Frédéric Dard - Y a bon, San-Antonio

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Y a bon, San-Antonio: краткое содержание, описание и аннотация

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Je m'agenouille et je palpe la terre battue. Un contact terrifiant me court-circuite les centres nerveux. Je viens de rencontrer une main. Elle est froide. Je dompte ma répulsion et je palpe encore. Après la main vient le poignet, puis l'avant-bras, puis le bras, l'épaule… Un cadavre ! Il y a un cadavre dans la cave à vin.

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Vous n’ignorez pas que je possède une mémoire visuelle extraordinaire ? Mon œil a la rigueur d’un appareil photographique. Il voit tout, enregistre tout. Je me rends compte que certains objets ne sont plus à leur place habituelle.

La valise que j’ai achetée tantôt, par exemple, et qui se trouvait sur la claie porte-bagages est à terre maintenant. Son couvercle en est ouvert. Le gars qui est venu inspecter les lieux (et qui pourrait fort bien être l’homme au lampion-bidon) n’a pas dû trouver sa pâture ici, vu que mes bagages sont réduits à leur plus simple expression : j’ai acheté le complet que je porte actuellement, plus du linge de corps et une trousse à toilette.

Je souris ironiquement. Et puis mon sourire se fige comme des gouttes de chandelle sur le marbre d’une table de nuit. Je fonce à mon autre costar, j’explore les vagues et je pousse un rugissement qui me ferait naturaliser lion si j’en faisais la demande à la préfecture du Rhône.

De quoi se faire savater le valseur jusqu’à ce que ça produise de l’électricité, les gars ! J’avais conservé le portefeuille prélevé villa Dupont sur le cadavre de Hans Sufler. Or, ce portefeuille a disparu. Il était dans la poche intérieure droite de mon veston. Maintenant il y a ballepeau. Quel œuf j’ai été ! Il a bonne mine, le commissaire San-Antonio ! Chouette, le superman ! Parlons-en !

C’était bien la peine que je me fasse passer pour un financier et que je raconte des vannes autour de moi.

Je reconstitue tout avec une clarté stupéfiante : je chambre Maria Vachanski qui en a long comme Paris-Nice à se reprocher. Ça lui paraît suspect, à cette quasi-quinquagénaire, le gros coup de foudre qu’elle inspire à ce beau mâle [11] Ne vous tourmentez pas pour mes chevilles, je porte des bandes-molletières sous mon grimpant. . Elle a les pieds sur la terre, la Polonaise.

Alors elle m’emmène bâfrer au Guest House où elle avait rancard avec le Tondu au carreau en verre de vitre. Elle lui fait signe de ne pas broncher en entrant, puis elle va aux toilettes afin de lui écrire un message. Elle passe la consigne et un peu de monnaie au chasseur pour qu’il appelle James Hadley et lui remette le message.

Sur le faf, elle demande à son complice d’aller à l’Albert 1 erfouiller ma turne pendant qu’elle me retient dans ses cotillons. L’homme-au-sulfure-dans-l’orbite obéit. Il largue le restaurant, s’amène à l’hôtel, fouille mes maigres bagages et découvre les papiers de feu Hans Sufler. Du coup y a branle-bas de combat.

Il bigophone d’urgence à mon égérie pour lui annoncer ce qui se passe.

La chère Maria, qui avait déjà des doutes, comprend que je suis un poultock lancé sur ses hauts talons. Elle fait organiser un guet-apens dans la forêt et me bonnit l’historiette de l’amie Estella qui souhaiterait tellement me connaître. Je marche. On prend un peu de bon temps. Ces messieurs de la forêt radinent et nous kidnappent mais je me dépêtre de leurs griffes. Le coup est raté pour madame Vachanski.

Fin du premier round. Égalité en somme. Elle sait maintenant qui je suis et moi j’ai pu éviter le piège. À suivre ?

Je vais boire un verre d’eau, ce qui m’arrive rarement et seulement dans les cas graves. Puis je m’humecte la façade pour m’aider à réfléchir. La fraîcheur est de bon conseil.

« Mon petit San-A., j’ai idée que des choses graves se préparent. Et j’ai aussi l’idée qu’elles vont avoir lieu dans un avenir tellement prochain qu’il est peut-être commencé. Si tu en crois ta vieille expérience, ne te fous pas dans les torchons, mais reprends illico le sentier de la guerre, c’est celui de la gloire et de l’honneur, Amen !

