut et où il peut, comme dit l’abbé Laquête !).

Je me déloque en moins de temps qu’il n’en faut à un carré pour constituer deux triangles et je me zone avec un soupir de soulagement si intense que ça soulève les rideaux de la croisée.

Comme je m’apprête à éteindre, je commence à réfléchir ; et vous ne l’ignorez certainement plus : lorsque je réfléchis, il n’est pas dans tout Venise un miroir qui puisse me faire la pige.

Prenez pas votre air le plus gland et écoutez-moi.

Je me dis exactement ceci : c’est dans cette chambre que Réveillon a passé sa dernière nuit avant de s’escamoter. Bérurier idem… Et Pinaud est venu également là avant d’accomplir son chétif destin de protozoaire sous-alimenté. En sortant de cette pièce, les trois hommes ont disparu… Bérurier est allé louer une auto pour remonter en direction de Boulogne… Pinaud aussi. Qu’avaient-ils découvert, ces chéris ? Seulement qu’un homme vêtu de noir et portant des lunettes était arrivé de cette ville le matin de la disparition de Réveillon. J’en viens à me poser la question suivante : connaissant mes loustics comme je les connais, le simple fait de savoir que Réveillon avait rendez-vous avec un homme venant de Boulogne justifiait-il un voyage dans cette ville ? Franchement, je ne le pense pas. Car rien ne laissait supposer que l’homme en noir venait chercher le marchand de poissons en boîte, pour retourner avec lui d’où il arrivait !

Vous mordez bien le paysage ?

Donc, le Gros a dû trouver un indice. Et il l’a trouvé dans cette chambre puisque c’est ici qu’il a pris la décision de louer une guinde.

Je décroche le tubophone. La voix grasse comme une bassine à friture du tôlier me répond.

— Un renseignement, patron. Avez-vous loué la chambre 4 à d’autres voyageurs entre la nuit que M. Réveillon y a passée et celle où mon gros flic y a dormi ?

La réponse est brève, rapide, catégorique et en trois lettres :

— Non !

— Qui fait le ménage ici ?

— Ben, Marthe, voyons !

C’te question ! C’est la bonne à tout faire, quoi !

— Pouvez-vous lui demander de venir ici un instant ?

— D’accord.

Il raccroche en beuglant : « Maarthe ! Y a le flic qui te demande. »

M’est avis que je chanstique la paix morose de cet établissement.

Mon micmac commence à leur paraître un peu bizarre, à ces aimables gargotiers.

Toc-toc !

C’est la soubrette. Elle boude because les échos de ma partie de pic pneumatique. J’essaie de la dérider avec mon sourire 119 ter particulièrement recommandé pour les bonnes d’enfants, les demoiselles des postes et les assistantes sociales.

— Dites, trésor aimé…

Là elle se fend le tiroir.

Elle s’approche, la croupe nonchalante.

— Quoi ?

— La semaine passée, lorsque M. Réveillon est parti d’ici, vous avez fait la chambre, naturellement ?

— Bien sûr.

— Je vois que vous avez l’air intelligent et j’en conclus que vous comprendrez merveilleusement ma question. Voilà : vous n’avez rien trouvé, par hasard, en faisant le ménage ?

Elle se rembrunit.

— Je suis t’une honnête fille, commence-t-elle. Quand je trouve quelque chose, je le porte au patron.

Le jour où elle trouvera des méninges en bon état, elle pourra les garder.

— J’en suis persuadé, m’empressé-je. Aussi je ne voulais pas parler d’un objet, mais d’un détail qui aurait accroché votre attention. Il y a des clients qui emportent les cendriers, d’autres qui cassent leur verre à dents… Vous voyez ce que je veux dire, mon enfant ?

Son fin visage s’illumine comme une nuit de 14 Juillet.

— Oh oui !

Je la laisse réfléchir tout en lui massant nostalgiquement les soubassements pour la mettre en confiance. Que va-t-il surgir de ce front large de trois centimètres ? De ce regard limpide comme un chapitre de Jean-Paul Sartre ? De ce cerveau minutieux qui produit un bruit de vélo mal graissé ?

J’attends, anxieux… N’osant ni proférer un son, ni stopper mon massage…

Enfin elle parle :

— Oui, fait-elle, y avait quelque chose… Je me demande comment vous avez pu le savoir, c’est formidable…

— Quoi ? croassé-je.

— Un morceau de carte Michelin…

— Vous dites ?

— Ben oui, vous savez, un truc où qu’y a des routes marquées !

Charmante linotte ! Elle m’explique, à moi, le superman des services secrets, ce qu’est une carte routière !

— Je sais, je sais, ma tendresse !

— Ce que vous dites de jolies choses, roucoule cette colombe apprivoisée !

Mais elle, c’est pas dans le bec qu’elle se cloque le rameau d’olivier.

— Faites pas attention, je suis bucolique, ça vient de naissance, la sage-femme qui a assisté Môman se parfumait à la violette.

« Vous disiez une carte Michelin… Où l’avait-il laissée ?

— Dans un tiroir de la commode.

— Une carte de quelle région ?

Elle ouvre une bouche qui lui permettrait de fumer un cigare de Churchill.

— Comment ça ?… C’était une carte Michelin, quoi !

Inutile d’insister. Sa formation scolaire ne va pas au-delà d’une ligne de bâtons sur du papier quadrillé.

— Évidemment, suis-je bête. C’était une carte Michelin. Elle n’avait rien de particulier, cette carte, ma douce enfant ?

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