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Frédéric Dard: Tire-m'en deux, c'est pour offrir

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Frédéric Dard Tire-m'en deux, c'est pour offrir

Tire-m'en deux, c'est pour offrir: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même plus proches de nous. C'est le cas du présent chef-d'œuvre. En l'écrivant, je me suis mis à l'aimer, à bien l'aimer. J'aurais voulu y passer mes vacances ; peut-être même le restant de mes jours. Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ? Ou si je deviens gâtoche ? A toi de juger !

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Justement, le bigophe carillonne et c’est lui. La célérité, ça le connaît. C’est le roi de la technique. Les affaires, il s’en occupe depuis son labo, ses bouquins, les dossiers. Sur le tas, il est bon à nibe, les gens le déconcertent, je crois. C’est un rat roux, Mathias. Il confine dans sa blouse blanche dégueulasse, toujours perdu dans des analyses, des décryptages.

— Allô, patron ?

— Je t’écoute…

— L’affaire est venue aux assises le 2 février 1978. Gaspard d’Alacont a été condamné à quinze ans de réclusion criminelle. Il purge actuellement sa peine à la Santé.

— Il a avoué, au cours de l’instruction ou du procès ?

— Jamais.

— Le verdict n’a pas été un cadeau. Car enfin, il n’existe aucune preuve formelle qu’il ait trucidé son oncle. Il ne pouvait hériter de lui, se trouvant sous conseil de tutelle. Il ne l’a pas volé. Il…

— Je peux vous interrompre, monsieur le commissaire ?

— Quoi ?

— Le revolver ayant servi à tuer le comte fut repêché dans un étang proche du lieu du meurtre. Il appartenait à Gaspard d’Alacont.

Bon, que veux-tu répondre à cela ? Du coup, le silence de Mister Clovis paraît moins grave, la culpabilité du neveu ne faisant aucun doute.

— Bon, eh bien, je te remercie, Rouillé.

— Ce sera tout pour votre service, monsieur le commissaire ?

— Encore une chose, as-tu un slip propre ?

— Mais…

— A quinze heures, j’ai rendez-vous à la terrasse du Fouquet’s avec une ravissante blonde aux yeux noirs prénommée Sonia. Tu seras gentil d’aller me décommander et, si le cœur t’en dit, remplace-moi au pied levé ! Merci.

Je raccroche.

Félicie vient me dire que le repas est servi. Y a des aubergines frites comme entrée, avec de la sauce tomate fraîche. J’adore.

GRABATERIE

Deux gardes lisaient le baveux. Un journal qui ne devait pas être un quotidien vu qu’il était imprimé sur un papier de couleur pervenche. Ils le lisaient à deux, kebour contre kebour, unis ainsi pour le meilleur et pour le pire. Ils s’esclaffaient, les bons pandores, sur des dessins humoristiques qui n’auraient même pas fait sourire une baleine.

A notre approche, ils ont abaissé le canard pour nous regarder. L’un d’eux, celui qui possédait une tête qu’on aurait juré de veau, dit à l’autre à tête de con : « On dirait-il pas le commissaire S’natonio ? »

A tout hasard, ils se levèrent et, militairement, me saluèrent.

Le docteur Bordenouille délourda, à grand renfort, et me pria d’entrer. Je découvris une salle de six lits dont deux seulement se trouvaient occupés. Dans le plus proche de l’entrée, agonisait peinardement une sorte de petit homme à tête de calao[3]. Il émettait un petit râle qui avait l’air d’être du morse.

Le docteur Bordenouille me le désigna d’un bref index.

— Cancer de la vessie, m’avertit-il. On joue les prolongations.

Il passa outre le lit d’agonie pour gagner le plumard du fond, lequel longeait la fenêtre aux impressionnants barreaux. Un grand type exsangue, à la chevelure bellement auburn, y dégustait des instants qu’on devinait précaires. Il conservait les paupières baissées, et sa respiration marchait à l’éconocroque. Beau visage, en vérité, creusé par l’épuisement, mais empreint d’une grâce naturelle qui émouvait. Il avait la peau diaphane, comme les jeunes filles dans les récits anciens pour pensionnaires onanistes[4].