Je décroche le bigophone.

— Passez-moi Madame Vachanski, s’il vous plaît.

De ma main libre je prends une cigarette et l’allume. Un moment de quelques instants s’écoule, puis le standard m’apprend que ça ne répond pas chez la Polonaise.

— Voulez-vous que nous la cherchions au bar ou au salon ?

— Inutile, je vous remercie.

Je raccroche, tire une bouffée et sors de ma piaule après avoir éteint la lumière.

CHAPITRE VII

Je vais moi-même au bar jeter un coup d’œil. Maria ne s’y trouve pas, non plus qu’au salon, et le Chauve à l’œil made in Italy a également disparu. Je me pointe donc vers mon pote le portier. Il me virgule une œillade égrillarde.

— Monsieur est toujours partisan du charme slave ? demande-t-il.

— De plus en plus, assuré-je. À propos, vous n’avez pas vu Madame Vachanski ?

— Elle est sortie il y a un instant.

— Seule ?

— Oui.

— Je croyais qu’elle était avec un ami : un type chauve qui se tenait assis là ?

Il fait une moue évasive.

— Ils ne sont pas sortis ensemble en tout cas.

— À propos de sortir ensemble…

— Oui ?

— Vous ne savez pas où mes deux amis sont allés ?

— Non, Monsieur, ils n’ont rien dit. Il est vrai qu’ils sont partis précipitamment lorsque leur taxi a été là.

Je tique.

— Ils ont pris un taxi ?

— Ils l’ont demandé aussitôt après le coup de téléphone qu’ils ont reçu.

Alors là, coup de cymbale dans l’arrière-tronche de San-Antonio. Béru et Pinaud ont reçu un appel bigophonique à Élisabethville où ils ne connaissent personne ! C’est inouï, fantastique, et surtout inquiétant.

Je me fais répéter la chose. Puis je demande :

— D’où venait cet appel ?

— Mais, de la ville, Monsieur.

— Et qui vous a-t-on demandé ?

— Le locataire de la chambre 404 [12] Celle que j’avais attribuée au Gros qui rêve de posséder une Peugeot. .

Le mystère s’épaissit.

— J’aimerais retrouver le taxi qui a véhiculé mes amis, la chose doit être possible, je pense, pour un homme aussi intelligent que vous ?

Je lui glisse un bifton format adulte. Il l’enfouille si vite qu’un instant je me demande si je le lui ai vraiment donné.

— Assez facile, Monsieur.

Et le portier décroche le bignou. Il compose un numéro en utilisant la pointe d’un stylomine.

— Les Taxis Van Houten ? demande-t-il.

On lui répond « Oui » en wallon.

— Ici Albert 1 er, annonce le roi chevalier des portiers d’hôtel congolais. Dans la soirée je vous ai demandé une voiture, vous êtes au courant ? Bon. Il est rentré ? Très bien, dites-lui de venir ici tout de suite.

Il raccroche.

— Vous avez de la veine, le chauffeur rentrait à l’instant après avoir terminé son service.

De la chance ! J’espère. Cette disparition du tandem Béru-Pinuche ne me dit rien qui vaille. Poursuivant ma série de déductions, je pense qu’après avoir découvert qui j’étais, James Hadley a mené une rapide et discrète enquête dans l’hôtel.

Il a appris que je n’étais pas seul et a décidé de neutraliser mes collaborateurs. Pendant que Maria et ses bougnouls s’occupaient de moi, lui s’occupait de Béru et du cher retraité.

Pauvre Pinuche ! Dire qu’il devrait être derrière son bar, à cette heure ! En guise de retraite, il risque fort de se retirer dans l’estomac d’un lion !

Je suis interrompu dans mes réflexions par l’arrivée du chauffeur de taxi. C’est un superbe noir de près de deux mètres, vêtu d’un vêtement de coutil bleu.

Son sourire vaudrait une fortune chez Colgate, sa chevelure en vaudrait une autre chez Cadoricin et je pense qu’il pourrait sûrement en réaliser une troisième chez Éminence.

Il tient à la main une casquette plate américaine, bleue à visière blanche.

— C’est toi qui m’as demandé, M’sieur ?

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