Frédéric Dard - Plein les moustaches

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Plein les moustaches: краткое содержание, описание и аннотация

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La chasse aux criminels de guerre nazis n'est plus ce qu'elle a été car le gibier est en voie d'extinction, décimé qu'il est par cette épidémie qui s'appelle le temps.
Mais enfin, il en reste encore quelques-uns à travers le monde, ce livre t'en administre la preuve.
Quelle équipée !
Quel écœurement aussi !
Là, tu peux croire que j'en ai pris plein les moustaches.
Pourtant, le président s'est montré très coopératif.
Hélas, ça ne fait pas tout.
Cézigue, il bénit l'émeute, mais il ne court pas après le renard.

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Toujours une tronche nickel, la gosseline d’amour.

— Chéri, me dit-elle, qui êtes-vous ?

Bonne question à cent marks. Si je bats à niort, elle perdra confiance en moi et se recroquevillera. Faut lâcher du lest, mon bijou. Lui faire une petite livraison de vérité, à valoir sur la grande, l’intégrale.

— Je suis un policier français qui travaille en pool avec les services américains pour mettre la main sur une invention que s’était appropriée tonton.

— C’est pourquoi vous m’avez séduite ? questionne-t-elle tristement.

Comment lui faire croire que c’est inexact ? Que c’est le hasard seul qui nous a mis en présence ? Que j’ai été abasourdi en apprenant, hier, que je me trouvais chez maman Streiger ? La vérité est parfois difficile à exprimer.

— Si je vous jure que non, vous ne me croirez pas, Heidi. Et pourtant je vous jure que non, sur la tête de ma chère maman. J’ignorais que la mère de Streiger fût encore vivante et, a fortiori, qu’il avait une petite nièce délicieuse.

Ses yeux mélancoliques m’expriment les efforts qu’elle fait pour me croire. L’amour rend crédule. Elle ne demande qu’à me filocher le train, la mignonne.

Je vais à elle, l’oblige à quitter son tabouret et l’étreins farouchement. Elle sent le propre, l’amour. Ma paluche repart à son assaut. La culotte éclatée est un objet inanimé qui a donc une âme. Et quelle ! Je lui bouffe la gueule, Ninette. La presse contre tout moi, m’en fais un tricot Thermolactyl, un cataplasme. Mes doigts experts lui disjoignent les pétales. Quelle magnifique rose ! Tout enrosée. Merveille. Laisse aller, ma gosse, c’est pour ton bien que mon marteau travaille. Je te vais passer au pilon, future gourgandine encore mal déballée. Tiens, tu vas voir, accoude-toi seulement sur la paillasse de l’évier ! Mon grand air « Ris donc, Paillasse » Ris donc de tes malheurs ! Ris de ta face ! De tes fesses ! Le salut aux couleurs ! Bitoune über alles ! Oui, ma poule, en « V » retourné, t’as tout pigé. T’es coopérante tout plein. Un vrai velours. On croirait jamais qu’il y a pas trente-six plombes t’étais berlinguée comme un escarguinche en hibernation ! Déjà, on rentre chez toi comme dans un moulin. C’est ça : plus haut les noix, fillette ! Tu sais que t’as un Q. I. de surdouée, le sens inné de la brosse ; ça ne s’apprend pas, ou mal. Faut le don naturel. Mozart ! Tu mozardes divinement. T’as la fougue farouche, le coup de hanches déterminant. T’es participante à cent pour cent. Lorsque tu auras fait le tour des techniques, t’auras plus de succès que la Swatch. On te réclamera sur les cinq continents. Ton blaze figurera sur les carnets d’adresses les plus huppés. On causera de toi dans les soupers officiels. Tu épongeras les glands de ce monde : le corps diplomatique en tête (de nœud) comme toujours, et puis les grands politicards blasés, monarques plus ou moins républicains ; tu te feras embroquer par de vrais rois, qui sait ? Des Noirs, des Jaunes, des roses. Je lis dans les lignes de tes fesses, poupée tendre. Je lime dans ton destin.

Et tout en bavouillant, incorrigible que je suis, je réfléchis à la drôle d’histoire que nous vivons toi et moi. Je cherche à deviner pourquoi tonton Streiger avait réparti son butin, le butin Bruckner, en deux parties. L’une qu’il a placée sous la dalle de l’église, et l’autre chez sa vieille. Pas mettre ses œufs dans le même panier ? Je crois pas. Je ne « sens » pas comme disait sa pauvre mamie à propos de sa mort supposée. La planque de l’église. Un drôle de loustic, ton fumier de tonton, ma belette jolie.

