Frédéric Dard - Faut être logique

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Vous croyez aux fantômes, vous ?
Moi, non plus !
Seulement Béru y croit, lui. Et quand le Gros doute de ses sens, il fait appel à mon bon sens… Faut être logique !
On m'a toujours appris à l'école que la vérité sortait du puits. Eh bien ! moi, j'y suis descendu, dans le puits. Et, en effet, j'ai trouvé la vérité… Elle avait une drôle de bouille !

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Vous allez m’objecter, en bons cartésiens que vous êtes, que le criminel est peut-être doté d’une force de caractère peu commune ! Qu’il a su dominer son émotion, sa panique.

Eh bien non, ayez un peu confiance en votre San-A., bande de crêpes. J’ai toujours joué cartésiens sur table avec vous, non ?

Si je vous jure, sur la tête de ma Félicie, présente à mon échec, hélas, que je les observais bien, que je les scrutais, les sondais, les vivais et que je suis certain de ce que j’avance, vous pouvez me croire !

Je suis battu ! Oh, rassurez-vous, je vais sauver la face, m’en tirer par des blablateries. Toujours ces bons mots qui nous font tant de bien ! Cette belle poudre aux yeux verbale, suprême refuge des vaincus.

Tandis que mes convoqués cernent Dauvers, l’interrogent et interrogent les infirmiers à son propos, le Gros me chope l’aileron.

— Mande pardon, mon commissaire, dit-il, c’était ça votre coup de théâtre annoncé à l’extérieur ?

Je m’apprête à lui broder un joli travail de salive susceptible de préserver mon standing des atteintes de l’échec, lorsqu’on se met à klaxonner ferme sur l’esplanade. Une voix ponctue :

— Il y a quelqu’un !

Je dresse la tête.

M’man, qui se tient devant la fenêtre, regarde au-dehors, et annonce gentiment :

— C’est un monsieur avec une Frégate noire.

CHAPITRE II

M rLarnacq, le notaire, pénètre dans la chambre.

— C’est le château de la Belle au Bois dormant, ici ! dit-il.

Je m’approche de lui en souriant.

— Vous trouvez, maître ? dis-je, et je lui désigne le squelette sur le plancher.

En apercevant ce macabre jeu de construction, le tabellion blêmit.

— Oh ! quelle horreur ! dit-il pincé.

Il arrache ses lunettes pour les peau-de-chamoiser à tout-va.

— Où avez-vous déniché cette affreuse chose ?

— À la Faculté de Médecine de Paris, dis-je.

— Quelle idée d’amener ça ici !

— Je voulais faire un test, cher maître.

Il regarde autour de lui, ne voit pas les assistants et demande :

— Le fermier n’est pas ici ?

— Si. Qu’est-ce qui lui vaut le plaisir de cette visite tardive ?

— Je venais parler affaires avec lui à la demande du propriétaire. M. Lachaise m’a annoncé que certains éléments nouveaux allaient donner une plus-value à son immeuble et que je devais marchander auprès d’Ambroise Parrey !

— Menteur ! crie une voix.

C’est Lachaise qui, surgissant de derrière les orgues, se plante devant son tabellion, poings aux hanches.

— Vous avez un fier toupet. C’est vous qui m’avez téléphoné tantôt en me demandant s’il se passait quelque chose de particulier au Franc-Mâchon. Je vous ai répondu en effet que la maison allait peut-être prendre de la plus-value, mais je vous ai recommandé de ne pas en souffler mot à Parrey !

Le notaire rechausse ses bésicles et bredouille :

— Oh ! monsieur Lachaise… Nous nous serons sans doute mal compris, je croyais qu’au contraire…

Je saisis Larnacq par le bras et le guide sans mot dire vers l’endroit où se trouve toujours le malheureux Dauvers. Le notaire tique tout d’abord sur le trou noir et béant, puis ses yeux vitrifiés, se posent sur le groupe dont le séquestré est le centre d’intérêt.

Bravo, San-Antonio ! Ah, certes, le hasard t’aide ! Mais comme tu lui prépares bien le terrain !. Quelle science, quelle prescience, quelle conscience !

Car voilà Larnacq (quel nom prédestiné, hein ? J’ai la main heureuse !) qui devient vert-poireau-bien-cuit, ses genoux qui fléchissent, ses lunettes et son dentier qui lui tombent du nez et de la bouche…

— Dauvers, balbutie-t-il. Oh ! non, c’est pas vrai… C’est pas vrai… C’est impossible !

