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Frédéric Dard: Tire-m'en deux, c'est pour offrir

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Frédéric Dard Tire-m'en deux, c'est pour offrir

Tire-m'en deux, c'est pour offrir: краткое содержание, описание и аннотация

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Nous autres, les grands romanciers du siècle, avons une préférence marquée pour certains de nos enfants, parce que nous les jugeons plus beaux que les autres, voire même plus proches de nous. C'est le cas du présent chef-d'œuvre. En l'écrivant, je me suis mis à l'aimer, à bien l'aimer. J'aurais voulu y passer mes vacances ; peut-être même le restant de mes jours. Un pareil engouement doit bien cacher quelque chose, non ? Ou si je deviens gâtoche ? A toi de juger !

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Je lui ai obéi. Y avait un de ces chenis démentiels dans le tiroir : de tout, plus le reste. Et ça se tenait par la perruque ! Les Mayençon, l’ordre, c’était pas leur souci prépondérant. La grosse aux varices devait faire son ménage avec une fourche. Néanmoins, j’ai mis la main sur l’enveloppe en question. Elle avait déjà servi et d’aimables taches de toute nature la constellaient. Elle était assez épaisse.

Je l’ai ramenée au gars Clovis. Il ne pouvait pas l’emparer dans son état. Il souffrait comme une vache, le pauvret. Il se payait un chouette infarctus, probable, et ça tumultait vilain dans ses pipe-lines.

— Gardez-la, m’a-t-il dit. Vous en ferez ce que vous voudrez. Moi, je n’ai jamais osé.

Là-dessus, le médecin s’est pointé, un jeune, très autoritaire. Il m’a demandé de prévenir les ambulances Dugenoud. Et pendant ce temps, il a fait une piqûre au vieux photoman. On a embarqué le Clovis vite fait, sa bergère est montée dans la CX blanche à croix bleue, et fouette cocher, l’attelage est parti.

Il n’est pas clamsé de sa crise, m’sieur Mayençon. Il s’en est remis tant mal que bien. D’après Félicie que la future veuve tient au courant de l’évolution, il se gave de trinitrine (On l’appelle Trinitrine) et n’en branle plus une datte. Au point qu’il refuse de coller un timbre sur une lettre ou de se beurrer une biscotte, tant il redoute tout effort physique.

Moi je ne l’ai pas revu, Clovis. Et pourtant, j’aurais eu beaucoup de choses à lui apprendre depuis qu’il m’a remis sa foutue enveloppe.

Mais c’est curieux : je n’ai pas envie d’en parler avec lui. Il a été l’œil du destin. Point à la ligne.

Un œil, qu’est-ce que tu veux lui dire ?

* * *

Je suis trempé comme un lavement usagé en arrivant à la maison. Félicie qui me guigne depuis la lourde me parle de mon imperméable accroché à la patère du vestibule. Je n’avais qu’un geste à faire pour le prendre, et puis non, et puis voilà. Et ce sera sûrement un rhume, voire une angine, moi qui m’en paie tant et plus.

Je grimpe me changer tandis qu’elle me prépare un grog.

— Et ce pauvre M. Mayençon ? me demande-t-elle à la cantonade.

— Entre la vie et la morgue, m’man, lui lancé-je, parodiant sans vergogne (je n’en possède pas, ayant offert la dernière vergogne qui me restait au zoo de Jean Richard) l’un de mes plus fameux titres.

J’ôte ma veste, ma limouille. Le reste.

Un petit coup d’eau de Cologne généralisé. (Ça réchauffe et c’est pas la môme Sonia avec qui j’ai rancard tantôt pour une petite séance de dégoupillage de grenade à manche qui s’en plaindra.

L’enveloppe jaune gît sur mon lit. Je l’ouvre sans entrain, ne m’attendant à rien de bien frémissant. Des gonziers comme Clovis, ça moisit tout au long de notre parcours. Ils naissent, ils végètent, ils meurent. Leur vie, c’est même pas l’idée qu’ils s’en font. Juste un moment sans histoire, entrecoupé de traites, de maladie, et de petites haines mitonnées.

Et puis cette enveloppe souillée me dégoûte. Elle sent le misérabilisme de ces gens. Elle évoque les varices à madame, le tricot cradingue à monsieur, la statuette de faux ébène représentant une tête de négresse, qui trône sur leur buffet Henri two .

