Frédéric Dard - La fin des haricots

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A peine ai-je franchi le seuil que je m'arrête, pétrifié par la surprise. La môme Danièle git au bas de l'escalier, la tête sur le carrelage du vestibule. Elle a la coquille fêlée et une mare de sang achève de se figer.
Je m'agenouille auprès de la pauvrette et je glisse la main entre ses roberts. Partie sans laisser d'adresse.

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— Continuez de monter la faction fais-je, je reviendrai plus tard.

— Puis-je me permettre de vous demander, commissaire, ce que signifie…

— Nous sommes en plein domaine expérimental, mon cher. Je vous raconterai ça à tête reposée.

Maintenant direction burlingue. Je me sens un peu angoissé. Je crois que la découverte du cadavre de la petite Danièle est à l’origine de cette espèce de meurtrissure que je porte à l’âme.

Et puis le couscous me pèse un peu, pour tout vous dire. Poésie pas morte, vous voyez ?

Onze heures moins des. La grande cabane est silencieuse comme une carpe congelée. Les lumières des couloirs ont quelque chose de funèbre. Tout me paraît infiniment gris et misérable dans cet antre administratif. L’immeuble sent Bérurier et il n’y fait pas très chaud.

Je demande au standard ce qu’il a de nouveau pour moi. Il répond qu’aux dernières nouvelles Béru annonçait qu’il partait pour la gare de Lyon.

— Il n’a pas eu le temps d’en ajouter plus, assure le préposé au bigophone, il devait filer quelqu’un et ça urgeait.

— C’est tout ?

— Oui.

— Mathias est de retour ?

— Avec un client, oui. Un petit noiraud à la mine inquiétante.

— Ça colle, merci.

Je grimpe chez moi. Mon inspecteur et Alfredo sont là, en effet. Ils fument sans parler, assis de part et d’autre de mon bureau.

À mon entrée, Mathias seul se lève. Il me désigne son vis-à-vis d’un petit hochement de menton. C’est tout. Pas de blabla, le rouquin est un précis. Il agit et ses actes parlent pour lui.

Je balance un petit signe de tête à Alfredo et je m’assieds en face de lui tandis que Mathias, du regard, me demande s’il doit disparaître ou rester.

Je lui fais signe de rester, alors il prend une chaise et se place à califourchon dessus. Un petit temps mort pour permettre aux capitaines des deux équipes de se consulter.

Alfredo attaque (c’est bon signe) :

— Alors ?

Si vous voyiez votre San-Antonio, mes chéries, vous en auriez des frissons, depuis le tendon d’Achille jusqu’aux sinus frontaux. Sa mine implacable number one.

Le genre « Grand Justicier », style : « Ma vengeance sera terrible. »

Je lui plante mes Marchai dans ses Visseaux et c’est la lutte pour savoir lequel se mettra en code le premier. Ça dure un temps que je ne puis évaluer, et enfin — ô victoire (in english Victory) ! le dur bat des ramasse-miettes en grommelant.

— Ben quoi, expliquez-vous !

— Tu voudrais que je te fasse un dessin ?

Seulement Alfredo, c’est pas une demi-porcif. Il n’a pas du jus de pomme dans les veines.

— Écoutez, m’sieur le commissaire. Je pige rien de rien à vos giries. Si vous avez des trucs à me reprocher, envoyez, j’aimerais savoir.

— Me joue pas « Roger-la-Honte », Alfredo. Ça n’arrangerait pas ton cas.

Il blêmit un chouïa et s’exclame :

— Et c’est quoi, mon cas ?

— Tu es dans de sales draps, mon pote. Tellement sales que ça ne sera pas la peine de les changer et qu’ils pourront très bien te servir de suaire.

Il se dresse, furieux. Je fais un léger signe à Mathias et v’là mon rouquin qui lui administre un coup de manche à gigot qui ferait hurler la salle du Central.

— Du calme, messieurs, sermonné-je, à la papa.

Alfredo se frotte les mandibules en roulant des agathes toutes blanches.

— Je suis pas d’accord ! affirme-t-il.

— Eh ben justement, on va tâcher de trouver un terrain d’entente.

Je fais claquer des doigts.

— Petite promenade éducative pour commencer. Passe-lui les poucettes, Mathias.

— Vous n’avez pas le droit ! affirme sombrement Alfredo.

