Frédéric Dard - De « A » jusqu’à « Z »

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De « A » jusqu’à « Z »: краткое содержание, описание и аннотация

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Mes funérailles étaient prévues pour dix heures, mais dès neuf heures, la maison était déjà pleine de gens. Tout le monde pleurait, ce qui me touchait beaucoup. Sur les faire-part on avait précisé « ni fleurs ni couronnes », histoire de ne pas mettre les copains dans les frais, mais, nonobstant cette recommandation, la plupart des assistants s'annonçaient avec des gerbes, des couronnes, des coussins d'œillets, des croix en roses et autres joyeux présents. Oui, il faut vraiment mourir pour mesurer le degré de sa popularité. J'en étais tout ému. Mais quand j'ai vu radiner le Gros, beau comme une pissotière repeinte, dans un complet noir, avec une chemise vraiment (et très provisoirement) blanche, soutenu par Alfred le coiffeur, mon cœur m'est remonté dans le gosier.

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— Autre chose, c’est bien entendu le même type qui t’a demandé de tuer ma mère ?

— Oui.

— Ma parole, tu travailles au forfait, si je puis dire.

« Et tu as également buté la petite Duchemin ?

Il sourcille. Étant donné la situation dans laquelle il est enfoncé, je ne vois pas pourquoi il se mettrait à faire des cachotteries. Il sait que tout est fini pour lui et en dur endurci, il a la philosophie de l’échec.

— Non, je connais seulement pas ce nom-là.

— Tu veux que je te le fasse connaître ! propose le Gros en lui refilant un coup de tatane dans le baigneur.

— Dites à vot’ bulldozer de se ménager, ronchonne le tueur. Si ça vous fait réellement plaisir, je vais vous dire banco, c’est moi qu’a buté la gonzesse en question. Et pourtant c’est pas moi.

Après tout, songé-je, n’est peut-être pas lui. L’homme qui remplace le D.D.T. n’a pas le privilège de l’assassinat.

— Comment s’est opéré l’assassinat de Carlier ?

— J’avais entendu causer de lui par cet enviandé de Pierrot-Gourmand. Je lui ai bonni des vannes comme quoi je devais brader un stock de machines et que s’il me présentait y aurait un bouquet pour lui. le Pierrot ne m’a donc pas chambré. Il n’a effectivement joué qu’un rôle d’entremetteur dans le meurtre.

— Après ?

— On a été le chercher dans un bar où il fréquentait. Pierrot nous a mis en cheville puis il s’est tiré. Moi, j’ai raconté une salade à ce mec pour l’embarquer jusqu’à Saint-Cloud. Je lui ai raconté que les machines étaient planquées dans un caveau du cimetière et cette truffe m’a aidé à l’ouvrir. Ensuite, je lui ai fait ses obsèques, quoi !

— Tu te fais appeler Carville ? dis-je.

— Dans la clandestinité, rigole l’aimable trucideur.

Un coup de semelle signé Béru lui ôte le sarcasme des lèvres. Il y a une minute de silence, comme lorsqu’on règle le gaz sous l’Arc. Quelque chose de bizarroïde tournique sous ma coiffe. Je suis frappé par un détail insolite. Comprenez s’il vous reste suffisamment de cellules grises : l’homme machiavélique qui a voulu ma mort a chargé Casati de tuer Félicie. Il l’a fait à la suite de l’article, parce qu’il croyait vraiment que j’étais out et que ma brave femme de mère savait des choses nuisibles pour sa santé. Or, quelques heures après l’exécution d’Adèle (qui était supposée être Félicie) le même homme a annoncé au tueur qu’il pourrait coller la carcasse de Carlier dans notre caveau parce qu’il avait l’impression que Lazare avait fait école ! Donc, à ce moment-là, il savait que je n’étais pas canné. Et il l’ignorait au moment de la mort d’Adèle. Intéressant, non ? Le personnage est revenu de son erreur entre l’assassinat d’Adèle et celui de Carlier. Or, au lieu de me désigner au pistolet de Casati, il ne s’est plus occupé de moi. À quatre reprises on a essayé de me tuer. On a foutu le feu à ma baraque, on a dessoudé Adèle. Et, brusquement, je cesse d’intéresser. Voilà du mystère de la bonne cuvée, vous ne pensez pas ?

Je vois sur vos vitrines que vous ne pensez pas. C’est congénital chez vous. Ah ! vous n’êtes pas des roseaux, mes pauvres mecs !

— Ben quoi, reproche l’Énorme, tu lui causes plus ?

Je reviens à mon mouton.

— Tu connais un certain Maurin ?

