Frédéric Dard - Faut être logique

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Vous croyez aux fantômes, vous ?
Moi, non plus !
Seulement Béru y croit, lui. Et quand le Gros doute de ses sens, il fait appel à mon bon sens… Faut être logique !
On m'a toujours appris à l'école que la vérité sortait du puits. Eh bien ! moi, j'y suis descendu, dans le puits. Et, en effet, j'ai trouvé la vérité… Elle avait une drôle de bouille !

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— Prenez, prenez, dit-elle aimablement.

— Pourrions-nous maintenant dire quelques mots à votre mari ?

Elle se rembrunit.

— C’est que… c’est l’heure de ses consultations…

— Ce sera l’affaire de trois minutes !

— Le temps de vous faire cuire un œuf, souligne l’inopportun.

Mais cette promesse n’a pas l’air de dissiper l’ennui que lui cause notre requête.

— Voyez-vous, Radada est un homme emporté, explique-t-elle. Il voit rouge dès qu’il est question de mon ancien époux.

— Je saurai être discret, promets-je fermement. Veuillez, je vous prie, nous faire annoncer entre deux clients.

C’est sans réplique et sans bavure ! La jeune femme s’incline.

— Je vais le faire venir ici, promet-elle en sortant.

Nous l’entendons toquer à la porte du cabinet. Voix du mari :

— Qu’est-ce que c’est ?

— Tu peux venir un instant, chéri ? Il s’agit d’une affaire urgente.

Bientôt, le nain déguisé en homme presque normal se pointe, la mine féroce. Dans l’encadrement de la porte, sa bonne femme lui chuchote des trucs à propos de qui nous sommes et de quoi on lui veut. Il écoute en inclinant la tête sur le côté, ce qui force sa mémée à se pencher un peu plus. Son visage dégage une réprobation et un dégoût incommensurables.

— Alors vous enquêtez sur ce salopard ! demande-t-il en s’avançant vers nous.

On dirait qu’il va nous cribler de coups bas fulgurants. Ses poings sont tout blancs au bout de ses bras de pingouin.

— En effet, docteur, laissé-je tomber.

— Quel sale coup a-t-il commis ?

— Nous ne sommes encore sûrs de rien, réponds-je. Docteur, il y a cinq ans, lorsque vous avez connu M meChkoumoune qui venait tout juste de divorcer, Dauvers a tenté de la faire chanter. Outré, et on le serait à moins, par ces procédés, vous allâtes le voir pour lui faire entendre raison, exact ?

— Exact ! dit le médecin en lançant à sa compagne un regard empli de lendemains qui déchantent.

— Je voudrais seulement que vous nous parliez de cette visite au Franc-Mâchon, docteur.

— Dans quel but ? demande-t-il. En quoi peut-elle vous intéresser ?

J’ai toujours l’inspiration quand il le faut, et au moment où il le faut.

— Nous avons des raisons de penser que Dauvers ne se trouvait pas seul au Franc-Mâchon et que la personne qui vivait en sa compagnie a eu de gros ennuis. Voilà pourquoi votre visite nous intéresse, docteur. Je ne vous interroge pas à propos de votre réaction, non plus qu’en qualité de second mari de Madame, mais en qualité d’unique témoin de sa vie au Franc-Mâchon, comprenez-vous la nuance ?

Cette déclaration le rassérène.

— Je comprends.

— Je vous demande donc de nous relater votre visite…

— J’étais aveuglé par la colère, attaque le médecin. J’avais emporté mon revolver et j’étais prêt à en faire usage si ce voyou…

— Bon, commençons par le commencement : votre arrivée là-bas…

— Il y avait deux voitures devant le perron.

C’est suave, ça. Ça vous coule dans l’oreille comme du Vosne-Romanée dans le gosier.

— Quelles sortes de voitures, docteur ?

— Une petite M.G. décapotable…

— Celle de Vincent, dit la dame.

— Et une Frégate noire immatriculée en Seine-et-Oise, poursuit le médecin. À mon arrivée, Dauvers s’est mis à la fenêtre, alerté par le ronflement de ma propre auto…

— Et alors ?

— Je l’ai prié de descendre ; ce qu’il a fait.

— Comment était-il ?

— En manches de chemise, il était écarlate. J’ai eu l’impression de le surprendre au plus fort d’une discussion.

— Après ?

