Frédéric Dard - Plein les moustaches

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Plein les moustaches: краткое содержание, описание и аннотация

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La chasse aux criminels de guerre nazis n'est plus ce qu'elle a été car le gibier est en voie d'extinction, décimé qu'il est par cette épidémie qui s'appelle le temps.
Mais enfin, il en reste encore quelques-uns à travers le monde, ce livre t'en administre la preuve.
Quelle équipée !
Quel écœurement aussi !
Là, tu peux croire que j'en ai pris plein les moustaches.
Pourtant, le président s'est montré très coopératif.
Hélas, ça ne fait pas tout.
Cézigue, il bénit l'émeute, mais il ne court pas après le renard.

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Ils portent des chaussons de cuir à semelles de feutre. De vrais pros, espère ! C’est pas leur première expédition nocturne. La précision de leurs gestes, leur démarche coulée en disent long sur la mise au point de leur technique.

Ils traversent l’entrée et s’engagent dans l’escalier.

— Reste où tu es, mon cœur joli, susurré-je à l’exquise fillette au slip écossé.

Je pose mes tatanes et me lance à la poursuite du tandem.

Au pied des marches je m’immobilise, l’oreille tellement tendue que je suis contraint d’entrouvrir mon anus pour compenser.

Là-haut, je perçois des exclamations, puis des espèces de suppliques. Je te parie ce que tu sais contre ce que je veux que mes pierrots discutent avec les braves voisines veilleuses.

La trajectoire, je la pige fastoche, Loloche.

Ils réclament sur Heidi, comme dit mon buraliste.

Les mémés, terrorisées auprès du cadavre, doivent leur bonnir comme quoi la pauvre orpheline est allée prendre un peu de repos dans sa carrée.

La preuve : l’un des types s’y rend.

Nobody ! Il inspecte la pièce. Vide comme le bicorne d’un gagadémicien (excepté celui de quelques potes à moi qu’avaient envie de dictionner en couronne). Alors le gars ressort. Il va descendre, c’est rectal.

Oui : l’v’là. J’embusque dans le renfoncement, près du porte-pébroques. L’homme dévale très vite et silencieusement. Comme il parvient à la dernière marche, il déguste ma botte secrète la plus magistrale. Je dispose d’un éventail assez large de bottes secrètes dont l’efficacité n’est plus à célébrer ; mais celle dont je cause et que j’ai baptisée « la découillante » (car je leur donne des noms comme aux pizzas) constitue la perle de ma collection. S’agit d’un monstre crochet sous les roustons qui continue sa course pour s’achever au menton de l’intéressé. Faudra que je te montre, un jour qu’on aura deux minutes à nous. Tout part de l’épaule. C’est l’élan qui conditionne. Et puis faut viser juste. Chplaoff ! Ton poing percute les aumônières du gus. Surtout, pas marquer de temps d’arrêt. Produire le second effort dès l’impact premier pour remonter le long du zig et aller poser ton poing mignon, plein de belles phalanges de bronze, à la pointe du bouc. Quand c’est réussi cinq sur cinq, l’intéressé n’a pas le temps de dire ouf. Il est bâillonné par la douleur intense et fulgurante, puis soporifié par un ébranlement cérébral mimi en plein. Cette fois — est-ce le fait de mon énervement ? — , je peux te dire que je viens de produire ce qui se réussit de meilleur. Le gars s’écroule net. J’avance mon genou en équerre pour amortir sa chute. Mais il a son compte.

Je m’aperçois qu’il est muni de menottes, lesquelles sont maintenues à sa ceinture par une gaine de cuir. En homme d’expérience, je les dégage et lui entrave les bras dans le dos. Un dernier coup de saton dans le temporal manière de pas lui marchander le sirop d’absence, et bon, c’en fait un de moins.

Faut aviser avec mister Number two . Continuer la cueillette sans temps mort ni trompette. Alors, youp, youp, au premier !

