Frédéric Dard - Plein les moustaches

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Plein les moustaches: краткое содержание, описание и аннотация

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La chasse aux criminels de guerre nazis n'est plus ce qu'elle a été car le gibier est en voie d'extinction, décimé qu'il est par cette épidémie qui s'appelle le temps.
Mais enfin, il en reste encore quelques-uns à travers le monde, ce livre t'en administre la preuve.
Quelle équipée !
Quel écœurement aussi !
Là, tu peux croire que j'en ai pris plein les moustaches.
Pourtant, le président s'est montré très coopératif.
Hélas, ça ne fait pas tout.
Cézigue, il bénit l'émeute, mais il ne court pas après le renard.

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L’eau fraîche et Cadum préservent ma vigueur de troncheur d’élite. Et ma pensée à quatre pétales continue de survolter jusqu’au point de disjonction.

Revenu à la cuistance, j’aide la gosseline à se redresser. Elle dort debout. Je la drive au salon, l’allonge sur le canapé. Ses yeux se ferment.

— Tu vas te reposer, mon bel amour allemand, lui soufflé-je dans les cages à miel. Je te demande juste un dernier effort. Tu m’entends ?

— Oui…

— Grand-mère a dû te parler de ce que ton oncle est venu lui confier avant de disparaître ?

Son souffle régulier m’indique qu’elle dort. Je la secoue avec mesure (à deux temps).

— Réponds, Heidi. Mamie a fatalement mentionné que tonton Streiger a déposé quelque chose d’important ici au moment de la défaite ?

— Hmmm… Oui…

— C’était quoi, ma reine de volupté ?

— Je ne sais pas…

— Et ça trouve où ?

— Ici…

Elle pionce pour de bon. Epuisée… Des heures de veille, du drame, de la baisance en pagaille, des émotions fortes, les nerfs mis à rude épreuve. Tu voudrais qu’elle résiste ? C’est l’écroulement. Ma levrette-party a eu raison de ses ultimes forces, a liquéfié ce qui lui restait d’énergie.

— Ici, dans ce salon ? insisté-je odieusement.

Mais elle est totalement inconsciente, perdue dans les abysses d’un sommeil voisin de l’évanouissement.

Faudrait lui balader une lampe à souder sur la plante des pieds pour l’arracher de là. N’ayant ni lampe à souder ni le tempérament d’un tortionnaire, je la laisse dormir, poussant la galanterie jusqu’à la couvrir avec le dessus de table brodé.

Mains aux poches, je pivote lentement sur mes talons. Je me répète : « c’était trop gros pour être enfoui sous la dalle, la gosse ignore ce dont il s’agit, donc ça s’incorpore à l’habitat… »

Elle a dit « ici ». Elle entend la maison ou seulement cette pièce ? Putain de bourrique baiseuse, si tu pouvais au moins m’affranchir sur ce point !

Curieux qu’elle sache que tonton a laissé quelque chose mais qu’elle ignore quoi ? Mamie tenait sa langue. Craignait que l’adolescente ne se confie à quelque amoureux. Les filles, tu les connais ? Le feu au cul, prêtes à brader le domaine pour un coup de braque !

Devinette : supposons que « le machin » en question se trouve dans le salon ?

Cherche, Sana.

Et trouve.

Vas-y méthodiquement.

Sors, et entre !

Je sors, j’entre. Pas en plein : je demeure dans l’encadrement. Commence par la gauche et explore centimètre par centimètre.

Bon. La desserte. En noyer ouvragé. Loupe de noyer. A l’intérieur : vaisselle. Le bas du meuble ne comporte pas de double fond, t’es sûr ? Parfait. Et sous le meuble ? Rien ? Pas même des moutons ? D’accord. Dessus ? Des objets vieux et cons : souvenirs, souvenirs. Le kitch chleuh ? Le pire. Il l’est doublement. Après la desserte, un fauteuil. Soulève-le. Poids normal. Palpe-le… R.A.S. Examine-le… N’a pas été traficoté le moindre. Continue… Une patère austère. Pourquoi une patère dans un salon ? Parce que rien. Chacun ses marottes. Faut dire que celle-ci est en ébène, avec des incrustations de bois plus clair formant une fresque florale. Cela dit, elle est de bon aloi, Eloi, la patère. Voyons ensuite… Ah ! l’horloge ! Dans Goupil Mains-Rouges , la cachette du magot c’était le balancier en or. Donc, étudions le balancier. Nein , il est normal et la caisse est vide. Au canapé, à présent ! Sans importuner la dormeuse, je le sonde, mais il est absolument sans mystère. La caisse du philodendron lui succède. Je fouille la terre et rencontre un monstrueux écheveau de racines pareil à un nœud de serpents stratifiés. Ces racines ont bouffé presque toute la terre qui leur assurait vie. Elles doivent s’autoalimenter, c’est pas Dieu possible ! Les pots des autres plantes sont trop mignards pour receler quoi que se soit.

