Frédéric Dard - Une banane dans l’oreille

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Une banane dans l’oreille» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1977, ISBN: 1977, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Une banane dans l’oreille: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Une banane dans l’oreille»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille !
Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux.
Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous !
Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique.
Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre.
Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

Une banane dans l’oreille — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Une banane dans l’oreille», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Béru part d’un vibrant éclat de rire.

— Et il vous a pigeonné comme un con, pas vrai, m’sieur l’directeur ?

— Comment l’avez-vous deviné ?

— Mon p’tit doigt ! ricane le Gros. J’vas vous dire. Cézignan, il avait vendu deux fois l’invention : une fois à vous, une fois à quéqu’un d’aut’ ; n’remettant à chacun qu’une paire bonne et une paire fausse, exaguete ?

— Oui.Effectivement, la seconde paire était fausse.

— Vous n’avez pas vérifié ? demandé-je.

Le Dabuche renfrogne.

— Le climat furtif dans lequel s’opéra la seconde moitié de la tractation, et puis le fait que j’avais l’une des deux parties, ce qui rendait la seconde inutilisable…

— Etes-vous bien certain que celle-ci soit bonne, au moins ? je demande en montrant la paire qui trône sur le bureau à Pépère.

Il me tend une loupe.

— Regardez à contre-jour, vous apercevrez des cercles concentriques à l’intérieur du verre, ainsi que des parties de couleurs légèrement différentes.

Je constate que.

Et qu’effectivement.

— J’avais déposé cette paire de lunettes dans un coffre de la Banque Lisbrock en attendant la conclusion complète de l’affaire, car je me méfiais. Ayant constaté que le Libanais venait de me rouler, je les y ai laissées en attendant une hypothétique revanche… Alors, bien vrai, vous la trouvez sublime, ma Zouzou ?

— Noble et altière, laissé-je choir distraitement, inquiet de la liquéfaction de ce vieux Terrible, ganacheur en diable tout soudain à cause d’une pipeuse de troisième zone.

Unsilence.Béru qui a pris du saucisson à l’ail au petit déjeuner (il est passé chez lui pour chausser son dentier de dépannage) nous rend cette dégustation évidente et nous amène à haïr les gens qui te foutent de l’ail dans du sauciflard.

Le Vioque caresse une fois de plus l’emplacement monolithique de sa défunte crinière.

— Et vous autres, mes bons ?

— Permettez, monsieur le directeur ; vous ne nous avez pas encore dit ce qui a motivé notre engagement sur cette affaire. Bon, la paire de lunettes reposait dans le coffre 44 de la Banque Lisbrock . Du temps a passé. Et voilà que tout se réveille, pourquoi ?

Il croise ses mains admirablement manucurées sur son sous-main, fait craquer très légèrement les octaves de ses jointures, puis reprend avec une belle docilité :

— Des millions, mes amis ! Et à moi ! L’unique fois de ma carrière où je me suis permis d’agir à mon compte ! Vous pensez bien que j’ai remué ciel et terre pour savoir à qui cet abominable Libanais avait cédé la partie complémentaire de l’invention.

— Et vous le suçâtes, m’sieur l’directeur ? se presse Bérurier.

— Ce fut très long, très tortueux, très indécis, très…

— Bref ? s’impatiente le Gros, oublieux de qui il écoute.

— Je finis par découvrir qu’au moment de nos propres engagements, le damné Libanais rencontra à plusieurs reprises, à Bruxelles, un certain Blinsh, sujet britannique assez connu dans le trafic d’armes international et autres activités du même tonneau.

— Notre Anglais, Gros ! m’écrié-je.

Yes, yours , murmure le grand ami de Zouzou.

— Et après, mon enfant ? coasse le Rodomontant, dont la familiarité vis-à-vis de notre chef bien-aimé croît à mesure que ce dernier est anesthésié par les suaves vapeurs de l’amour.