En trois enjambées, mais en m’agrippant à la rampe, je m’hisse. La porte de la chambre funéraire est restée entrouverte. J’aperçois deux grosses dondons avec des chignons comme on n’en fait plus depuis la révocation de l’édit de Nantes, bien posés à la Guillaume Tell sur le dessus de la tronche. Elles sont blafardes, les mères. Les lèvres grises d’émotion. Le plus corpulent des deux loustics me tourne le dos et les couvre de son feu. Je tiens mon propre pétard par le canon et je me précipite sur lui. Il se retourne. Quels réflexes, madoué ! Avant d’avoir réalisé le danger, il praline déjà, l’Indien ! Quel vilain méchant ! C’est si fulgurant que l’une des deux dames déguste la première bastos. La seconde part à dame dans le globe de verre qui protégeait jusque-là la couronne de fleurs d’oranger que mamie Streiger portait à son mariage ; la troisième me troue le rembourrage du veston ; et c’était moins juste parce que si je n’avais pas bondi, j’accusais réception en plein poitrail et y aurait fallu m’épingler une décoration (moi qu’ai horreur) pour masquer le trou.

Ma crosse d’airain finit sa course sur la nuque du cruel. Ça le titube mais il ne tombe pas. Alors j’acharne du panard. Paoufff ! dans les côtelettes. Je dis paoufff ! parce que j’aime bien les onomatopées écrites, malgré que je sois pas un client des bandes dessinées. Ce vermisseur est groggy, et pourtant, il s’obstine à vouloir homicider. Il est de ces fauves terrassés qui cherchent encore à mordre et à griffer.

Alors, il tire ! Tire…

Il avait un chargeur de huit. Ça part dans le plancher, dans la deuxième mémé, dans le portrait de Hans Otto Streiger, le grand-père Feldwebel , mort à Verdun en tant qu’uhlan, dans la table de nuit recelant un pot de chambre datant de la guerre de soixante-dix, et encore dans les pauvres dames veilleuses, que merde, elles auraient dû rester devant leur Dubonnet !

Quel sauvage, ce type.

Tiens, rrrran ! Cette fois, je lui fêle la coquille et il reste out .

San-A, vainqueur par k.-o. Mais à quel prix !

Bon, par quel bout attraper ce carnage ?

Je respire un grand coup l’air saturé de poudre.

A cause du silencieux, tout s’est passé sans tapage.

Dans son lit, Mémé continue d’éterniser, avec sa mentonnière du dimanche et ses mains jointes sur un crucifix. L’une des braves femmes à chignon a dérouillé sa bastos au-dessus de la lèvre supérieure et ça forme un étrange trou entre la bouche et le nez. Un trou duquel sort le râtelier brisé. C’est plein de sang et elle est aussi morte que sa vieille copine allongée sur le plumard. La deuxième pleureuse râle à gros flocons du fait qu’elle en a ramassé une dans un poumon. Ça la gêne pour rigoler, crois-moi. Une mousse terrifiante lui sort de la bouche. Elle clape si mal qu’elle décide d’arrêter là ses efforts et va rejoindre les deux autres au paradis des commères.

Ben dis donc : ça se dépeuple rapidos, Bärbach, moi je trouve.

Mon second tagoniste possédant le même équipement que son acolyte, je lui mets à son tour ses menottes.

Et maintenant ?

Dis, quel sale temps ! Je vais m’arracher comment de ce tas de merde ? Va y avoir un sacré cri dans toute l’Allemagne. Et ça débordera des frontières.

Il est pas frais mon avenir.

Je vais sur le palier et je hèle Heidi.

— Tu peux venir, mon âme ; j’ai fait le ménage !

Façon de parler. M’est avis que le plus gros reste à faire.

La mignonne sort du salon et hésite.

— N’aie pas peur du vilain, il est inoffensif.

Elle contourne le mec, effrayée d’avoir ça sur son beau parquet fourbi. Quand elle parvient au premier, je la saisis dans mes bras et la berce doucement.

— Et l’autre ? souffle-t-elle.

— Je l’ai neutralisé également. Seulement, le bougre a mal pris la chose et a fait des dégâts.

— Je vais voir.

— Attends, il n’a pas seulement cassé le globe de verre et troué la photo de grand-papa, il a aussi un peu tué les voisines.

Elle se voile les yeux.

— Oh ! mon Dieu ! Ce n’est pas vrai !

Je lui montre le désastre de Pavie. Elle regarde avec l’hébétude des accidentés gisant sur le talus et se met à sangloter.

— Je sais, mon lapin, je sais, c’est terrible, lui dis-je ; mais il vaut mieux qu’il ait tué ces vieillardes que toi, cher ange d’amour !

— Sans vous !… hoquette-t-elle.

Sans moi, elle gardait son berlingue, mais perdait peut-être la vie.

— Viens, allons dans ta chambrette.

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