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Frédéric Dard: Chérie, passe-moi tes microbes

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Chérie, passe-moi tes microbes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1977, ISBN: 2-265-00349-2, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Полицейский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Chérie, passe-moi tes microbes

Chérie, passe-moi tes microbes: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu ne m'ôteras pas de l'idée que si nous n'avions pas aperçu M. Félix, menottes aux poignets, un après-midi, à la Porte Saint-Martin, rien de tout cela ne serait arrivé. Qu'en tout cas, ça se serait passé autrement. Et que nous a-t-il dit, M. Félix ? Ceci : — Oui, messieurs, je montre mon sexe dans les couloirs du Métropolitain, c'est vrai. Je ne suis pas particulièrement sadique, enfin pas davantage que n'importe qui ; mais si j'agis de la sorte, c'est pour créer de l'émotion. En exhibant ma b… je l'exprime ; j'accomplis bon gré mal gré un acte littéraire. Complètement azimuté, M. Félix ! Remarque, en réfléchissant bien : même s'il s'était pas fait poirer à montrer Coquette dans le métro, tout ça serait arrivé quand même. Puisque de toute façon, l'autre pomme dont j'ai oublié le nom allait se suicider !

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— Appelle Claudette, Gros.

Dans la pièce voisine, la machine cesse de créer une ambiance affairée. La pompeuse d’élite paraît en pendulant du prose.

— Dites voir, mon chou, à quelle heure ce Mudas a-t-il appelé, la première fois ?

— A peu près 14 heures 30.

Je file un coup de périscope à ma tocante, elle indique 17 plombes et des. Ainsi, l’homme aura retardé son geste fatal de près de trois heures pour m’attendre !

— Il a appelé combien de fois au total ?

Elle compte mentalement.

— Quatre fois. Je lui avais dit que vous deviez venir à l’agence, mais sans préciser l’heure puisque je l’ignorais.

— Quelles furent ses paroles exactes ?

— Au premier appel, il a réclamé après vous. J’ai répondu que vous n’étiez pas encore là et je lui ai demandé son nom. Il me l’a donné sans hésitation. Puis il a précisé que ce qu’il avait à vous dire était grave et urgent. Je lui ai demandé s’il avait un numéro où vous pouviez le rappeler, il m’a répondu que non, qu’il se déplaçait dans Paris et ne pouvait donc être joint, mais que lui rappellerait, ce qu’il a fait moins d’une heure plus tard. Au deuxième appel, il s’est simplement nommé. Et quand il a su que vous n’étiez pas encore de retour, a raccroché. Et la chose s’est renouvelée une demi-heure après. Là, il a eu une sorte de gémissement. Puis il a soupiré : « Oh, mon Dieu. Enfin tant pis, j’attendrai ! » A sa quatrième tentative il vous a eu…

— Un fou ? je demande à Mathias.

Mais il fait la moue.

— Je ne crois pas.

— A cause ?

— Comme ça… Une impression. On ne peut pas se défendre contre les impressions, monsieur le commissaire.

Bérurier cramponne la boutanche de scotch.

— Allez : un’ p’tite rincelette avant qu’on ira, décide l’aimable personnage.

— Qu’on aille où ? je demande.

Il hausse les épaules :

— Ben, chez lui, c’te connerie. T’oserais prétend’ qu’ ça t’ démange pas ?

* * *

Le quartier Gouvion-Saint-Cyr m’a toujours fait songer à l’Amérique des années 30. Ça doit venir des garages qui s’y trouvent rassemblés. L’endroit est plein d’entrepôts métalliques, il sent l’essence, l’huile, le pneumatique. De moins en moins, pourtant, à cause des messieurs promoteurs qui gomment ce folklore à renfort de bétonnières.

— J’monte t’avec toi ? demande mollement Sa Majesté, au pied du 633.

Sa question me surprend, vu qu’ordinairement, il a tendance à ne pas me demander mon avis, le Gros. Il s’impose, comme le font les gens volumineux. Chez lui, tous les complexes d’un homme tiennent dans un seul : il n’a pas de complexes !

— Ça ne te dit rien ?

— J’ai peur.

— Toi ?

— Peur qu’aye de la famille pas encore prévenue de la mort du gars, je me gêne d’eux.

Tant de pudeur achève de m’impressionner. D’ordinaire, pour annoncer les malheurs, son style ce serait : « Vous êtes bien madame veuve Untel ? »

Il me sourit torve, comme un qui t’a refilé un chèque en bois la semaine d’avant et qui espère que son chèque ne t’est pas encore revenu.

— J’ai pas le cœur à carboniser le moral d’mes contemporaines, il dit, Béru.

— Très bien, j’irai seul.