— Non.

— Sûr ?

— Certain.

Je lui tends la photographie représentant Virginie et son fiancé.

— Et ces gens-là ?

— Jamais vus.

— On t’a jamais parlé d’une machine à écrire qui serait d’un genre un peu… particulier.

— Non plus.

— Écoute, tranche le Gros, je trouve que depuis un moment cet affreux ne sait plus rien. Tu penses pas que je pourrais y redonner un peu de jus de mémoire ?

Avant d’avoir obtenu mon accord verbal, voilà mon puissant Béru qui empoigne Casati, le remet sur ses cannes, et lui tambourine la calebasse contre la cloison jusqu’à ce que ça produise des étincelles.

— Arrêtez, quoi ! se lamente le tueur. Puisque je vous dis que c’est classe.

Je touche l’épaule du Gravos.

— Ne le finis pas, j’ai encore à lui parler.

En maugréant, le Pharamineux lâche son os, de très mauvais poil.

— Mon petit Casati, fais-je, Il ne te reste plus qu’à me donner le signalement du brave homme qui s’est assuré tes services.

Il a un faible sourire édenté et tuméfié.

— Ça m’étonnait que vous ne me le demandiez pas, dit-il.

— Eh bien ! tu vois, il ne faut jamais s’étonner trop vite ; fais-moi une belle description en technicolor, j’aime.

— Facile. C’est un petit vieux.

— Un petit vieux !

Je trouve assez inattendu ce départ. En général, un monsieur qui en paie un autre pour trucider ses contemporains se conçoit sous un aspect plus fringant.

— Un petit vieux comment ? insisté-je.

— Déplumé, pas grand, à moustache, avec des lunettes d’or et un sonotone.

Je suis tellement baba, en reconnaissant le signalement caractéristique de Bijou, qu’en me voyant, un pâtissier m’arroserait de rhum. Car y a pas d’erreur, mes frères : seul le Bijou des familles peut correspondre à cette description.

— Et il crèche où ?

— Je ne sais pas. C’est toujours lui qui m’a contacté.

— Vu, ça sera tout pour l’instant, fiston. Oh ! pardon, j’oubliais.

Je prends mon temps et je lui place une droite au menton si mahousse qu’elle le soulève de terre. Je devais bien ça à la mémoire de ma pauvre Adèle, non ?

Ce tordu s’écroule comme un tas de linge sale et je fonce au placard secret afin d’aller bavarder avec ma petite Marion jolie.

Elle est déprimée, la pauvrette, depuis des heures qu’elle mijote dans ce réduit.

Je m’installe sur le bat-flanc, à ses côtés.

— Dis, chérie, j’attaque, tu ne m’avais pas dit que ton Bijou était un redoutable malfaiteur !

Elle en ouvre des gobilles format boules de verre pour filets de pêcheurs.

— Quoi !

Je lui fais alors un très rapide mais très complet résumé de ce qui précède et elle m’écoute comme une petite fille bien sage à qui on bonnirait pour la first fois l’histoire angoissante et passionnante du Chaperon Rouquinos. Lorsque je me tais, Mlle Dessous-Troublants secoue la tête.

— C’est de la fumisterie ou une erreur, assure-t-elle. Bijou, un malfaiteur ? C’est même risible. Enfin, quoi, vous l’avez vu ! C’est plutôt le genre pigeon.

— En effet. Mais dans mon p… de métier j’ai appris à me défier des apparences. Son adresse, je te prie…

— Il habite à Auteuil, villa Montmorency.

— Sa situation de famille ?

— Il est marié à une étrangère qui vit en permanence sur la Côte.

— O.K. ! fillette. Je vais aller causer au monsieur. Il était chez toi lorsque je t’ai alpaguée, hein ?

— Oui, mais il a dû en repartir depuis. Je vous jure que vous faites fausse route, m’sieur le commissaire. C’est un vrai navet, ce bonhomme.

— Il s’appelle Bernard, je crois me rappeler ?

— Oui.

— À bientôt, trésor.

— Dites donc, je vais moisir ici longtemps encore ?

— Jusqu’à ce que cette histoire soit éclaircie, fais-je en m’éclipsant.

Comme je refais surface (le placard secret se trouve au sous-sol), le standardiste me hèle.

— Le patron vous cherche, m’sieur le commissaire.

— Passez-le-moi au fil, je suis pressé.

Il est un tantinet ronchon, le Dabuche. Je le néglige et rien ne lui est plus désagréable.

— Eh bien ! San-Antonio, j’espère toujours votre visite.

— Je suis sur les dents, patron, c’est l’hallali.

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