Voilà pour le pourtour du salon. Ne reste plus à étudier que la table, au centre, et les quatre chaises recouvertes de tapisserie.

Mais, dis-moi, cette table en marqueterie a un unique pied central très large, et un socle épais sur lequel elle repose. Je la fais basculer de manière à la mettre à la renverse et entreprends de dévisser tour à tour le socle et le pied. Quelque chose me dit que je brûle. Mais le quelque chose en question se fout le doigt dans l’œil car les deux éléments sont creux et vides. Pourtant, merde, quelle belle planque ils auraient constituée !

La môme en écrase comme si on lui avait piquouzé la tuyauterie au penthotal. Telle qu’elle est partie, elle en a pour vingt-quatre plombes avant de remonter ses stores. Seulement, dans pas longtemps, les familiers des deux voisines scrafées vont s’inquiéter et venir aux nouvelles. Alors ce sera le départ d’une fameuse corrida. J’entreprends de remettre la table dans sa position normale ; ce qu’elle est lourdingue ! Tellement qu’elle me ripe des paluches et que je manque de la lâcher. Ça vient du tapis placé dessous qui a glissé sur le plancher trop briqué.

Je m’efforce de relever la table et c’est en m’arc-boutant que ça me saute aux châsses. Libéré du poids du meuble, une lame du parquet rebique comme une plume de queue de canard. Lla ! Tu mordrais le beau commissaire ! Un naufragé du désert voyant sourdre un peu de flotte du sable brûlant.

J’écarte table et tapis, me jette à genoux, joue du couteau. Me faudrait des outils plus compétitifs, mais ma frénésie me retient d’en chercher, comme si m’absenter un instant risquait de compromettre mes recherches. J’attaque à lame blanche, vite ébréchée. Dès qu’il m’est possible de saisir la lame du parquet, je tire dessus à m’en faire péter la peau des doigts. Craaaac ! Ça vient. A sa voisine à présent. Plus fastoche car je dispose d’une prise plus zaizée. Rrrran ! Recraaaaac ! Sous le plancher, il y a un panneau de contre-plaqué qui sonne le creux pire que ton front. Le défonce du talon… Une cavité. Je coule la main, l’avant-bras… Finis par palper un papier huilé. S’agit d’un paquet attaché avec une ficelle de chanvre. Ma joie ? Triomphale ! Gagné ! A quel prix ? Va regarder au premier.

Je dois retirer encore deux autres lattes avant de récupérer le paxif dans sa niche. Non : il ne pouvait pas tenir dans le trou sous la dalle car il mesure plus d’un mètre de long.

Je me fais languir. Au lieu de déballer ma trouvaille, je rassemble les lames du parquet, replace le tapis, puis la table.

Ni vu, ni connu.

Et maintenant, régale-toi, Antoine !

La lame de mon ya ressemble davantage à une scie qu’à une lame normale. Elle suffit néanmoins pour trancher les liens de chanvre usés à cause du temps.

Je me mets à déplier le gros faf huileux.

Que peut-ce être ? Jamais cadeau d’anniversaire ne m’a causé autant de joie. Le papier s’est presque stratifié dans sa planque. Raide comme des draps de collégien ! Les années malmènent tout : choses et hommes. Laisse s’écouler quelques décades sur la gueule de ton ennemi, et te voilà vengé !

Ça craque comme si la pâte à faf était redevenue arbre. Je parviens à déplier le colbard. Pas une mince affaire, car Streiger n’a pas chialé la came. Y en a dix mètres, cré bon de ça !

Qu’à la fin, je mets à jour un appareil qu’il te me faut décrire vu que j’ignore l’à quoi qu’il sert. Disons qu’il ressemble vaguement à un pot d’échappement de voiture. Ça fait comme un tuyau d’un diamètre de cinq centimètres environ. Il est recourbé pour composer comme une crosse épiscopale ayant aussi la forme d’une crosse de mitraillette. A cinquante centimètres de ladite, se trouve un tambour cylindrique long d’une trentaine de centimètres pour un diamètre d’une vingtaine de centimètres. Ensuite, le tuyau se poursuit sur encore vingt centimètres et se termine en s’évasant comme un entonnoir. L’ensemble est vachetement lourdingue.

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