Frédéric Dard - San-Antonio chez les « gones »

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San-Antonio chez les « gones »: краткое содержание, описание и аннотация

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Si vous avez des enfants et si vous êtes tatillons sur leur éducation, je ne vous conseille pas de les envoyer à l'école de « Grangognant-au-Mont-d'or ».
Et cela pour deux raisons : la première est que ce paisible village de la région lyonnaise est actuellement le siège d'un drame qui bouleverse toute la France : les « gones » y disparaissent les uns après les autres et l'on assassine les maîtres d'école.
La deuxième raison est que le nouvel instituteur a pour nom Bérurier ! Je ne vous en dis pas plus !

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— T’es pas louf ! éructe Sa Majesté. Tu m’as traversé le tympan !

— Tu pourras mieux entendre. Écoute, tu vas demander où habite M me Soubise. Tu vas aller chez elle. Tu trouveras son larbin et tu lui demanderas deux choses : primo, pourquoi il ne me répond pas au bigophone ; deuxio, le numéro d’immatriculation de la voiture. Et tu me rappelles ! Le tout en moins de temps qu’il n’en faudra au directeur de la police pour signer ta destitution, tu entends ?

— D’accord, bredouille l’Immonde, je te rappelle…

Il va pour raccrocher.

— Et tu me rappelles où, hé, tomate éclatée ?

— C’est vrai ça, je te rappelle où ?

Je lui file le numéro que me souffle Javer et je raccroche. Je me plonge alors dans une méditation qui doit être très respectable si on se réfère au… respect dont fait preuve l’inspecteur.

Le point s’impose. Je déballe mes sextants et je me perds dans des calculs tellement profonds qu’une équipe de spéléologues n’en verrait pas le bout. Résumons. Dans Shakespeare, qui est ce qu’il est, mais qui savait raconter une histoire, il y a toujours dans le milieu d’icelle un petit dégourdi qui vient donner un petit digest de ce qui précède :

Dans un village du Rhône, deux écoliers disparaissent et leur instituteur est égorgé. Le valeureux San-Antonio se penche sur le problème. Il trouve une photo porno dans un cartable d’écolier. Cette image licencieuse provient de chez une ancienne chanteuse retirée qui habite le village. La dame reçoit toute une équipe de douteux habitant Lyon. On balance une grenade dans l’école. Au cours de la soirée, le plus douteux des douteux de Léo reçoit un coup de tube et décide de rentrer. Il propose à tout le monde de le suivre. Au début, la mère Léocadie refuse, mais Ambistrouyan lui chuchote quelques mots à l’oreille et elle accepte. À noter qu’Ambistrouyan a deux chardons à son grimpant. Nous festoyons mornement dans un cabaret aussi joyeux qu’une conférence sur les engrais azotés, puis la vieille et moi décidons de rentrer.

Je m’arrête quatre minutes dans une pharmacie de nuit pour lui acheter un médicament. Pendant ce temps, quelqu’un se l’assaisonne en lui enfonçant un robuste tournevis dans le dos. Je découvre la plaisanterie et me rabats dare-dare à la Sûreté. Pendant que je mets mes collègues au parfum, un type qui a dû nous filer vole l’auto et son sinistre chargement. Je téléphone chez M me Soubise pour avoir le numéro d’immatriculation du véhicule. Son larbin me dit d’attendre un instant, mais il ne réapparaît plus.

Voilà de quoi rire et s’amuser en société, hein, mes poulettes ? Pour de l’histoire à point d’interrogation, c’est de l’histoire à suspense, avouez !

Je reprends le bignou et je dis à la postière sans époux de me resonner le 69.

Elle maugrée, puis m’agrée.

— Il est toujours décroché, annonce-t-elle enfin.

— O.K., mon petit cœur, allez vous remettre dans vos jolis draps et rêvez de moi à votre guise.

— Ça n’a pas l’air d’aller rond, hein ? remarque finement Javer.

Je secoue ma ravissante tête, celle qui a fait se retourner tant et tant de dames.

— Dites d’ores et déjà à la Routière de rechercher une voiture anglaise noire, de type démodé.

Il est vrai que ça n’est pas un signalement car, les modèles sport exceptés, en sortant de l’usine une voiture british a déjà l’air d’avoir dix ans.

Il lance l’appel. Un silence délicat pèse maintenant sur nous, comme de la cuisine à l’huile sur le foie d’un hépatique.