— Le propre des hommes forts, c’est de s’arroger des droits qu’ils n’ont pas, philosophé-je. Et une fois qu’ils les ont pris, ces droits sont à eux, tu piges ?

Démonté, il me regarde d’un œil indécis et murmure :

— Je sais pas ce qui vous prend, commissaire. Mais ce que je sais, c’est que vous faites fausse route !

— Si nous la faisons ensemble, cette fausse route, y aura que demi-mal. Allez, ouste ! on s’en va promener.

— Quelle bagnole prenons-nous ? questionne Mathias.

— La Prairie, décidé-je, pour des vaches c’est tout indiqué, pas vrai, Fredo ?

Il ne répond pas.

CHAPITRE VII

De surprise en surprise (3)

Quelques bagnoles de partousards draguent entre la porte de Madrid et la porte Maillot. Ces messieurs-dames se font de l’œil avec leurs phares. On voit les chignoles stopper, un monsieur descendre et s’approcher de celle qui est derrière pour prendre langue. Mais ça ne s’arrange pas. Doit y avoir des questions matérielles là-dessous. Le plénipotentiaire a l’air tellement d’un homme d’affaires qu’il doit faire imprimer son numéro de compte courant postal sur ses cartes de visite.

C’est Mathias qui pilote. Je lui indique par où il faut passer tandis que le souteneur de M.-T. tète son mégot éteint avec l’air d’un zig qui, à son tour, a besoin de soutien.

Enfin voici la 203 du mac. Je ne le perds pas des yeux. Il tique salement en reconnaissant son zinzin plein de roues.

— Tu as déjà vu cette tire, Alfredo ? lui demandé-je d’une voix plus suave que le miel de Mme Carmen Tessier.

— Nature, c’est la mienne.

— Qu’est-ce qu’elle fout ici ?

— On me l’a secouée dans la soirée, des petits tocards qui voulaient faire une virouze, probable, et qui l’ont larguée ici.

— Les petits tocards dont tu parles fauchent de préférence des voitures sport plutôt que ta 203 de maçon.

— Pour une fois ils s’en sont contentés !

Nous sommes stoppés à quelques mètres du véhicule. Mathias, qui connaît mes méthodes insolites, se demande bien où je veux en venir. Il pianote nerveusement son volant en sifflotant un petit air de valse anglaise. Le gars Alfredo aussi est troublé. Il se doute bien qu’un coup fourré pas commun est en marche. Tel un gibier traqué, il attend, l’œil froid, l’oreille dressée.

— Descendons ! ordonné-je. Je veux te montrer quelque chose…

Sans un mot, on s’extrait de la Prairie verte. Le sieur Pâquerette, ex-de-la-Mondaine, a dû reconnaître le véhicule-maison car il ne s’avance pas au renaud (je devrais dire à la Renault).

La nuit est glaciale. Je me dis soudain que la môme M.-T. a dû choper un bath de rhume dans cette guinde pas chauffée. Faudra que je dise à Pâquerette de lui filer des antigrippines qualifiées.

— Avance !

Alfredo ronchonne.

— C’est quand même un peu raide ! On me fauche mon os et c’est mézigue qui a droit aux poucettes et aux mandales dans la gueule !

— Avance, je te dis…

Nous voici à la 203. J’ouvre la portière et le plafonnier s’éclaire. La tapineuse est toujours dans la même posture, inerte, les jambes de travers, la tête en avant contre la portière. Alfredo reconnaît sa rombière et sursaute.

— Mince, qu’est-ce que ça veut dire ?

— Ça veut dire que tu l’as butée, eh, patate !

— Elle est morte ?

— Qu’est-ce que tu crois ? Qu’elle fait du yoga ?

Et comme je crains qu’il n’évente la supercherie, — il suffirait que la fille eût un tressaillement ou un soupir — je le propulse vers la Prairie d’un solide coup de savate dans l’entresol.

Il est mis K.-O. par la stupeur, le frère.

— C’est pas croyable, je rêve, qu’il bredouille.

— Arrête ta chanson, elle figure déjà à mon répertoire, Alfredo…

Je lui colle une mornifle qui lui fait éternuer des étincelles.

— Dis donc, tu fais un drôle de fermier, toi, dans ton genre ! V’là que tu abats le cheptel, à ces heures ?

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