Frédéric Dard - De « A » jusqu’à « Z »

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De « A » jusqu’à « Z »: краткое содержание, описание и аннотация

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Mes funérailles étaient prévues pour dix heures, mais dès neuf heures, la maison était déjà pleine de gens. Tout le monde pleurait, ce qui me touchait beaucoup. Sur les faire-part on avait précisé « ni fleurs ni couronnes », histoire de ne pas mettre les copains dans les frais, mais, nonobstant cette recommandation, la plupart des assistants s'annonçaient avec des gerbes, des couronnes, des coussins d'œillets, des croix en roses et autres joyeux présents. Oui, il faut vraiment mourir pour mesurer le degré de sa popularité. J'en étais tout ému. Mais quand j'ai vu radiner le Gros, beau comme une pissotière repeinte, dans un complet noir, avec une chemise vraiment (et très provisoirement) blanche, soutenu par Alfred le coiffeur, mon cœur m'est remonté dans le gosier.

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Ça le calme un peu.

— Oh ! vraiment ?

— Oui. Et je vous prie de croire que ça barde, d’ici quelques heures tout risque d’être solutionné. Vous avez des nouvelles de London ?

— J’ai reçu un coup de fil voilà un quart d’heure. Maurin est toujours à son hôtel. Il est malade et on a fait venir un docteur. Il s’agit d’une grippe. Le climat britannique ne lui réussit pas, à ce qu’on dirait.

— Je lui ferai bientôt administrer de l’antigrippine.

— Vous croyez qu’il est mouillé dans l’affaire ?

— Et comment ! Je m’excuse, patron, mais je dois filer.

Fort irrévérencieusement, je raccroche. Béru, comme par hasard, débouche de l’ascenseur hydraulique.

Il sifflote, détendu comme un homme ayant accompli sa tâche.

— Regarde, fait-il en brandissant sa paluche éléphantesque sous mon nez, à force de tabasser ton client, je me suis fait plein d’esquimaudes sur les doigts.

— Mets-les dans un igloo pour qu’elles ne prennent pas chaud, plaisanté-je avec cet humour dont je ne me dépars jamais et que je glisse sous mon traversin pour dormir. Et arrive !

— On va chez Bijou ?

— Tu es mieux qu’un flic ; tu es un devin.

La villa Montmorency, tout le monde la connaît. Ceux qui ne la connaîtraient pas n’auraient qu’à s’acheter un plan de Paris. C’est une espèce de banlieue résidentielle à l’intérieur de Paris. Une ville de vacances dans la capitale.

Des maisons luxueuses, des jardins aux pelouses ratissées comme le tapis d’une table de jeu, et surtout un silence particulier, riche et confortable.

Le gardien, ou plutôt l’un des gardiens de la villa, nous désigne la résidence de Bijou. C’est une maison imposante, drapée de lierre, avec une grille peinte en noir et des allées saupoudrées de gravier rose. Nous sonnons, il y a un moment de silence, puis un parlophone se fait entendre dans le pilier soutenant la porte.

— Oui ? fait une voix.

— M. Bernard, s’il vous plaît.

— Monsieur est en voyage.

— Qu’à cela ne tienne, nous parlerons à son personnel.

— De la part ?

Le Gros qui est dans ses jours d’impatience mugit dans la grille du parlophone :

— Ouvrez cette b… de porte et faites pas tartir ! Police !

La porte, commandée à distance, s’ouvre. Le silence est revenu sur la cité douillette. Seuls des oiseaux bruyants font un ramdam de tous les Zeus dans les arbres. Nous remontons cavalièrement l’allée qui ne l’est pas. Un larbin réprobateur, en gilet rayé et futal noir, nous attend dans l’encadrement de la porte. Il regarde venir Bérurier avec une moue haultement méprisante, mais Benne-Hure s’en fout comme de son premier blanc-cassis.

— Messieurs ? interroge le dignitaire de l’ordre du pot de chambre et du plumeau réunis.

— Salut, mec, dit cérémonieusement Bérurier, alors, ton singe n’est pas là ?

— Non, monsieur, rétorque le valet de chambre.

— C’est bien vrai, ce mensonge ?

— Je vous en prie ! se rebiffe le chevalier de la balayette.

Mais Béru n’est pas disposé à se laisser chambrer.

— Ta gueule, esclave ! fait-il.

Le larbin se rabat alors sur le valeureux commissaire San-Antonio, l’homme sans lequel le patin-fignolé-princesse ne serait pas ce qu’il est.

— Vous pouvez me prouver que vous appartenez bien à la police ? demande-t-il en faisant une bouche comme l’estuaire d’un œuf.

— Voilà ! le satisfais-je. Où est votre patron ?