Moi, pour mieux voir la réaction du gars, je suis allé me placer derrière le revenant, et d’une voix de gorge, ventriloquale, sans presque ouvrir la bouche, je laisse tomber :

— Assassin ! Assassin !

Le notaire s’écroule, en pleine syncope.

Alors je me tais. Mais une voix, plus faible, plus sépulcrale que la mienne, continue de marmonner :

— Assassin ! Assassin ! Assassin !

Je regarde et je vois ! À mon tour d’avoir les crins qui se hérissent : car c’est Vincent Dauvers lui-même qui, du fond de son néant, et commotionné par la vue de son « meurtrier », se met à le fustiger d’une pauvre voix lointaine :

— Assassin ! Assassin ! Assassin !

— Reprenez vos esprits, mon cher maître ! dis-je, non sans humour, car je pèse le mot esprit avec une balance de Roberval.

On l’a porté dans une pièce voisine et on lui a filé une casserole de flotte à travers la poire. Il s’ébroue. Comme il n’y a pas d’essuie-glaces à ses lunettes, celles-ci sont opaques. De plus, Béru, qui les lui a remises après sa syncope, les a posées à l’envers, ce qui donne au tabellion une expression bizarre.

Larnacq est agité d’un grand frisson. Pour une commotion forte, croyez-moi, c’est une commotion forte ! Des machins commak, ça vous ferait perdre sa raison à un gendarme. Il pousse des petits gémissements de chien-qui-demande-la-porte et soubresaute comme si on lui avait carré un courant à haute tension dans l’ognasse.

— Il ne s’agit pas de surnaturel, maître, poursuis-je en lui tapotant l’épaule comme à un copain. Vous avez cru tuer Dauvers, mais il n’est pas mort et il a vécu cinq ans au fond de ce trou…

Le notaire incrédulise :

— C’est impossible !

— Une fois de plus, la preuve est faite que ce mot n’est pas français, monsieur Larnacq.

Nous sommes seuls, Béru, lui et moi. Maintenant, il s’agit d’exploiter son désarroi mental pour l’accoucher à chaud.

Le Gravos allume une cigarette.

— Moi non plus, si on m’aurait dit qu’un mec pouvait exister tout ce temps-là dans un dargif de contrebasse [34] Il a voulu dire cul-de-basse-fosse, hein ? je l’aurais pas cru, admet Sa Majesté, et pourtant…

— Racontez-moi un peu comment ça s’est passé, attaqué-je.

— Je n’ai pas voulu le tuer, affirme le notaire. Il me faisait chanter, me menaçait. J’ai perdu la tête et lui ai porté un coup de tisonnier sur le crâne… Il est tombé. Il avait une grande plaie… Il ne bougeait plus. Je ne sentais plus battre son cœur…

— Alors, vous vous êtes souvenu du conduit, n’est-ce pas, mon bon maître ? Car les plans se trouvaient dans le dossier Franc-Mâchon à votre étude ?

— Oui. Un soir, je les avais exhibés à un architecte de mes amis qui se gaussait de l’architecture d’autrefois. C’est lui qui avait attiré mon attention sur ce qu’il appelait « un volume mort ».

— Vous connaissiez Dauvers ?

— Pratiquement pas. Lorsque son beau-père lui a permis d’occuper le Franc-Mâchon, il est passé prendre les clés à mon étude…

— Et alors ? m’enroué-je, intéressé.

— Le lendemain soir, j’ai été cambriolé…

— Par lui ?

— Oui, mais j’étais loin de m’en douter sur le moment. Pendant qu’il se trouvait chez moi, j’ai été appelé hors de mon cabinet. Il a vu le coffre, a étudié la combinaison, très simple en vérité, car c’était un très ancien modèle dont j’avais simplifié le système…

— Et il est revenu nuitamment pour le forcer ?

— Devant lui, j’avais accepté un dîner par téléphone. Il a vu que ma domestique était vieille, ce garçon se trouvait aux abois et il a joué son va-tout. Je dois dire cependant que j’ignorais sa situation à ce moment-là, et qu’après le vol, pas un instant l’idée ne m’est venue qu’il pouvait en être l’auteur… Je n’ai même pas parlé de sa visite aux enquêteurs, c’est vous dire…

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