Frédéric Dard - Le casse de l’oncle Tom

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Le casse de l’oncle Tom: краткое содержание, описание и аннотация

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Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis « La Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c'est la
et la
qui se flanquent sur la gueule pour m'acquérir les droits cinégraphiques.
Quand t'auras lu l'œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n'oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c'est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura eu une trace de ton passage en ce monde.

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— La grosse fille qui harcelait Silvertown a-t-elle réapparu ? reviens-je à mes moutons-je.

— Jamais.

— Lorsqu’il y a eu des éclats de voix, au cours de la première visite, avez-vous perçu des phrases, voire des mots ?

Il réfléchit.

— Plus ou moins. L’Américain parlait de chantage. Il criait qu’il n’était pas un pigeon…

— Et lors du deuxième entretien ?

— Rien n’a filtré de ses appartements.

— La visiteuse tenait-elle un paquet à la main en partant ?

— Non, mais elle était munie d’un grand sac en arrivant.

— Quelle formidable mémoire, comte Bellazzezzeta ! Un homme qui se souvient des moindres détails d’épisodes sans portée pour lui est un homme qui bande !

— Oui, n’est-ce pas ?

— Vous pouvez en être certain. Le sexe et la mémoire sont des amis intimes. Autre chose encore, concernant Silvertown ?

— Oui. Un certain temps après l’épisode de la donzelle française, il s’en est produit un autre.

— Le vol ?

— Comment le savez-vous ?

— Pourquoi croyez-vous que je suis ici ?

Il aime cette légère joute où l’esprit reste en filigrane. Nous sommes comme deux vieux amis entretenant leur forme mentale par un peu de footing et qui trottent côte à côte en survêtement dans l’allée d’un sous-bois.

— Eh bien oui, le vol, mon cher. Le vol ! Celui d’une statuette gothique que Ron Silvertown plaçait sur la cheminée de sa chambre et à laquelle il tenait comme à ses yeux. Elle ne représentait pas un personnage religieux, du moins je ne le pense pas, contrairement aux statuettes de cette époque ; mais un notable en long manteau à plis, avec un visage affreux. J’ignore sa valeur, mais si vous aviez vu dans quel état sa disparition a mis l’Américain ! A croire qu’il allait devenir fou ! Il courait dans toute la maison en hurlant. Il trépignait, cassait les bibelots, fendait les portes en les claquant trop fort.

— On a prévenu la police ?

— Il n’a pas voulu. Toutefois, quelques jours plus tard, des hommes sont arrivés, qui se faisaient passer pour journalistes, mais qui devaient être en réalité des flics américains.

— Ceux-là mêmes qui ont eu un accident d’hélicoptère ?

Bellazzezzeta lève les bras.

— Pourquoi diantre êtes-vous venu, ami très cher ! Vous semblez en savoir davantage que moi.

— Je suis venu vérifier et compléter, comte.

Là-dessus (comme je dis souvent, mais la prochaine fois, je dirai « là-dessous ») la dénommée Graziella arrive avec un plateau chargé d’une boutanche de Dom Pérignon dans un seau à glace et de deux flûtes ciselées. Elle a suivi les directives de son chef et n’est vêtue que d’un slip transparent et d’un soutien-georges à cran d’arrêt. Totalement blonde ! Menue, presque gracile, mais avec néanmoins un petit fessier très convenable et deux pommes bien dures. De longs cheveux d’or, des yeux clairs, pas franchement rayonnant d’intelligence, mais quand elle les ferme pour crier « maman » en tessinois, où est l’importance, réponds ?

A son entrée, il s’établit un silence qui te permettrait d’entendre triquer un sénateur en séance. Il les choisit admirablement bien, les ancillaires, monsieur le comte.

La môme dispose les coupes, débouche péremptoirement le champagne, ce qui n’est pas à la portée de toutes les jeunes filles, nous sert.

— N’est-ce pas un enchantement ? me demande Bellazzezzeta en la désignant d’un hochement de tête.

— Pur ! conviens-je.

— Elle a une peau d’un satiné ! Touchez !

— Je n’ose, monsieur le comte !

— Je vous en prie ! Graziella, asseyez-vous sur les genoux de monsieur pour qu’il puisse vous caresser à son aise.