Ça ragoûte pas, un truc pareil. T’en as marre de l’humain à tripoter cette relique. Tout leur est merde à ces cons. Ils sont merdiques de père en fils. Ils suent la merde.

Bon, n’empêche, j’ouvre sa bon Dieu d’enveloppe. Elle contient, deux points à la ligne :

Une grande photographie en noir et blanc, format 18 x 24.

Une autre photo d’un format plus petit.

Un négatif épinglé à un carton.

Trois coupures de presse dont la première constitue trois colonnes à la une d’un quotidien.

Je te reprends maintenant dans le détail.

La grande photo représente un sous-bois. Il y a une espèce de petite clairière traversée par un chemin cavalier. Effet de ciel, plongée oblique du soleil dans les frondaisons. Tu te crois à l’Opéra, dans Faust, au moment que Mister Satan va se pointer pour répondre à l’invocation du vieux kroum qu’à lui la jeunesse. Mais attends, je m’écarte déjà, je suis l’écolier buissonnier type. Un brin de lilas par-dessus un mur ? J’escalade le mur. Une brèche dans une palissade ? J’abandonne la route. Incorrigible. Le jour de mes funérailles, je te recommande, si tu avises, en cours de cimetière, un coinceteau plus propice, le genre buisson touffu, tu glisses le pardingue de sapin à travers les ronces, je m’occuperai du reste. Promis ?

Et alors je te disais : sous-bois, clairière, chemin cavalier, rais de soleil pour grotte de Lourdes (oh ! la belle Dame Bleue !). Plus deux personnages. Mais on sent, à mater ce cliché, que ce ne fut pas eux le point d’intérêt pour le photographe. Lui, il bichait son pied à capter cette trouée lumineuse dans la forêt. Il avait réglé son objectif pour se payer une super-photo de calendrier. Et puis, sous un chêne, un couple. Et je vais te dire, ce couple, il est clair et net (clarinette, dirait Bérurier) qu’il s’étreignait au moment où le gars Clovis (car je suppose que c’est lui l’auteur de la photo) s’est pointé avec son Leica. Dérangés dans leur bisou mouillé, l’homme et la femme se sont légèrement désunis pour regarder en direction du photographe.

Deuxième photographie, il s’agit d’un extrait de la précédente. Au développement, Clovis s’est aperçu qu’il avait pris ce couple en même temps que ses majestueux effets de lumière pour cathédrale gothique dans une illustration d’Hugo. Alors il a sélectionné les deux visages et les a agrandis. Une marotte de pelliculeur pointilleux. On distingue assez nettement les deux frimes qu’éclairaient le halo du faisceau solaire. L’homme est un sexagénaire aux cheveux argentés, de belle allure. Regard hautain, très clair, surmonté de sourcils épais mais bien dessinés. Joues creuses, lèvres sensuelles. Nez un tantisoit bourbonien. La femme est infiniment plus jeune. Sans doute n’a-t-elle pas atteint la trentaine. Elle est brune, distinguée, avec je ne sais quelle expression impertinente sur toute sa physionomie. Coiffée d’une manière archaïque puisqu’elle porte une raie médiane et des bandeaux sur les oreilles, façon George Sand.

Au dos de la photo, je lis, écrit en caractères penchés et à l’encre violette : Forêt de Goupillette, le dimanche 4 avril 1976 à environ 15 heures .

Le négatif épinglé au carton est celui de la photo.

A présent, passons aux coupures de presse.

Je commence par la plus grande. Deux choses te sautent aux yeux à t’en énucléer, mon frére [1] Note pour l’imprimeur : laisse, j’écris frére avec un accent aigu parce que j’ai l’accent pied-noir par instant. .

Le titre d’abord, et puis la photographie illustrant le papier.

Titre : « Assassinat d’un châtelain solognot ».

Photo : Elle représente l’homme figurant sur le cliché artistique de Clovis Mayençon.

Je lis le papier et aussi sec je le résume : le dimanche 4 avril (1976, je suppose), le comte Clotaire de Bruyère faisait une promenade à cheval dans la forêt de Goupillette, selon son habitude. En fin de journée, son bourrin est rentré seul au château de Bruyère-Empot. Inquiet, son personnel a donné l’alarme. Des recherches immédiatement entreprises ont permis de découvrir le cadavre du comte dans une clairière. Le châtelain avait reçu deux balles dans le cœur, tirées à bout portant. Les premières constatations du médecin font remonter le meurtre entre 15 et 16 heures.

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