Frédéric Dard - Faut être logique

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Faut être logique» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Faut être logique: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Faut être logique»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Vous croyez aux fantômes, vous ?
Moi, non plus !
Seulement Béru y croit, lui. Et quand le Gros doute de ses sens, il fait appel à mon bon sens… Faut être logique !
On m'a toujours appris à l'école que la vérité sortait du puits. Eh bien ! moi, j'y suis descendu, dans le puits. Et, en effet, j'ai trouvé la vérité… Elle avait une drôle de bouille !

Faut être logique — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Faut être logique», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Voilà brusquement le Gros qui se met à gambader comme un gosse éléphant qui vient de constater que sa trompe est aussi grosse que celle de son papa.

— Qu’est-ce que je causais ! Qu’est-ce que je causais ! triomphe le cher Mammifère. Tu vois bien, gros malin, que c’est le gendre à Lachaise qu’on a repêché au fond de ce p… de puits ! Ah, n… de D… de n… de D… je le savais depuis le début. Y te fallait une preuve par 69. Eh ben, tu l’as maintenant, dis, Commissouille de mes caires ! Tu vas peut-être plus le contester !

Je le conteste d’autant moins que je le constate. On congratule, on adule, on masse, on embrasse, on caresse, on presse Mathias. On lui dit merci, on le déclare génie, on l’acclame, on le claque, on le sacre. Il est le roi toutes catégories de la retouche. Infaillible comme notre sainte paire l’épate. Il a la main de Dieu dans son gant de velours. Pour le rouquin : hip hip hip, hourra ! Des collaborateurs comme lui méritent les fantastiques émoluments que la République Française lui octroie.

Car oui, c’est vrai, c’est sûr, c’est démontré : le revenant se nomme bel et bien Vincent Dauvers.

— Alors là, plus de doute, déclare Bérurier, l’homme qui a la cervelle en forme de morille déshydratée, c’est bien le docteur qui a fait le coup.

— Faut voir, le calmé-je.

— Voir mes choses ! réfute Sa Domination. On court embastiller Chkoumoune et je te promets de lui faire avouer son faux fret [30] Lisez forfait, merci. .

— Pas d’emballement, Gros. Pour l’instant, considérons-le comme étant innocent, et tenons compte de sa déclaration à propos des deux voitures stationnées sur l’esplanade du Franc-Mâchon.

— Tu te rends bien compte que c’est de la turbine de pensionnaires [31] J’ai cru entendre par là : « De la roupie de sansonnet ». s’indigne le Mahousse. Y a jamais eu deux bagnoles.

— Je suis moins catégorique que toi, Dieu merci. Et je pense à un truc, Béru…

— À quoi t’est-ce ?

— Où est passée l’automobile de Dauvers ? Ça doit être plus duraille à escamoter qu’un cadavre, une bagnole.

— Je vais téléphoner aux services des autos trouvées, dit-il. Mais ça ne change rien au cul-réhabilité [32] Lisez culpabilité… pour voir. du médecin. Il est allé à Bécasseville, il s’est mailloché avec le barbouilleur et lui a cassé la tronche. Ensuite, le croyant mort…

— Il s’est procuré un plan du château et a percé le mur afin de l’inhumer dans le conduit, conclus-je, non, vois-tu, Gros, c’est possible mais ça ne me convainc pas. C’était la première fois que le docteur allait dans cette propriété appartenant aux parents de sa femme. Psychologiquement, il n’aurait pas eu l’idée d’y escamoter le supposé cadavre.

— Si c’est pas lui, un autre l’a bien eue, cette idée, objecte le Pertinent. Alors pourquoi pas lui ?

On tourne en rond comme un chien qui court après sa queue.

CHAPITRE VI

Le mérite de l’été, c’est que les jours sont longs. On a bourré, semble-t-il, le plus de lumière possible pendant les deux plus longs mois. Ainsi, Poiray-l’Église, à cinq heures de l’après-midi, ressemble-t-elle à l’une des toiles les plus lumineuses de Corot. C’est presque de la plaine, un peu vallonnée toutefois. Il y a peu de forêt, de belles maisons grises, des champs à perte de vue (les habitants de la localité doivent tous devenir aveugles) et ça sent bon le blé coupé et la bouse fraîche.

