Frédéric Dard - Appelez-moi chérie

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Appelez-moi chérie: краткое содержание, описание и аннотация

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On peut tout exiger d'un bœuf…
Sauf qu'il remplace un taureau.
Fût-ce au pied levé !
Par contre, on peut demander à un taureau de mon espèce de se comporter comme une vache !
A preuve…
Ah ! y a de quoi ruminer, je vous jure ! J'sais pas si vous avez envie, ou non, de lire ce livre.
Moi, à votre place, j'hésiterais pas.
P't'être parce que je sais ce qu'il y a dedans ?
En tout cas, si vous souhaitez voir un San-Antonio partir à la recherche du plus gros diamant du monde avec une canne blanche, ratez pas cette recase, mes fils !
Vous comprendrez alors pourquoi j'ai intitulé ce machin « Appelez-moi, chérie » !
Chérie, parfaitement, avec un « e » muet !
Heureusement que l'auteur, lui, ne l'est pas !

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— À quelle heure doit mouiller le Nekmair-Jiturr ?

— Dans le milieu de la nuit, vers deux heures du matin.

— Qui en est le commandant ?

— Le capitaine Mhoröflyk.

— Il n’est pas allemand ?

— Norvégien. D’ailleurs, le Nekmair-Jiturr appartenait à une compagnie scandinave, rachetée par les Messageries Zaschett…

— Qu’est-ce que c’est comme bateau ?

— Un cargo jaugeant douze mille tonneaux et filant 17 nœuds volants…

— Importante compagnie, n’est-ce pas, les Messageries Zaschett ?

— L’une des toutes premières de l’Allemagne Fédérale. La plus ancienne en tout cas. C’est le baron Von Ksionher qui en est le Président-Führer général.

Le ton respectueux de mon interlocuteur en dit long sur l’honorabilité de la maison. Je me lève, la main tendue.

— Merci pour votre coopération, monsieur l’Officier Supérieur ; naturellement je compte sur votre discrétion ?

— Elle sera totale ! affirme l’ancré.

* * *

Neuf heures.

Béru somnole sur une banquette du bureau de poste ouvert la nuit. À travers la vitre de ma cabine, je vois sa grosse tronche rouler sur sa poitrine. Il paraît contempler le terrible renflement de son bénard.

Cher brave homme, abandonné dans l’innocence du sommeil. Fragile, soudain…

Derrière un guichet de marbre noir, un standardiste en blouse blanche immaculée lit un journal consacré à la motocyclette à travers les âges.

Le Vieux parle.

Abondamment.

Et à mots qu’il veut couvrir, ce qui ne facilite pas la réception. Je me dis que s’il existe des tables d’écoute pour les communications nocturnes avec l’étranger, le transcripteur doit se régaler.

À la fin, le docte personnage se permet un silence récupérateur.

— Bien compris, San-Antonio ?

— Reçu cinq sur cinq, patron.

— Parfait. Mathias sera à Brême autour d’une heure du matin. Où devra-t-il vous rejoindre ?

— À quai. Près de la statue équestre de l’amiral Otto Rhinauh ; j’y serai, ou à défaut, Bérurier.

— Au fait, comment se comporte-t-il ?

— Ardemment, monsieur le directeur. C’est devenu une sorte de handicapé physique.

— Il faudra qu’il se soigne dès votre retour. Je veux bien que son infirmité soit flatteuse pour la police française, mais tout de même…

Il rit et raccroche.

Les ronflements du Mastar emplissent tout le local. De temps à autre, le téléphoniste lève les yeux sur mon ami, comme pour s’assurer qu’il n’est pas le jouet d’une hallucination auditive due à sa lecture sur les motocyclettes.

Je carme la jactance du Dabe. Pendant que l’homme à la blouse persillée rassemble la morniflette, mes yeux fureteurs tombent avec la délicatesse d’un pétale de rose sur l’annuaire des abonnés au téléphone de Brême. Comment naissent les idées ? Je ne saurai jamais. C’est mystérieux comme la vie. Pas décomposable. Elles vous viennent. Elles s’enfuient. Des flèches qui vous criblent le citron, tirées on ne sait comment, ni par qui.

Toujours est-il que je m’approche du bouquin et me mets à le feuilleter. Comme je suis un maniaque des dictionnaires, j’ai le don d’ouvrir ceux-ci, et leurs dérivés, immédiatement à la lettre souhaitée.

En l’occurrence, il s’agit de la lettre « M ».

« M », comme mange !

* * *

— Chouette masure, non ? bâilloche Béru. Ça gagne tellement, d’être capitaine le long du cours ?

