Frédéric Dard - Dégustez, gourmandes !

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Dégustez, gourmandes !: краткое содержание, описание и аннотация

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A l'occasion du centenaire de ma mort, je suis heureux de vous présenter un San-Antonio nouvelle manière.
Le fameux commissaire guigne la succession d'un Superman intemational et, l'espace d'un livre, devient son disciple.
Alors, il met la baise et la rigolade en veilleuse pour tenter de réussir son examen de passage. S'il y parvient, Sana sera promu super-dauphin. S'il échoue, il sera sacré bézuquet à vie.
Dans un cas comme dans l'autre, il continuera d'escalader ces dames et de dilater la rate de leurs maris. A la vôtre ! Victor Hugo

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Mes ravisseurs me font asseoir, m’entravent à bloc, puis les deux sbires d’appoint sortent et referment les portes ; je reste seul avec le Trapu et Burnes-creuses. Un instant, je pense qu’on va démarrer, et puis non : le fourgon reste en place. Je pige alors qu’il sert de « salle d’interrogatoire ». Cela signifie que je n’ai pas été enlevé par des flics roumains, fussent-ils occultes, mais par des gens marginalisés, agissant pour leur compte. Mon inquiétude, dès lors, croît à une vitesse supersonique. Putain, ce que j’aime pas ça !

— Qui êtes-vous ? questionna le Trapu.

— Je m’appelle Casimir Lelaboureur ; je suis canadien, j’habite Montréal. Je travaille dans les machines agricoles. Je suis agent général pour l’Europe de l’Est de la firme Truckmuch and Co.

Ce premier jet passé, j’attends la suite. Le Trapu répète au Cassecouillé, lequel me garde un chien de faïence de sa chienne, ça se lit sur sa frime de belette crevée.

Ils conciliabulent en russe. Oui, en russe !

Alors ça y est, j’ai pigé. J’ai fait bonnement sur la coloquinte des gardes de Mme la générale.

— Que faisiez-vous dans la chambre de cette dame, tout à l’heure ? reprend le Trapu.

— Devinez ? je lui balance en rigolant.

— Pourquoi vous intéressez-vous à elle ?

— Erreur, c’est elle qui s’intéresse à moi. Je me suis trouvé en hydrothérapie avec elle, ce matin, et ma modestie dût-elle en souffrir, elle m’a fait de sérieuses avances et m’a demandé d’aller la rejoindre dans sa chambre. C’est un crime ?

— Elle est âgée.

— Chacun ses fantasmes ; j’aime les femmes très mûres.

— Qu’attendez-vous d’elle ?

— Rien d’autre que le plaisir qu’elle m’a accordé.

— Il s’agit d’une dame respectable.

— La plus haute marque de respect qu’on puisse témoigner à une femme, c’est de la faire jouir.

Il me gifle. Une sacrée beigne. Pas avec la main plat, mais en creusant la paume et ça me file des vibrations dans tout le système auriculaire.

Le gars me regarde dans les yeux. La charognerie aux claouis meurtries qui l’escorte lui dit un truc pas gentil à mon endroit, et peut-être même à mon envers. Le Trapu tend le bras vers un bloc émaillé comportant une espèce de niche. Il prend dans cette dernière deux pinces métalliques dont chacune termine un fil électrique sur enrouleur et les fixe au lobe de mes portugaises.

— Juste une seconde ! me fait-il.

Il appuie sur un bouton noir et je morne une méchante décharge qui me déglingue la pensarde.

— La vache ! m’écrié-je, vous parlez d’un électrochoc !

— Ce n’est rien, le contacteur est sur la force « 1 » et sa graduation va jusqu’à « 6 ». Trente secondes à « 6 » et votre cervelle commence à vous couler par les narines.

— Sympa.

— Maintenant, il faut parler.

— J’ai tout dit.

— Nous perdons du temps. Tenez, un coup de « 3 » pour vous décider !

J’hurle pis que Croc Blanc, le soir, au fond du Labra-dor. Une douleur folle a remplacé ma tête. Je sens que ça explose sous ma coiffe.

— Vous parlez ou je dois continuer ?

— Ecoutez, cette vieille dame, je ne la connais pas. Si ça vous chagrine tellement que je lui aie filé la grosse, je m’engage à ne plus la revoir.

— Vous ne la reverrez plus, en effet ! promet l’autre d’un ton entendu.

— On va m’expulser ?

— Pas du pays : de la vie !

Il rit et traduit sa boutade au crevard qui pouffe à son tour.