CHAPITRE VII

Une demi-heure passe, dans de la fumée de gauloises et des remugles de beaujolais. Javer est allé rejoindre son collègue dans la pièce voisine. De temps à autre, le bruit d’une mandale ponctué d’une plainte coupe la paix nocturne de la maison. Enfin un grésillement se fait entendre. La voix de l’agent Gradubide gazouille :

— On demande le commissaire San-Antonio.

— Envoyez ! dis-je.

C’est Béru.

Il a dû se dégriser, l’air de la nuit et les rince-cochons aidant.

L’organe a retrouvé un timbre qui, s’il rappelle encore le débordement d’un égout, laisse bien augurer de ses facultés intellectuelles.

— Je suis chez la vieille, fait le Gravos.

— Alors ? Pourquoi son larbin m’a-t-il laissé en rade au bout du fil ?

— Parce que lui aussi était au bout du fil, se marre Béru.

— C’est-à-dire ?

— C’est-à-dire que quand c’est que j’suis arrivé ici, j’ai trouvé môssieur accroché à la suspension du salon par une corde.

— Pendu ! meuglé-je.

— Jusqu’à ce que mort s’en a suivi, affirme Sa Majesté, qui connaît les formules sacramentelles !

— Mais… Enfin, bon Dieu, explique-toi !

— Qu’est-ce que je pourrais expliquer ? Y avait de la lumière, la porte était ouverte. J’entre, j’aperçois le bonhomme pendu.

« Le lustre était tout de traviole et une chaise renversée se trouvait sous lui.

— Suicide ?

— Ça m’en a tout l’air…

— Alors ce vieux crabe serait canné d’un coup de téléphone ? dis-je.

À l’autre bout, le Gravos se gondole, ce qui fait des bulles dans l’appareil.

— Un coup de téléphone, quand tu le prends sur la théière, gars, ça te ramollit les méninges…

— T’es certain qu’on ne lui aurait pas donné un coup de main pour s’accrocher au lustre ?

— Je peux pas te le dire. A priori, ça n’en a pas l’air, mais des fois que c’en a la chanson…

Je sursaute :

— Tu ne m’as pas dit que la porte était ouverte quand tu es arrivé ?

— Fectivement.

Voilà qui est intéressant. Lorsque j’ai sonné le larbin, il pionçait. La maison était close. S’il s’était suicidé, il n’aurait pas ouvert la porte avant de le faire…

— Qu’est-ce que je fais ? s’inquiète l’Enflure.

— Tu t’installes at home jusqu’à nouvel ordre. Je t’enverrai du monde, fils.

— Vu !

Et il éructe. Je me grouille de raccrocher. Javer réapparaît, le masque éclairé d’un feu intérieur qui le fait ressembler à Vulcain.

— Du neuf ? demande-t-il en essuyant son magnifique front de taureau.

— Oui, le domestique de la vieille s’est suicidé !

Il pousse une triste mine, Javer !

— Ça va être notre fête, décidément, murmure-t-il. Déjà qu’on a été assaisonnés par les journaux de Paris avec les mystères de Grangognant, maintenant qu’en voilà un de plus…

Pendant qu’il se lamente, je potasse à nouveau un annuaire du bigophone. C’est toujours le numéro de bignou de Léocadie Soubise que je cherche, mais cette fois, c’est celui de son adresse à Lyon qui m’intéresse. Cette digne dame créchait près du parc de la Tête-d’Or, le quartier urf de la ville. Je compose les six numéros, mais la sonnerie ne résonne qu’à deux reprises et c’est la Chinoise des Japonais absents qui me répond. Elle m’explique que M me Soubise est à la campagne et que je dois appeler le 69 à Grangognant.

Je réponds : « Merci bien, c’est très intéressant », et je convoque toute mon énergie pour une enquête dont le moins qu’on puisse en dire est qu’elle n’est pas piquée des vers à soie.

— Que décidez-vous ? demande Javer.

Je me gratte la nuque.

— Est-ce la proximité du lac du Bourget ? murmuré-je, toujours est-il que je me sens lamartinien en diable. « Ô temps, suspends ton vol ! » Faites exactement comme si je ne vous avais rien dit, cher ami !

— Mais…

— À midi je serai de retour pour une conférence avec le boss ; mais jusqu’à ce moment-là, je conserve les pleins pouvoirs…

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