— Je pris indirectement contact avec Blinsh. Mais il feignit de ne pas comprendre de quoi il s’agissait et j’en restai là. Du temps passa encore, jusqu’au moment où les frères Prince, qui ont une certaine dose de reconnaissance à me témoigner à la suite de… Mais là n’est pas la question. Les histoires de femmes ne regardent personne. Les Prince, donc, m’apprirent qu’on venait de les contacter pour neutraliser la chambre forte de la Golden British Bank de Londres. Je leur conseillai d’accepter, l’instinct ! Un instinct qui prenait sa source sur un élément intéressant, puisque les organisateurs de cette opération exigeaient qu’ils se fissent la main sur la Banque Lisbrock de Bruxelles, c’est-à-dire MA banque ! « Holà ! Oh ! la la ! » Qu’était-ce à dire ? C’est alors qu’il y eut le coup de tonnerre ! Je ne puis qualifier autrement la constatation que je fis le jour même. Préoccupé par cette histoire, je cherchai MA clé de coffre. Et alors, mes amis, je constatai qu’on me l’avait dé-ro-bée. Elle ne se trouvait plus dans le compartiment secret de mon vieux cabinet du seizième espagnol où je la serrais depuis qu’elle se trouvait en ma possession. Cette fois, tout était clair et net. Mes contacts avaient appris à Blinsh que je possédais la seconde paire de lunettes. Au lieu d’entrer dans le jeu incertain de la discussion, il décida d’opérer à meilleur compte. Vous suivez ?

— Tu veux dire qu’on te précédente, Achille, répond l’Honorable Béru, usant du plus monumental toupet de sa vie.

— Fortbien.Aussitôt je vous mis sur ce coup. Je vous laissai vivre l’aventure telle qu’elle se présentait, sans en infléchir le déroulement par des informations qui vous eussent troublés. On vous disait que c’était la banque de Londres qui était visée. Soit ! Je ne vous dissuadai point. Mais moi, vieux renard, je savais pertinemment que M. Blinsh n’avait comme objectif que le coffre 44 de la Banque Lisbrock ! Et voilà ! Voilà, voilà ! Ce qui est rageant, c’est de constater qu’après toute cette équipée, je ne suis en possession que de ma partie d’invention. Enfin, comme l’a dit si justement je ne sais plus qui : plaie d’argent n’est pas mortelle.

— Le gars qu’a dit ça devait z’êt’ fauché, philosophe Bérurier.

Pépère rouvre son larfouillet, bisouille deux trois coups la photo de sa greluse et ordonne :

—, A vous !

Je m’exécute.

Et t’as qu’à lire la suite pour avoir la fin, comme j’expliquais juste un peu naguère à Messire le Vieux.

* * *

— A la lumière de vos explications, monsieur le directeur, les miennes prennent automatiquement le relais. J’enchaîne donc… Votre Anglais, monsieur le directeur, vous l’avez précisé, faisait dans la contre-bande d’armes, et pas dans la cambriole des chambres fortes. Il a donc eu besoin d’être « orienté ». Pour ce faire, il est entré en contact avec l’un des rois de la pègre bruxelloise, un certain Jef Inidschier, étrange personnage aux mœurs équivoques, qui, sous couvert de gérer un institut de culture physique, avait la mainmise sur le proxénétisme, la drogue et autres disciplines rémunératrices.

« Quand l’Anglais l’a eu contacté, il l’a branché sur Fayol dont les antécédents étaient éloquents. Puis il a fait mine de se désintéresser de la question, mais en réalité, il était fortement décidé à intervenir une fois les marrons tirés du feu, c’est-à-dire des coffres de la Banque Lisbrock .

« Ce cher Jef avait pour associés un étrange couple de bourgeois brugeois (c’est difficile à prononcer, mais la consonance est plaisante) ayant pignon sur rue pour cacher une grande dépravation de mœurs. J’ignore la nature exacte des activités qui lièrent ces trois personnages. Là n’est pas la question. Toujours est-il qu’au cours de la préparation de notre “coup” les De Byrooth eurent à charge de me surveiller.

« Ils durent avoir vent de ma qualité réelle, car ils décidèrent de me supprimer. Sans doute alertèrent-ils l’Anglais pour l’informer de la vérité et, très probablement, ce dernier, mis en confiance par ce geste noble, et plongé dans l’embarras puisque son équipe en qui il croyait, travaillait dans un but identique au sien et s’apprêtait à le couillonner à l’arrivée, l’Anglais, dis-je, se confia à eux et leur tactique s’en trouva modifiée. Vous me suivez, monsieur le directeur ? »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Une banane dans l’oreille»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Une banane dans l’oreille» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Une banane dans l’oreille»

Обсуждение, отзывы о книге «Une banane dans l’oreille» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x