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Frédéric Dard: Une banane dans l’oreille

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: Une banane dans l’oreille» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1977, ISBN: 2-265-03270-0, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Полицейский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Frédéric Dard Une banane dans l’oreille

Une banane dans l’oreille: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions : il a une banane dans l'oreille ! Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi. Il s'en tamponne, le Vieux. Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous ! Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube acoustique. Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre. Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

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Il reste un moment, tordu par l’intensité de sa panique. Il réprime des haut-le-corps, des haut-le-cœur. Ma parole, il va gerber devant nous !

Je ne dis rien. Conserve la même posture méditative. Béru se mouche (rouge) entre ses doigts qu’il libère de sa cueillette après le dossier du banc.

Il est des scènes de qualité ; celle-ci en est une. Si bizarre, si exceptionnelle ! Pour corser, comme dit le bon docteur Siméoni, v’là que déboule une ravissante infirmiérette, menue, coquine, peu vêtue, avec des lunettes en guise de soutien-gorge. Ce qu’on ne voit pas franchement d’elle, on le devine, et c’est beaucoup mieux. Elle s’inquiète du vieux bonze en prières. On la rassure : c’est l’émotion de sa pauvre dame très malade. On va le sortir prendre l’air. N’est-ce pas, Béru ?

— Sors le premier, j’te vous r’joins, déclare Mister Mammouth décidé à risquer sa chance.

Jeune très onctueux, qui t’a rendu si vin ? Ce tas sanguinolent, charger une ravissante fleur de Belgique comme cette mademoiselle, faut pas avoir peur des humiliations ! J’entraîne De Byrooth. Il se laisse haler. Sa vie continue, trébuchante. Dans l’escalier seulement, cramponné à la rampe, il songe à me considérer de bas en haut et retour. Ce qu’il enregistre, c’est mon air déterminé, ma carrure.

On déboule dans la cour de l’établissement, agrémentée de plates-bandes empelousées sur lesquelles, au clair de lune, brillent des mégots.

— De Byrooth, fais-je, vous sentez bien, dans cette antichambre de la mort, que le moment est venu de tout me dire ?

— Qui êtes-vous ? bafouille le malheureux.

— Celui qui doit TOUT entendre.

CHAPITRE XV

DANS LEQUEL ON Y VOIT VRAIMENT CLAIR [7] Mais je promets rien. Dans notre job, tu sais, on ne fait pas toujours ce qu’on veut !

Le Vieux, contrairement à ses principes — je ne parlerai donc pas d’habitudes — porte un complet tu sais pied de quoi ? De poule ! Parfaitement : pied-de-poule. Et de pas n’importe quelle poule, lalère ! Et cette coupe ! Ce modelé ! Du Lapidus sur mesure, ouais mon gars. J’sais bien qu’il a une grosse fortune impersonnelle qui lui vient, paraît-il, de son épouse, je sais qu’il roule dans une vieille Rolls Phantom ; qu’il possède un hôtel extrêmement particulier dans le seizième et tout ça, mais quand tu vois un micheton de son carat loqué ainsi, tu peux parier la fortune de ton voisin contre un ticket de métro qu’il est en puissance de gonzesse jeune et « in ». Et qu’il te lui fout « in » également. La cravate gris perlouze, la chemise d’un blanc vaguement bleuté, une Piaget grosse comme un réveil au poignet ; plus une nouvelle eau de toilette qui ne sent plus le sarcophage débouché comme c’était le cas de la précédente, et tu mesures le combien il s’est heureusement transformé, notre Père-qui-êtes-soucieux.

Béru, d’entrée de jeux, lui en fait la remarque :

— Ben ma vache, m’sieur l’directeur, on dirait un play-bois, fringué tel que !

Te dire si la bonne humeur de Mister le Vioque est patente : il ne se formalise pas.

— Asseyez-vous, mes enfants !

Ses enfants obtempèrent tout ce qu’il y a de volontiers. Ses enfants rejoignent le bercail triomphalement, étant allés, ayant vu, ayant vaincu.

Je cherche des lauriers autour de moi, espérant qu’il en ceindrait nos chefs glorieux, mais je n’aperçois que des classeurs, un tampon buvard, le dernier numéro du Monde et un médicament vitaminé chargé de raffermir les ardeurs sexuelles.

— Bien, bien, très bien, fait le Dabuche. Ce vers de quatre pieds claironné, il décroche son biniou intérieur.

— Pendant une heure je ne serai ici pour personne, excepté bien entendu, monsieur le ministre et Mlle Zouzou.

En prononçant le dernier mot, il tapote son nœud de cravate et lisse des cheveux imaginaires sur le globe d’opaline qui lui tient lieu de crâne. Il ne paraît pas gêné. L’amour, lorsqu’il est intense, a besoin de s’extérioriser. L’homme le plus discret, voire le plus secret, aime à faire connaître ses conquêtes, ne serait-ce que par allusions.