Docile, elle vient se percher. Auparavant, elle a dégoupillé le mécanisme de son soutien-gorge et me voilà avec ses fruits de printemps à portée de nez, de bouche, de joue et pas loin du reste. Dis, c’est un claque ou quoi, cette résidence de l’A.B.C. ? S’ils traitent tous leurs invités de cette manière, ça doit se bousculer au portillon, on prend des numéros d’appel pour venir crécher céans.

— Elle est complaisante, murmuré-je en caressant l’imperceptible duvet d’or qui ajoute au velouté de ses cuisses.

— Totalement. J’ai connu des friponnes plus expertes qu’elle, mais elle se comporte honorablement, sa sensualité se trouvant en éveil. Vous pouvez lui faire l’amour sur un canapé, mon bon. Je me retirerais, n’étant pas un vieux voyeur.

— Ce ne serait pas de refus, comte, toutefois j’aimerais que nous en terminions avec Silvertown.

— Bravo ! Vous êtes un véritable homme d’action qui ne se laisse pas détourner de son objectif par les charmes d’une petite sauterelle. Vous avez respiré cette mignonne ? Sentez-la, commissaire ! Elle fleure bon le sommeil de jouvencelle. La plus noble odeur du monde, selon moi. Que puis-je vous dire de plus concernant Silvertown ?

— J’aimerais revenir à la disparition de cette statuette gothique qui l’a si fort éprouvé. Etait-elle grande ?

— Mais non, vous dis-je : une quinzaine de centimètres.

— Avez-vous eu l’occasion de la voir de près ?

— Je l’ai même prise en main. J’aime les objets d’art et ici nous sommes dans des souks américains où l’on vend du design.

— Avait-elle une particularité ?

— Le fait qu’elle était laïque et non d’inspiration religieuse, simplement.

— Aurait-elle pu servir à dissimuler autre chose : un document, un joyau, un flacon, que sais-je ?

— Rigoureusement pas. Elle était de bon aloi, pleine, massive, taillée dans un bois dur qui défiait le temps malgré quelques vermoulures. Vous pouvez me faire confiance : je l’ai longuement admirée et je crois m’y connaître.

— Rien ne s’y trouvait écrit ?

— Sur une statue gothique ! Vous plaisantez ! Non, ne vous perdez pas en vaines hypothèses, commissaire. Il s’agissait simplement d’un bel objet d’antiquité comme il en foisonnait dans les demeures de mes aïeux avant que je les sacrifie ignominieusement au tapis vert.

La gentille môme, contrite par mon inertie, prend en loucedé des initiatives et se met à me triturer Mister James par-derrière son exquis dargiflard. Elle y tâte, c’est le cas de le dire ! Une main de velours sur un corps sain ! Je me dis que son empafage va être une pure gourmandise !

C’est chouette à travailler un petit lot pareil, souple et mobile. Tu manipules ça comme un gant de toilette. En guise d’acompte, je lui verse une rapide volée de bisous mouillés sur la nuque, puis je lui mordille le lobe. Aucune mousmé ne résiste à ces marivaudages. Elle se met à frémir comme pour un début d’épilepsie. Je fais un effort histoire de ne pas couler à pic dans la volupté. Boulot, boulot !

— Ron Silvertown était donc désespéré par la disparition de la statue ? reprends-je d’un ton en liquéfaction.

— J’ai cru qu’il allait en mourir. Ses sbires, lorsqu’ils sont arrivés, ont fouillé la maison de fond en comble, y compris ma chambre. Ils ont interrogé chacun des occupants, et avec des manières d’une extrême rudesse.

— Vous aviez votre idée sur ce vol ?

— Oui, et je leur en ai fait part.

— Je peux la connaître ?

— Il était impensable de suspecter quelqu’un d’ici. Je connais mon personnel et sais mettre à l’épreuve, discrètement, son honnêteté. Je n’emploie que des gens dont je peux me porter garant, question probité. Et puis, qui donc, dans la valetaille, aurait convoité cette statuette rébarbative et même horrible ! Vous avez visité des chambres de bonne, commissaire ?

— Plus souvent qu’à mon tour, comte. Ce sont des lieux de grand bonheur.

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