Je contemple la maison de briques à colombages de bois peint en blanc. Elle est solide, bourgeoise sur sa pelouse, avec son toit tombant, sa véranda ouvragée, ses fenêtres à petits carreaux.

Une barrière basse la cerne. Sur le portail aux lignes arrondies, brille une plaque de cuivre : W. Mhoröflyk.

Bien qu’il parle un peu du nez, Béru, il a la voix de ma conscience.

— Pourquoi ? demande-t-il en montrant la plaque. T’espères quoi ?

Loyal, je masturbe le chef.

— Au pif, Mec ! Si le Nekmair-Jiturr est bien le bateau qui m’intéresse, son commandant est OBLIGATOIREMENT au parfum de l’affaire.

— Donc il est père-sauna-gratin dans la bande ?

— Vraisemblablement, non ? En foi de quoi il m’intéresse de savoir où et comment il vit.

À peine ai-je dit que la porte de la maison s’ouvre. Une tête de femme brune, aux cheveux coupés court, passe par l’entrebâillement. La personne en question examine les abords de la villa. Comme notre bagnole est stoppée dans une zone d’ombre, elle ne nous voit pas. Alors la porte s’écarte. Un homme paraît, qui tient un sac de voyage à la main. Un type chiffonné, qui qui a dû, sa mise en témoigne, se reloquer en vitesse. La femme l’escorte jusqu’au portail. Elle est en peignoir de soie, genre kimono, avec des ramages en forme de plumage. Ils marchent silencieusement. Lui, la tient par l’épaule. Avant de se quitter, elle se jette contre le gars.

— Hans ! Hans ! Hans ! Oh, Hans ! dit-elle textuellement (je ne pense pas en avoir oublié un, si c’était le cas, vous voudriez bien me le pardonner).

— Grett ! Grett ! Grett ! Oh, Grett ! répond-il en lâchant son sac de voyage pour lui palucher le balcon.

Ils se roulent une gamelle, s’essuient les lèvres, s’en offrent une seconde, soudés l’un à l’autre.

— Huit jours, soupire-t-elle. Huit longs jours avec ce sale type !

— Courage, chérie. Après ce sera tellement bon. Je te referai minou. Car je t’ai fait minou, tout à l’heure, hein, Grett ?

— Oui wohl, Hans, tu m’as fait minou.

— Et aussi pil-plok ! Hein que je t’ai fait pil-plok ?

— Ja bien, Hans, tu m’as fait pil-plok !

— Deux fois ! — Oui, Hans, deux fois !

Ces deux connards mignardent pendant dix minutes dans le petit crachin qui frise devant les lampadaires, enfin le julot s’arrache pour s’installer au volant d’une Triumph noire. Il disparaît après avoir fait « adieu, adieu » de la main à la dame de ses panzers.

Elle reste un moment à son portail, Grett. Nostalgique.

— Vous êtes bien Frau Mhoröflyk ? je lui apostrophe, en déboulant de mon carrosse.

Elle exécute un formidable saut de carpe à la juive (bien qu’étant antisémite). Je m’approche. Elle est plus rousse que brune. Son visage très pâle s’agrémente de taches rousses. Je lis la panique dans ses yeux sombres, ardents. Son peignoir mal refermé laisse voir un sein de belle venue, format Cavaillon.

— Qui êtes-vous ? balbutie-t-elle.

— Si vous êtes bien madame Mhoröflyk, je vous le dirai.

— Oui, je suis…

— Alors, allons bavarder au chaud ; toute à vos amours, vous ne vous êtes pas encore rendu compte qu’il pleuvait.

Béru se pointe à la rescousse, l’œil libidineux, la babine retroussée.

— Toi, lui dis-je, tu vas surtout rester calme, hein ! Je commence à en avoir quine de ton numéro tauromachique !

Grett entre la première. Elle tente désespérément de me claquer la lourde au pif, mais c’est pas aux petits San-Antonio qu’on apprend à faire ce genre d’entourloupe. Mon pied gauche est déjà en place et ma main droite refoule le vantail ainsi que la dame qui pèse derrière.

Nous pénétrons en la demeure du valeureux commandant du Nekmair-Jiturr sans plus de difficultés.

— Ne soyez pas paniquée, Grett, dis-je familièrement, on ne vous veut pas de mal, au contraire. Il se pourrait même que nous vous sortions une épine (de cheval) du… pied !

— Que voulez-vous ?

— Quelques minutes de conversation.

— Vous n’êtes pas Allemand ? balbutie-t-elle.

— Hélas non, mes parents étant nés de l’autre côté du Rhin, ça n’a pas pu s’arranger. Mais j’espère que vous accepterez tout de même de répondre à mes questions ?

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