Frédéric Dard - Chérie, passe-moi tes microbes

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Chérie, passe-moi tes microbes: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu ne m'ôteras pas de l'idée que si nous n'avions pas aperçu M. Félix, menottes aux poignets, un après-midi, à la Porte Saint-Martin, rien de tout cela ne serait arrivé.
Qu'en tout cas, ça se serait passé autrement.
Et que nous a-t-il dit, M. Félix ?
Ceci :
— Oui, messieurs, je montre mon sexe dans les couloirs du Métropolitain, c'est vrai. Je ne suis pas particulièrement sadique, enfin pas davantage que n'importe qui ; mais si j'agis de la sorte, c'est pour créer de l'émotion. En exhibant ma b… je l'exprime ; j'accomplis bon gré mal gré un acte littéraire.
Complètement azimuté, M. Félix !
Remarque, en réfléchissant bien : même s'il s'était pas fait poirer à montrer Coquette dans le métro, tout ça serait arrivé quand même.
Puisque de toute façon, l'autre pomme dont j'ai oublié le nom allait se suicider !

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— Vous êtes Mme Mudas ?

— Oui.

— C’est vous que je viens voir, madame. Et cette rencontre avec Marie-Marie Bérurier est purement fortuite.

Là-dessus, je finis d’entrer, comme on dit puis dans notre pays natal de famille.

Referme la porte.

Marie-Marie est toute grave, frémissante. On dirait qu’elle me connaît bien et sait interpréter mes inflexions, expressions et autres mimiques.

— Qui êtes-vous ? demande Mme Mudas.

La grabotte me devance :

— C’est le commissaire San-Antonio, madame. Vous savez, j’en parlais l’aut’ jour à vot’ mari.

Elle est radieuse de moi, Marie-Mon-Cœur.

Et si jolie, la vache. Ce qu’une fille peut te réserver comme étonnements au plan chrysalide et minute papillon. Tu la vois pas de quelques semaines et poum c’est tout juste si tu peux la reconnaître.

« J’en parlais l’aut’jour à vot’ mari. » Bon, un petit coinceteau du voile se soulève déjà. C’est par Miss Tresses (note qu’elle les a coupées) que Mudas a eu mes coordonnées. Et à cause d’elle sans doute que l’idée lui est venue de me choisir pour témoin de son suicide.

On traverse le vestibule, en même temps qu’une période de mutisme, ce qui n’est pas incompatible. Du moment que t’as des gonziers qui peuvent parcourir une avenue en jouant d’un instrument, y a pas de raison que tu ne puisses pas arpenter un vestibule sans parler. J’ai pas raison ?

Le salon-salle-à-manger d’un modernisme à prix fixe, style formes nouvelles, en vente dans tous les bons Lévitan-Barbès-Mobilier-de-France. Il ne manque même pas le lampadaire japonouille, façon lampion blanc à tige orientable (et extrême-orientale).

Elle me prie de m’asseoir sur un siège plus moderne que le reste et à peine moins confortable qu’une borne kilométrique.

— On vient de vous faire une piqûre ? commencé-je gauchement.

Mme Mudas a un hochement de tête désinvolte.

— Rien de grave.

Marie-Marie me couve d’un regard conquérant de propriétaire faisant visiter son domaine.

— Vous êtes professeur de…

— D’allemand.

— Je suis dans sa classe, m’explique Marie-Marie, mais moi, le chleuh, j’ai du mal.

— C’est pourtant une fort belle langue, assure son professeur.

— Pour commander de fout’ le feu à Oradour ou pour chanter Wagner, j’dis pas, madame, mais j’sais que j’voudrais pas qu’on cause d’amour en allemand.

Cette affirmation paraît contrister Mme Mudas. Et alors je me dis que sa blondeur, son regard clair, ses lèvres pulpeuses ne sont sûrement pas sortis des burnes d’un Katangais.

— Marie-Marie, fais-je, l’idée ne t’est jamais venue que ton professeur était peut-être d’origine allemande ?

La môme tressaille :

— Mince, non ? C’est vrai, m’dame Mudas, que v’seriez boche de naissance ?

L’interpellée a une petite moue charmante :

— Oui, plus ou moins.

— Oh, alors, éplore la fillasse, j’vous demande pardon. V’savez, j’disais à la légère, pour m’rendre intéressante…

Mme Mudas lance un geste de semeuse désinvolte :

— Tout le monde a son petit coin de racisme qu’il cultive. Puis-je savoir l’objet de votre visite, monsieur le commissaire ?

— Je… Eh bien…

Je suis provisoirement sauvaga par la sonnerie du bigophone.