— Il est parti en voyage…

— Quand et pour où ? insisté-je.

— Il y a une heure à peine et pour Londres.

Je regarde le Gros. Voilà qui est intéressant.

— Comme ça se trouve ! ricane l’Abominable.

— Vous avez son adresse à Londres ?

Confusément, j’espère qu’il va me dire que Bijou se trouve dans Hartford Street, mais j’en suis pour mes frais.

— Il habite une maison dans la banlieue. Monsieur déteste les hôtels.

— L’adresse ! tonné-je.

— Si vous voulez bien entrer.

Il nous guide dans le bureau du pétroleur et se met à compulser un répertoire.

— 18, King’s Road à Armstronguejohns.

Je prends note. Le larbin, de plus en plus réprobateur, nous toise du haut de sa morgue.

— Vous permettez, mon cher ami, dis-je en m’asseyant au bureau et en commençant d’ouvrir les tiroirs.

— Monsieur le commissaire a certainement un mandat de perquisition, fait l’escogriffe d’un ton judas.

Heureusement, le précieux Béru m’évite de répondre.

— M. le commissaire a tous les mandats que tu peux rêver, mon pote, y compris des mandats d’amener.

J’inventorie les nombreux tiroirs du burlingue ministre ; plus ceux d’un secrétaire.

Je trouve bezef. Enfin, rien que du bon aloi : des contrats, des lettres, etc.

Le larbin me fixe comme si j’étais la statue de la Liberté en maillot de bain.

— Vous pouvez disposer, fais-je. Je proclame le huis clos.

Il sort, mécontent, et Béru lui claque la lourde aux miches.

— Dis voir, murmure mon Enflure préférée, si jamais y a maldonne et que le Bijou soit blanc comme un cygne, ça va faire du dégât pour notre avancement.

Je commence à le penser aussi. Un peu arbitraire cette perquise. Et avec le valet de chambre pétardier, je suis certain qu’il y aura des suites.

Je contemple la pièce luxueuse, meublée Louis XVI (avec fenêtre à guillotine) en me demandant si je ne ferais pas mieux de vendre des machines à traire les fourmis plutôt que de faire ce métier, lorsque mon regard avide tombe sur une eau-forte représentant le Serment du Jeu de Bâle, par Letrhoude. Alors que tout est impec dans cette pièce, l’eau-forte est un peu de traviole.

Je la montre à Bérurier.

— Tu remarques ?

— Le tableau est de guingois ?

— Ouitre.

Il s’en approche et le soulève. Planque classique : derrière le cadre se trouve une petite porte métallique : celle d’un coffre mural. Je biche mon sésame, mais la serrure de cette tirelire s’avère récalcitrante. Il faut lui parler à la troisième personne, à cette chichiteuse. Mince de turf. Quand je vous répète que je devrais monter un petit atelier de serrurerie. L’enseigne ? « La Clé des Champs ». Elle finit par s’ouvrir tout de même, la petite gueuse. Les serrures, c’est comme les jeunes filles : faut pas les brusquer et y mettre le temps.

Ça s’ouvre. Une niche de maigre dimension s’offre à nos regards curieux et à nos mains préhensives. Je plonge ma dextre et je ramène une forte enveloppe rebondie. En parfait imitateur, Béru fourre ses francforts dans le trou et retire des enveloppes liées ensemble par une forte agrafe. J’ouvre la mienne, il ouvre les siennes.

La mienne contient des devises étrangères : dollars, livres, francs suisses, pesetas. Il y en a pour beaucoup de francs français.

Celles de Béru contiennent des lettres.

— Petit cachottier, qu’il murmure le Gros en me défrimant façon père Duval (de Grâce).

— Pourquoi cachottier ?

— Tu m’avais pas dit que tu bouffais de ce pain-là !

Je m’emporte (c’est pas que je sois léger, c’est qu’au contraire je suis très fort).

— Écoute, Catastrophe Permanente, tu n’as pas tellement de facilité dans l’élocution, si en plus tu te mets à jacter de façon sibylline…

— Je cause pas avec une sébile, se rebiffe le Puissant. Assez de baratin. San-A., ce que je lis suffit à m’édifier.

— Tu parles d’un édifice !

Il me fourre devant les vasistas une lettre déployée.

Alors, mes chers et loyaux amis, les crins du délicat San-A. adoptent la position verticale et son cervelet décrit un tour complet sur lui-même. La lettre en question est de moi ! Vous lisez bien ? De MOI, commissaire San-Antonio, fils unique et préféré de Félicie. Et son texte me fait monter au front le rouge de la honte, le blanc de la rage et le bleu d’Auvergne. Jugez plutôt :

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