— Je lui ai craché mon venin. J’ai été bref. Je lui ai révélé qui j’étais, lui ai montré mon revolver et lui ai donné ma parole d’homme que je lui en viderais le chargeur dans le ventre s’il avait le malheur de tenter quoi que ce soit contre Hélène. Avec des gredins de votre espèce, ai-je conclu, on n’a pas le choix des moyens.

— Ses réactions, docteur ?

— Il a paru effrayé. Il a acquiescé sans dire un mot et m’a regardé partir.

— Ça a été tout ?

— Tout !

— Vous n’avez pas aperçu la personne qui se trouvait avec lui au château ?

— Non. Elle ne s’est pas montrée.

— Rien de particulier ne vous a surpris ?

Le médecin plisse les yeux comme pour regarder très loin. À la fin, il hoche la tête.

— Je ne sais pas si cela mérite d’être relaté.

— Allez-y toujours, docteur.

— Il tenait un petit sac de toile à la main.

— Un sac comment ?

— Une espèce de poche de la grosseur d’une bourse, fermée par un cordonnet. Il la balançait au bout de son index en m’écoutant. Cela semblait plutôt lourd.

Je réfléchis. Une notion de scène me vient. De toute évidence, Dauvers a mijoté un coup. Il a donné rendez-vous au Franc-Mâchon à quelqu’un avec qui il traite une transaction délicate. Il a quelque chose à lui vendre. À l’arrivée du médecin, il conserve ce quelque chose. CAR IL N’A PAS CONFIANCE EN LA PERSONNE QUI SE TROUVE AVEC LUI, et ce quelque chose est précieux…

Après le départ du toubib, la discussion dégénère. Il frappe et croit avoir tué son interlocuteur.

Il doit se débarrasser du cadavre. Alors, le trou dans le conduit…

— Parfait, je vous remercie beaucoup, docteur. Votre témoignage est extrêmement précieux. Jamais plus vous n’avez entendu parler de Dauvers ?

— Jamais plus ! assure le praticien.

— Excusez-nous de vous avoir dérangé.

Il a une courbette, une sorte d’espèce de bout de sourire, et se retire sans nous serrer la main, ce que je ne déplore pas, étant donné les parties du corps humain que sa spécialisation l’oblige de palper.

— Où qu’on va ? s’inquiète le Gros.

— Il nous reste plus qu’un gars à interroger, dis-je, c’est le fermier d’avant Ambroise, celui qui a pris possession du Franc-Mâchon aussitôt après la disparition de Vincent Dauvers.

— Auparavant, décidé-je, on va repasser au labo pour faire isoler et agrandir la photo de ce drôle de peintre.

Le Mastar s’empare du carton pour mater le groupe ennocé qui s’y étale avec des mines, des poses, des attitudes et des fleurs jusque dans les braguettes.

— Ces photographies de mariage, déclare-t-il, c’est toutes les mêmes. Là-dessus, on comprend que les hommes se ressemblent. T’as les grands-parents, les tatas, le tonton mariolle, les petits-neveux godiches, le cousin soldat, l’ami sérieux de la famille, le…

Il se tait, je n’y prends garde, occupé que je suis à doubler en quarante-huitième position.

— San-A., fait tout à coup la voix rauque du Dodu.

— Oui ?

— Arrête ta bécane, mec, je vais te montrer quèque chose qui va te faire sortir les gobilles.

— Quoi, Pépère ?

— Je viens de découvrir notre homme sur la photo.

— Quel homme ?

— Le zig du conduit. C’est pas le marié, c’est un invité du troisième rang !

Pour le coup, je freine à mort juste devant le camembert lumineux qui centre-géographise un carrefour. Le conducteur d’une camionnette qui me filait le train stoppe à deux millimètres de mon pare-chocs et se déportière à demi pour me traiter de manche, de tordu, de sodomisé de frais, de tête de neutre, de fesse de rat, d’ahuri, d’enviandé, de salope, de fils de péripatéticienne, d’empoté, de dépité, de député huénère, de juif, de franc-maçon, de paysan, de fasciste, d’anarchiste, d’anglais, de lyonnais, de normand, d’affameur, de colonialiste, de pied-plat, de pied-noir, de marchand de voitures, d’artiste, de cul-béni, d’assassin, de percepteur, de gaulliste, de fils à papa, de clochard, de testicule-vide, de crâne en bois de financier, de producteur de films, de bohémien, de petit c…, de grand c…, de gros Q, d’affreux, de tortionnaire, d’américain, de mercenaire, de fosse à m…, de gandousier, de chinois vert, de figure de fifre, de peau de quenouille, d’impuissant, de puant, d’inverti et, naturellement, de flic.

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