— Vous voudrez bien m’excuser…

Elle se lève, va décrocher dans la pièce voisine.

Marie-Marie me flambe de ses yeux adorables, tendres et impertinents.

— J’sus vachement contente de t’voir, t’sais.

— Moi aussi, mais j’eusse préféré que ce fût en d’autres circonstances…

— A cause ?

Un grand cri désespéré part de la pièce voisine. Et voilà, ça y est : j’suis délivré d’une abominable corvée car on vient d’informer Mme Mudas qu’elle est veuve. Ce cri-plainte, ce cri de refus, tu penses… éloquent ! C’est à ces choses que je me dis qu’on est des espèces d’instruments, les hommes. On crie, on geint, on râle dans les moments aigus : quand on naît, quand on meurt, qu’on baise, qu’on a mal, qu’on est cocu, content, qu’on aperçoit la Sainte Vierge : un cri. La corde est pincée, vibre, vibre.

— Viens, dis-je à la Goupille, elle a sûrement besoin d’aide.

Debout devant un bureau dizaïïgne, elle a tout juste la force de garder le combiné contre sa joue. On sent qu’il devient lourd comme un haltère. Elle est d’une drôle de pâleur. Jaune, tu vois ? Et puis, ses beaux yeux clairs, tu croirais qu’on vient de l’affubler de verres de contact dépolis. Ils ne veulent plus rien dire.

Elle écoute des trucs qu’un fonctionnaire made in les Pyrénées-Orientables doit lui débiter avec un accent rocailleux. Mais les écoute-t-elle encore ?

Je m’approche d’elle. La délivre du combiné. Raccroche…

Et elle reste droite, tel un cierge. Avec cette couleur de suif qu’ont les cierges.

Je l’appelle doucement :

— Madame Mudas…

— C’était cela que vous veniez m’apprendre, n’est-ce pas ?

— Eh bien, oui…

Le plus étrange, c’est que Marie-Marie, toujours curieuse de tout, pis que mille belettes, ne pose pas de question. Elle assiste muettement au malheur de son professeur. Devine-t-elle ? Oui, sans doute.

— Que vous a-t-on dit ? je demande à mon hôtesse.

— Qu’il vient de se suicider sur la voie publique.

— On vous a précisé de quelle façon ?

— Revolver…

— Vous lui en connaissiez un ?

— Non.

— Son comportement de ces derniers temps laissait-il prévoir un acte de ce genre ?

Elle ne me répond pas. La voilà qui se traîne jusqu’à un canapé et qui s’y love. Des frissons la secouent. Elle cherche instinctivement autour d’elle. Moi, galant comme tu me sais, et comment que je lui mets ma veste sur les épaules ! Merde, si on n’assistait pas entre vivants, dis, hein ?

Je crois qu’elle n’a pas entendu ma question. Mais la voici qui y répond :

— Depuis une semaine il avait totalement changé.

— C’est-à-dire ?

Elle claque des chailles, la pauvrette.

— Je vais vous chercher une couverture, murmure Marie-Marie en s’éclipsant.

— En quoi avait-il changé, madame Mudas ? insisté-je.

— Il était prostré, ne parlait plus, semblait absent. Je redoutais en effet le pire. Enfin, je n’y croyais pas à vrai dire, sinon.

Sinon quoi ? On n’empêche pas de mourir un être qui l’a décidé. On ne peut, à la rigueur, que perturber son acte.

— Vous avez une idée quant à l’objet de cette dépression ?

— Non. Tout de suite j’ai pensé qu’il avait des ennuis de travail. Je me suis arrangé pour voir, pas plus tard qu’hier, le P.-D.G. des Garages Paris-Auto où il travaille. Ce monsieur m’a déclaré être enchanté des résultats d’Aldebert. Il a seulement admis qu’il paraissait « mal dans sa peau » depuis plusieurs jours.

Tellement mal dans sa peau qu’il en est sorti !

— Alors ?

— Mon Dieu, soupire-t-elle, je dois bien me résoudre à croire qu’il avait une peine de cœur.

— Extérieure à son foyer ?

Elle lève sur moi un regard qui s’est quelque peu clarifié.

— J’adore mon mari, monsieur le commissaire.

Marie-Marie revient, portant une couverture. Elle ôte ma veste des épaules de la « Veuve » et me la tend avant de la remplacer par la couvrante, et à cet instant seulement, je me dis qu’elle est allée chercher cette couverture plus par jalousie que par compassion : pour que mon veston ne s’attarde pas plus longtemps sur les formes pulpeuses de son prof. Elle est commak, Miss Teigne !

— Vous aviez des soupçons à propos de la fidélité de votre époux ?

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