Si j’en crois le carton collé contre la loge de la concierge — et pourquoi douterais-je de lui ? — Mudas habite (ou plutôt habitait) au premier. A mesure que je gravis les marches, une navrance me saisit au creux des tripes, là que siège le cœur, en réalité. A quelques mètres de moi, quelqu’un vit du quotidien. Je vais bredouiller quelques mots à ce quelqu’un et son existence, instantanément, s’en trouvera modifiée. Pour ce quelqu’un, le monde cessera de ressembler à ce qu’il est présentement. Tout ce qu’on a à subir, les hommes, et qu’on subit, et qu’on surmonte, tu trouves pas que ça finit par faire beaucoup ? Et qu’après on continue, le plus fort de caoua, vaille que vaille, de se courir après sans jamais se rattraper, merde ! Faut de la santé. Et la santé tient le choc ! C’est quand tout va très bien qu’elle flanche, pour que ça aille mal.

L’immeuble est de standinge moyen. Cadre plus ou moins supérieur. Une moquette galeuse sur les marches de bois jusqu’au second. Ensuite ça se médiocrise à mesure qu’on ascensionne. Mais moi, je stoppe dans le heurf-heurf du clapier. Le premier, c’est l’élite. Deux lourdes seulement. Une à gauche, l’autre, tu l’as déjà subodoré car tu es très intelligent dans ton genre : à droite. Les paillassons sont à initiales des locataires, ce qui fait toujours de l’effet sur les facteurs et les placiers en aspirateurs. A.M. ! Aldebert Mudas. Allez, Sana, du cran, mon chéri. C’est un sale moment à faire passer. Plonge.

Dring !

Au bout de très vite, je perçois une voix de femme qui crie à la cantonade :

— Cela ne vous ennuierait pas d’aller ouvrir, petite ?

On vient.

On ouvre.

Et je me trouve face à face avec Marie-Marie.

Alors là, bon, je veux bien : le hasard est un grand maître, toujours l’inattendu arrive, il ne faut s’étonner de rien, etc. Je pourrais t’en débiter des tinées de ce style, mais ça ne changerait rien à mon abasourdissance. Tu la comprends, j’espère ? Dis-moi que tu la comprends, ça me ferait du bien. Enfin quoi : un gars me téléphone pour que je le regarde se tuer, je viens chez lui pour prévenir, et puis c’est la jolie Musaraigne qui m’ouvre sa lourde. Note que sa stupeur unissonne avec the mine , à la pie-borgne. Et puis l’inquiétude prend le pas sur la stupeur.

— Tonio, elle balbutie, y n’serait pas arrivé quéqu’chose à tonton ?

— Pas du tout ; mais qu’est-ce que tu fiches ici ?

Cette fois, la stupeur recouvre son soulagement.

— Comment, ce que j’fiche ici, c’est pas ma pomme qu’tu viens voir ?

— Absolument pas.

— Qui donc, alors ?

— A vrai dire, je n’en sais trop rien.

Elle lève la main et pose ses jolis doigts fuselés sur mon front de penseur, pensif :

— T’es sûr qu’ça va, la tête, toi ?

Sur ces entrechoses, une porte s’ouvre dans le vestibule servant de décor à Marie-Marie et une dame en tailleur de cheftaine, porteuse d’une forte sacoche de cuir noir, à soufflets (j’ai le souci du détail comme tous les grands romanciers, car enfin, j’en sais au moins mille qui ne se seraient pas donné la peine d’ajouter « à soufflet ») paraît, l’air aussi engageant qu’un adjudant de gendarmerie dont on a chouravé le bénouze pendant qu’il calçait une fermière dans une meule de paille. Je m’esquive, histoire de la laisser disparaître et elle profite de la brèche pour s’emporter ailleurs. Une deuxième personne surgit à son tour, qui maintient dans la pliure de son coude gauche un tampon d’ouate piqueté de sang. Il s’agit de la dame dont Mudas conservait la photo sur son cœur. Cette scène m’induit à penser qu’à mon coup de sonnette, une infirmière lui pratiquait une intraveineuse (voire une prise de sang).

— Qu’est-ce que c’est ? demande cette jolie avec un sourire qui fait de la corde lisse depuis la lucarne de ton âme pour descendre jusqu’à ton slip dans lequel il se met à bivouaquer.

— Un ami à moi, madame, répond le moustique.

La dame désourit vitement.

— Écoutez, ma petite, mon appartement n’est pas un lieu de rendez-vous et, d’ailleurs, votre cours ne s’achèvera que d’ici vingt minutes.

Bon, alors le sale moment de parler est venu pour moi. Je pige que cette dame est professeur de quelque chose et qu’elle donne des cours particuliers de ce quelque chose à l’adorable nièce de Mister Béru.

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