Frédéric Dard - De « A » jusqu’à « Z »

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De « A » jusqu’à « Z »: краткое содержание, описание и аннотация

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Mes funérailles étaient prévues pour dix heures, mais dès neuf heures, la maison était déjà pleine de gens. Tout le monde pleurait, ce qui me touchait beaucoup. Sur les faire-part on avait précisé « ni fleurs ni couronnes », histoire de ne pas mettre les copains dans les frais, mais, nonobstant cette recommandation, la plupart des assistants s'annonçaient avec des gerbes, des couronnes, des coussins d'œillets, des croix en roses et autres joyeux présents. Oui, il faut vraiment mourir pour mesurer le degré de sa popularité. J'en étais tout ému. Mais quand j'ai vu radiner le Gros, beau comme une pissotière repeinte, dans un complet noir, avec une chemise vraiment (et très provisoirement) blanche, soutenu par Alfred le coiffeur, mon cœur m'est remonté dans le gosier.

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— La plaque de mon talon ne tient plus bien, tu vas essayer de l’arracher.

— Et après ?

— Ce que tu es avide, Béru ! Eh bien ! après je ferai glisser ma main droite le long du tuyau jusqu’à toi.

— Et après ?

— Après, utilisant la plaque usée comme une lame, tu essaieras de trancher la corde qui me lie à ce tuyau. Lorsque j’aurai une main libre, le reste ne sera plus qu’un jeu d’enfant…

— Jeu d’enfant, mon chose ! rouspète le Suspendu. Tu crois que tu pourras franchir cette p… de porte de fer avec le verrou qu’est tiré à l’extérieur !

— Écoute, Enflure, clamé-je, pour l’avenir te reporter à ton marc de café habituel. Chaque chose en son temps.

Si vous me voyiez, les gars, vous téléphoneriez dare-dare à M. Bouglione pour qu’il m’engage dans un numéro de contorsionniste. Faut être athlète complet comme le pain du même nom pour se permettre ça ! Oh ! pardon. En quatre mouvements, je hisse mon talon au niveau de la pogne bérurienne.

— Tu peux saisir la plaque ?

— Ça y est.

— Tiens-la bien, je vais donner une secousse pour l’arracher.

Un vrai étau, la paluche de mon Gros.

— Ça y est, elle m’est restée dans les doigts.

— Surtout, ne la lâche pas ou sinon je ne te parlerai plus de huit jours ! Attends, je m’approche.

Dieu est venu faire une virouze en Angleterre, faut croire, car en moins de temps qu’il n’en faut à un reporter sportif de la télé pour faire un pléonasme, je suis délié et je m’occupe du Mastar.

Cette ordure de Bijou m’a délesté de mon pétard, mais il m’a laissé mon ciseau à ongles pliant et c’est un jeu d’enfant que de délivrer l’Obèse. Il choit sur le sol en faisant un bruit de sac de blé tombant d’un grenier.

Nous nous massons longuement les poignets. Des marques violacées nous composent des bracelets à chaque avant-bras et nos doigts sont engourdis comme un boa qui s’est attrapé la queue et qui s’est mangé par inadvertance.

Le poste cesse de diffuser de la zizique et un speaker, plus solennel qu’une marche funèbre, annonce qu’il va nous mettre en rapport avec le Chisblik-Hall où se déroule la conférence à propos de Berlin.

Je me rue contre la lourde de fer à toute volée.

Il faut que nous sortions de là. Il faut empêcher coûte que coûte cette catastrophe !

Mais la porte ne tressaille même pas. C’est de la lourde costaude, en acier anglais, vous pensez ! Béru a beau se joindre à moi, ça ne lui fait pas plus d’effet que de la crème à raser sur un œuf.

— Si on aurait un levier ! dit l’Abominable.

Mais va-te-faire-considérer-chez-les-Helvètes ! Je me fouille à tout hasard. Et je ramène de ma poche arrière un chargeur de pistolet.

— Tu vas les cracher avec ta bouche ? ironise mon prestigieux collaborateur.

— Aide-moi à décortiquer ces balles, Gros.

— Pour quoi fiche ?

— On va récupérer la poudre. Passe ta blague à tabac, on la mettra dedans.

Aussitôt dit aussitôt fait. Les huit balles sont ouvertes, nous rassemblons la poudre dans la blague à tabac de caoutchouc du Gros. Je découpe un morceau de sa cravate limoneuse, j’en fais une mèche que je plonge à l’intérieur de la blague, je glisse le tout sous la lourde, près d’un gond, et j’enflamme l’extrémité de la mèche.