— Si vous parlez, tout ira vite. Si vous vous taisez, ce sera interminable, assure le Trapu quand il a repris son sérieux.

— Je ne peux pas inventer des choses pour vous faire plaisir !

— Mais vous pouvez dire la vérité. Pour qui agissez-vous ? Qu’attendez-vous de… la dame ? Allez, vite !

Il tend la main vers la molette placée dans la niche et la fait pivoter d’un cran ; « clic ! ». Les « clic ! » je veux bien, à condition qu’il y ait les « clac ! » avec ! Et qu’ainsi je puisse prendre mes clic et mes clac.

Cette fois, la décharge est telle que je n’ai pas la force de hurler. C’est trop insoutenable. La tête pendante sur ma poitrine, je râle…

— On peut continuer ainsi pendant des heures, des jours, des semaines, avertit le Trapu. Jusqu’à la perte de conscience, ensuite on attend que vous récupériez et on recommence. J’ai eu un « patient » qui a enduré la chose pendant presque quinze jours ; et puis il a fini par parler. Avec ça, zéro pour cent d’échec.

Ses paroles, je les distingue plus que je ne les entends. Je capte des sons, mon esprit tenace en fait des mots, puis, courageusement, bâtit des phrases.

— J’en ai connu qui devenaient fous, reprend le Trapu. L’un s’est coupé la langue avec les dents.

Pauvre con ! Il me faut récupérer… Retrouver mes esprits… Douleur… Tout est rouge. Incandescent ! Tout est flammes. Le feu sort de ma tête… Une confiance absurde me demeure. Chevillée au cœur… Espoir ! Je vais m’en tirer. Je… Confiance ! Confiance !

Mes tourmenteurs m’observent. Ils attendent que je sois de nouveau en état de subir une nouvelle décharge. Ainsi ranimait-on Laval empoisonné pour pouvoir le fusiller !

Ma lucidité dérape dans l’atroce souffrance qui transforme mon corps en volcan. Tout renaît dans un tourbillon pourpre. Mal en point, l’Antoine !

Et puis les portes du fourgon s’écartent. Je dois être en proie à l’hallucination car j’aperçois un soudeur à l’arc. Un mec avec une espèce de ciré blanc, le chef coiffé d’une maisonnette vitrée. Il tient sous son bras un extincteur d’incendie, du moins quelque chose qui y ressemble. Ça comporte un gros embout. Il dirige ledit contre le Trapu, un jet d’une substance foutreuse d’aspect. Bombe à raser. Tchloc ! Puis une deuxième giclée sur le mulot débile. Tchloc ! Les deux Russes gigotent, mais de plus en plus péniblement. Leurs mouvements se paralysent, ou plutôt s’enlisent. Ils ne perdent pas conscience et paraissent affolés par ce qui leur arrive. Je distingue des filaments sur leurs personnes. La scène est irréelle, onirique, quoi ! Je me requinque un peu. Mon instinct ne m’avait pas trompé : le salut approchait.

Le soudeur ferme l’arrivée du produit sous l’embout, puis il prend son extincteur, lequel est muni d’une bretelle de fusil et le place sur son épaule. Ses mouvements sont calmes et précis. On sent le tout grand professionnel. Il attend un moment que ses deux victimes soient totalement pétrifiées ; jugeant que c’est banco, il pénètre dans le fourgon, ôte les gants de plastique qu’il portait et me débarrasse des sangles. Puis m’invite, d’un geste, à le suivre.

Je lui obéis à grand-peine. Ça tangue mochement dans mon entrepont. Les cannes en crème Chantilly, Tonio ! La tronche désastreuse. L’impression d’être devenu une grosse poche de sang. J’ai du sang dans les yeux, dans la bouche, le nez… Mon « soudeur » m’offre son bras, j’y prends appui. La descente du fourgon est infernale. Mais j’ai à cœur de ne pas m’évanouir. J’avise les deux adjoints pétrifiés à leur tour. Seul leur regard continue de vivre et il est halluciné. Ils sont plaqués au sol, recouverts de ces filaments blanchâtres que j’ai vus sur les deux premiers.

Le soudeur marche en direction d’un escalier de ciment à rampe de fer. Il se retourne. J’ai du mal à le suivre. Il m’aide de nouveau. Je me hisse comme je peux. L’impression de gravir l’Everest en ayant les deux jambes dans un sac !

Second niveau !

Un deuxième escadrin conduit à celui de l’entrée. Nouveau calvaire ! Je le gravis en pensant à Félicie, m’exhortant, comme si elle m’attendait au sommet des marches.

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