— Je vous écoute, mes enfants.

Je lui dédie un merveilleux sourire de trente-deux pièces que Bleustein-Blanchet m’achèterait une fortune les jours où il est plus Blanchet que Bleustein.

— Non, monsieur le directeur : c’est nous qui vous écoutons.

A toute pompe, il retrouve son masque de dirlo irascible. Un teigneux, t’as beau dire, beau reluire, le sodomiser, lui jeter des pétaux de roses, sa grincherie reste à l’affût derrière ses meilleurs moments de décontraction. Il est toujours croque-mitaine sous ses atours pied-de-poule, Achille !

— Qu’est-ce à dire, San-Antonio ?

— Il a à dire, patron, que lorsqu’on veut lire Les Trois Mousquetaires , on ne commence pas par le tome 2. On attaque par Dartagnan arrivant à Paris sur son vieux bourrin gascon et non par le moment où Milady accomplit ses basses manigances. Il n’est que les ouvrages de M. Robbe-Brûlé qu’on peut entreprendre par n’importe quelle page, et même lire à l’envers pour leur donner quelque intérêt. Mais dans cette vieille société époumonée qui est la nôtre, toute histoire comporte un début, une suite et une fin. J’ai la suite, vous avez le début. Reconstituons-la dans l’ordre pour tenter d’obtenir la fin.

C’est dit, non ? Causé ! Pas branlant comme argutie (j’emploie même pas « argument », tu vois si j’sus modeste ?). Y a des écrivains plus grammairés que moi qui pourraient pas mieux.

La réaction de Bérurier, être cependant plutôt fruste et, partant, peu porté sur les développements de la pensée, me donne la mesure de mon talent oratoire.

— C’est chié, déclare-t-il sans emphase. Vous n’trouvez pas, m’sieur l’directeur, que c’est chié ? Bougrement chié ? Chié à bloc, comme qui dirait pour dire ?

Un grelottement de bigophone empêche l’interpellé d’exploser. Il décroche, prêt au ministre, mais souhaitant Mlle Zouzou. Et Dieu lui accorde Mlle Zouzou. Je le constate à son visage qui, soudain, se fait élastique, tout miel et sucre, tout fleuri de ce grand bonheur dont sa braguette est le réceptable.

Il fait pivoter son fauteuil pour se détourner de nous. Nous exclure, un peu comme l’autruche exclut le monde en plantant sa tête dans le sable.

— Bondzour, petit canari rose, il connarde, le vieux croûton. Bien dormi, ma douceur ?… Comment ?… (Là elle doit lui placer quelques salingueries sur son plumard tout chaud, son cul plus chaud encore, la manière qu’elle mouille rien que de lui téléphoner. Et l’à quel point qu’ce sera bon, tantôt, quand il viendra, papa Glandu, tremper le biscuit après lui avoir offert une babiolerie Cartier)… Je voudrais… oh comme je voudrais être là… Quelle torture, ma colombe tiède. Ah que ne suis-je…

— Si vous veussiez vraiment aller voir vot’souris, dit sérieusement Bérurier, on peut reporter not’converse à une date utérine.

Le Vieux pivote pour un regard évasif. Il n’a pas entendu. Il est dans le bleu, le rose, le duvet, bref, dans la chatte de Mlle Zouzou.

Bérurier croit à un encouragement. Il se fait sentencieux :

— La trique, on connaît ça, moi et Tonio. Pas vrai, Grand ? Et pis v’z’êtes t’à l’âge où que ça vous mène pire que quand on est encore jeune. L’âge où un vieux schnock a besoin de faire de la monnaie en échangeant sa rombière de cinquante carats contre deux d’vingt-cinq. L’démon d’la sossantaine, quoi. Tant qu’vous pouvez t’encore y aller du gourdin, mon pauv’ ami, restreignez-vous pas. C’est pas quand t’est-ce vous s’rez au Père-Lachaise qu’on viendra vous faire des pipes. C’est les godanches de la Saint-Jean, profitez, mon vieux, profitez ! V’s’avez de la chance d’êt’ pimpant pour vot’ âge. J’sais des jeunots, quand y débraguettent, c’est comme quand tu sors un escargot à la parisienne d’sa coquille. Y s’rabattent su’ le tiercé, la politique, la becquete. Maigrichonnes compenseries ! L’équilib’, c’est la pointe et si j’vous dirais, m’sieur le dirlo, qu’vous me plaisez d’aller à la botte, même que ça soye av’c une p’tite pétasse de merde qu’en veut à vos piastres comme dont j’devine qu’il s’agit.

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