Le gamin blond qui nous escorte, droit sur les pédales d’un vélo trop grand pour lui, est bronzé comme du pain chaud, la comparaison manque d’originalité, mais, vu le prix modique de cet ouvrage, j’espère que nous n’aurez pas le culot de me la reprocher. Il louvoie (comme disait Colbert) devant ma bagnole afin d’être certain que je ne vais pas le doubler. Son petit derrière mal culotté danse devant la corne de la selle. Enfin il s’arrête à l’orée d’un champ dans lequel un gros tracteur rouge fait des gros pets huileux.

— P’pa ! hurle le lardon en gesticulant.

Les pétarades du tracteur couvrent sa voix non muée, mais notre équipage a sollicité l’attention du personnage tracté qui pilote son gros zinzin en fumant la pipe.

Le cultivateur abandonne le sillon qu’il traçait dans les entrailles de la terre nourricière en vue de la moisson future, comme on l’écrivait à la page 123 d’un livre de lecture pour cours moyen première année, et se rabat sur nous. C’est un bonhomme entre deux âges, coiffé d’une casquette, dont un accroc sur le sommet laisse voir qu’il est brun, vêtu d’une veste de coutil beige. Il porte également un pantalon, afin, je suppose, de ne pas se coincer Coquette dans les trous du siège métallique. Ce pantalon est en velours verdâtre, comme tous les pantalons de cultivateur. L’homme a le front étroit, le nez busqué, le regard embusqué, la lèvre débusquée et une paire d’oreilles rougeoyantes.

Il coupe les gaz, saute de son cabriolet grand sport et touche la visière de sa gâpette. Il nous prend : soit pour les représentants de la maison McCormick, soit pour des polyvalents, soit encore pour les enquêteurs du Crédit Agricole venus étudier sa demande de prêt relative à l’achat qu’il envisage d’un appareil à rembourser les bœufs à tempérament, ce qui permettrait de leur restituer leurs fonctions de taureau lorsque besoin est, puis de les réemployer pour la culture sitôt terminées leurs vacheries. Moi vous me connaissez ? Je vois ça immédiately dans la prunelle filandreuse de M. Dalbuche.

— C’est à quel sujet ? demande l’homme en posant une main aussi cradingue que paternelle sur l’épaule aussi gracile que filiale du blondinet.

La scène attendrit Béru dont les origines rurales sont toujours présentes à l’esprit et à la paupière.

— On dirait un portrait d’Angélus Millet pour illustrer le Labourateur et ses enfants, remarque cet homme cultivé, pour qui la chose artistique n’a pas de secret.

J’en conviens d’un bref acquiescement.

— Je suis le commissaire San-Antonio, annoncé-je, conscient de ne pas travestir la vérité, je souhaiterais vous entretenir du Franc-Mâchon dont vous fûtes, si je ne m’abuse, le fermier pendant une certaine période ?…

— Oh, très courte, grommelle-t-il, y est arrivé quèque chose dans cette foutue bicoque ?

— Pourquoi ?

Il caresse rudement la joue de son fils, pressant la tête blonde contre sa veste.

— Oh, comme ça. Je m’étais toujours dit qu’un jour il s’y produirait des malheurs…

— Une sorte de prémonition, en somme ?

— Si vous voulez, consent-il sans enthousiasme, ignorant probablement le terme. Y avait en effet de la prémonition plein la baraque !

— Il y a cinq ans que vous en êtes parti, je crois ?

— Tout juste.

— Et vous y êtes resté ?

— Pas plus de sept à huit mois. C’était franchement pas tenable, j’ai vu le coup que ma vieille tournait la boule, sans compter les mômes qui n’osaient plus sortir dès la nuit tombée.

— À cause ?

— Ben, le fantôme ! Vous pensez : une maison où qu’on a pendu un homme et où qu’un musicien est mort, fallait s’y attendre. J’aurais su avant de venir, j’aurais pas accepté ce fermage.

En v’là un, ça m’étonnerait qu’il soit abonné à Planète !

— Lorsque vous êtes arrivé au Franc-Mâchon, quelqu’un s’y trouvait-il ?

— Personne !

— On m’a dit que le gendre de M. Lachaise, le proprio, occupait les lieux entre le départ de votre prédécesseur et votre arrivée ?

Il rit, d’un rire chafouin, mais spontané.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Faut être logique»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Faut être logique» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Faut être logique»

Обсуждение, отзывы о книге «Faut être logique» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x