Attends, je te place, là, un coup de reins fuligineux qui va te faire glapir à la lune. Vlan ! Et voilà ! T’as poussé ton chant d’alouette. Je t’avais prévenue : l’Antonio connaît bien sa partition. Et maintenant, je te vais électriser l’hémisphère austral en chipatant des doigts sur ta concavité à mollusque. Ah ! tu gazouilles, mon ange. C’est chouette, hein ? On en redemanderait ! T’en redemandes ? En revoilà !

Attends, c’est pas finito. Je connais encore bien d’autres trucs. Si je les nomenclaturais, ça donnerait le catalogue de la défunte Manufrance dont la France entière porte le deuil.

Mais qu’est-ce que je pensais ? Oui, la double planque de Streiger. Du moins, est-ce moi qui échafaude cette hypothèse. Mais admettons. Je suis bien obligé de pousser mon raisonnement, non ? Sinon je ferais du home-trainer avec mon ciboulot, et l’immobilisme cérébral, y a rien de plus néfaste. T’ankyloses des cellottes. Tu flasques de la matière grise. Ça tourne au calandos trop mûr, sous ta coiffe !

Je pensais donc à deux cachettes. L’une sous la sacrée dalle de l’église, l’autre quelque part chez maman. Pourquoi ? Attends, je jute ! Parce que sous la dalle, il n’y avait pas suffisamment de place pour tout contenir . Ça se tiendrait, non ? Maginons un truc volumineux. Ou plutôt, non, bouge pas : l’invention de Bruckner est en deux parties. Il y a les documents papiers, et puis un appareil, un engin, un truc, un machin, un objet, quoi. Et ce dernier est trop long pour être planqué dans la cavité de l’église qui n’est profonde que de cinquante ou soixante centimètres. Il dépose là les plans, le technique. Le reste, il a pas le temps, en pleine déroute, ayant Ruskoffs et Ricains aux meules, de se fignoler des cachettes top secret, le gueux. Bon, tant pis, cela, ce sera pour la mère. De toute manière, il faut les deux parties. Il est certain de la première planque, advienne que pourra pour la seconde.

Et ma pomme de continuer mon petit baisouillage savant sur l’air des scieurs de long dans la forêt finnoise. Ninette repâme. Arrive au bord du fade, le refoule pour savourer plus mieux encore. Je te jure, y a que les futures très grandes pineuses qui sont, d’instinct, capables de ça ! Je lui confirme son apothéotique avenir dans le pain de miches à cette Manon bavaroise.

Bon, c’est pas le tout, je vais pas lui tourner un documentaire sur le zizi-panpan-dans-la-lune à travers l’âge de foutre (celui de Pierre, tu le connais : il a deux ans de moins que moi !). On va conclure par le planeur fantôme, ça plaît toujours. Il a jamais essuyé de reproches avec cette figure libre, l’Antonio. Aucune greluse qu’ait protesté une seule fois comme quoi ça la blousait de fade le moindre.

Je commence par le vol du gerfaut, décrivant des paraboles (de riz) avec légers mouvements ascensionnels dus aux appels d’air. Et puis c’est le lent piqué tatouilleur. Et miss Gretchen sérénade comme sur la scène de la Scala de Milan. Je suis un milan qui lui agrippe le michier. Attention ! Elle décarre. J’opère le botté final, total, sec, comme l’officier remet sa rapière au fourreau à la fin de la prise d’armes. Tchloc !

La chérubine crie « Maman ! ». En allemand, elle en a d’autant plus de mérite. Sa pauvre maman défuntée depuis si longtemps, chère orpheline !

Je libère le territoire. Vaincue, elle se laisse glisser à genoux devant l’évier comme devant un maître-autel. Sa joue est appuyée contre la porte du placard à poubelle. Groggy, la gosse.

Y a ce délicat moment de confuse hébétude. Les bébêtes sont de retour soûlées de plaisir, penaudes d’en avoir fini, les bébêtes aux sens essorés et pendantes…

Oui, elle semble abîmée en prières, Heidi.

Son être comblé crie grâce et implore le repos.

Pour me rafraîchir l’asparagus, je passe dans la salle de bains ; logique. Tu verras jamais, au cinoche, des amoureux qui blablutionnent après le radada. Post coïtum animale crados . Moi, si. Propret comme un sou neuf, Tonio. Faut, quand on t’a surnommé « le grand raide ».

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