— Alacont ! appela le docteur Bordenouille qui détestait les nobles en général, et leurs particules en particulier, Alacont, m’entendez-vous ?

L’interpellé hissa ses paupières au-dessus d’un regard dans les tons vert d’eau. Et ses lèvres s’arrondirent pour un « oui » faiblard.

— Voici le commissaire San-Antonio qui aurait quelques questions à vous poser. Vous sentez-vous en état de lui répondre ?

— Oui, fit Gaspard d’Alacont, si bas que même un ver de terre aurait eu du mal à l’entendre.

Le docteur hocha la tête.

— Très bien, alors, je vous laisse. Ne me le surmenez pas trop, commissaire, ce grand imbécile a perdu au moins trois litres de sang en se sectionnant les veines et nous avons le plus grand mal à le récupérer.

Il sortit dans une noble quinte de toux, plantureuse, qui partait de sa barbe à la pasteur pour essaimer dans toutes les directions.

La porte claqua. Nous demeurâmes silencieux dans ce silence gluant de l’infirmerie que rythmaient les râles du moribond.

Je m’assis sur le lit de Gaspard. Je ne sais pourquoi, le garçon m’émouvait. Trois années de détention et sa tentative de suicide avaient comme effacé tout ce qu’il y avait de vénéneux en lui. Il semblait dépouillé et sa beauté était de celles qui reflètent l’âme.

— Ecoutez, Gaspard, attaqué-je, je tiens à vous préciser que je suis ici pour essayer de vous aider. Ne vous fatiguez pas et répondez par un simplement battement de paupières à mes questions lorsque ce sera affirmatif.

— Je peux parler, dit-il avec un peu plus de vigueur qu’il ne l’avait fait jusque-là.

— Alors c’est parfait. D’abord, pourquoi cette tentative de suicide, mon vieux ?

— Je n’en pouvais plus. Je suis innocent et personne ne me croit, pas même ma famille qui n’est jamais venue me voir. Je n’ai reçu jusqu’à présent que quelques lettres de ma plus jeune sœur et encore me supplie-t-elle de ne pas lui répondre.

Je lui pris la main et lui souris. Il avait les yeux emplis de larmes qui venaient de très loin dans sa poitrine.

Il se passa encore un instant. J’avais la gorge serrée. Et alors, je vais te dire un truc idiot, libre à toi de ne pas le croire, que veux-tu que ça me foute, mais j’avais pressenti d’entrée de jeu que ce serait ainsi, notre rencontre à tous les deux. Avant même que de le savoir à l’infirmerie, et alors que je m’apprêtais à le rencontrer au parloir de la Santé… Une prémonition. Je devinais que le neveu assassin, ce mariolle cynique, ce rebut de grande famille, me plairait et qu’on deviendrait potes, en une seconde, comme ça.

Ce sont ces instants irremplaçables qui rendent l’existence tolérable. A cause d’eux, pour un moment, on a envie d’aller voir plus loin si on y sera encore.

Le cancéreux mettait la gomme pour en finir. Sa viande se lamentait. Car les plaintes qu’il libérait lui venaient droit du corps, sans qu’il eût à les vouloir.

— Vous venez de dire que vous êtes innocent, repris-je.

Et je n’allai pas plus loin.

Il murmura :

— Parce que je le suis. Je n’ai pas tué mon oncle.

— C’est cependant avec une arme vous appartenant qu’il l’a été.

— Je sais.

— Comment expliquez-vous la chose ?

— Une machination.

— Quelqu’un vous a demandé de passer au château de Bruyère-Empot ce dimanche-là ?

— Non, personne.

— C’est une décision que vous avez prise seul ?

— Oui.

Je me dis, in petto, qu’il avait été un peu simplet, Gaspard, et que son avocat n’était pas président du club de la jugeote. Merde, ils auraient pu plaider le coup fourré. Prétendre qu’une voix anonyme avait prié d’Alacont de passer chez son tonton, le 4 avril…

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