— Planque ta viande contre le mur, Béru, pour éviter les éclaboussures !

Nous nous jetons dans un angle du cellier. Un moment s’écoule, interminable. Rien ne vient.

— La mèche s’est éteinte, fait le Gros, attends, je vais la rallumer.

Il se redresse et s’approche de la porte. À cet instant il se produit un badaboum terrible. Béru pousse un grand cri. Il est noir comme ces petits ramoneurs qu’on voit sur les cartes postales savoyardes. Un éclat de métal lui a écorché le front. Ça saigne un peu, pas trop, pourtant. À part ça, ça boume.

Ça boume même d’autant plus mieux que le gond a été disloqué et qu’il nous est possible de sortir.

Ce sont deux forcenés qui galopent le long de King’s Road. L’un est gros et mâchuré, l’autre est beau (merci) et tient un poste à transistors en main.

Tout en courant vers l’Hillman, je suis le déroulement de la conférence. Le speaker nous parle de l’assistance, des gars avec des casques d’écoute pour les traductions. Il nous dit que les secrétaires prennent place dans un box vitré où elles peuvent malmener leur clavier sans gêner l’assistance. C’est le délégué amerlock qui monte à la tribune.

— Un téléphone ! Vite, vite ! glapis-je.

Nous bombons (glaçons, caramels) dans Armstronguejohns. Un bureau de poste ! Je m’y rue. Je demande le Yard de toute urgence.

Je parle avec l’accent, mais Scotland Yard est un mot international qui veut dire poulardin en anglais. La préposée, époustouflée par ma précipitation, me demande the house-poulmen.

— Passez-moi le Chief Inspector Mac Heusdress ! dis-je au standardiste.

Une veine. Mac est là. C’est un collègue très gentil auquel j’ai eu affaire dans l’histoire des faux dollars de l’ambassade de Circoncie. Je lui crache le morcif en vitesse. Et il raccroche sans même dire merci.

— Où qu’on va ? s’inquiète Bérurier.

— Hartford Street. En faisant fissa, on arrivera peut-être à temps pour coiffer la bande !

Qu’ai-je la joie d’apercevoir dans le hall de l’hôtel où est descendue la délégation française ? La mochetée qui nous a reçus et assommés naguère dans la maison d’Armstronguejohns.

Elle ligote un magazine dans le hall. Je la désigne à l’Énorme.

— Occupe-toi de madame, Bonhomme. Moi, je vais à l’établi.

— Mister Maurin ? m’enquiers-je auprès du portier.

— C’est la chambre 204, au second.

Je me farcis l’ascenseur. Toc-toc.

Je frappe d’un index léger de larbin stylé. Maurin s’y laisse prendre.

— Go in ! qu’il dit.

J’entre. Bijou est là, face à un grand jeune homme que je reconnais pour être celui de la photo. En me voyant, Bernard pousse un cri de trident.

— Deuxième résurrection de l’increvable ! fais-je.

Mais je cesse de rigoler en voyant surgir des pétards dans les mains de ces messieurs. Moi, bonne pomme, j’arrive les pognes vides, comme un Écossais convié à un pique-nique, avec pour toute arme un poste à transistors.

Dans un laps de temps extrêmement bref, je me dis que ces zouaves ne feront usage de leur pétoire qu’à la dernière extrémité, car cela donnerait l’alerte. Conclusion, je peux risquer le paquet, leur hésitation à défourailler constitue mon unique chance.

Je balance le poste dans la bouille de Maurin, puis je m’élance bille en tête dans l’estomac de Bijou. Il culbute dans la piaule, les quatre fers en l’air. Sur la moquette, son sonotone tombé de ses portugaises grésille comme un hanneton en train de crever.

J’aimerais bien ramasser son feu, lequel gît à deux pas de moi, mais la voix de Maurin s’élève :

— Un geste et vous êtes mort !

Ce geste, je le fais pourtant. Préparez des médailles, les gars, elles sont bien méritées.

— Tu peux entrer ! lancé-je en direction de la lourde.

C’est imparable : Maurin regarde vers l’entrée. Quand il tire, c’est trop tard : il a déjà pris mon paquet de phalanges à la pointe du menton et il tombe à genoux. Je le finis d’un coup de tatane dans la tempe, puis je m’occupe de Bijou. Une manchette japonaise, une clé anglaise (vu que nous sommes à Londres) et un caramel du pont d’Isigny et monsieur oublie le prénom de Napoléon I er. Pendant ce Trafalgar miniature, la radio n’a pas cessé de marcher dans la chambre.

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