Frédéric Dard - Aux frais de la princesse

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Aux frais de la princesse: краткое содержание, описание и аннотация

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Tu te rappelles le Vieux ? L'homme au crâne poli et à la langue agile ? Chilou, mon prédécesseur Achille, notre bon vieux Dirlo, le Dabe, dont l'exquise politesse n'avait d'égale que la mauvaise foi.
Eh bien ! figure-toi qu'il a disparu !
Volatilisé, le bouffeur de chagattes !
En même temps qu'une petite comédienne dont les « coups de chaleur » sont réputés à Paris et dans la France métropolitaine. En apprenant ça, tu te dis qu'ils sont allés enfiler le parfait amour dans un coin peinard ?
Zob, mon pote ! A côté de la plaque ! Quand tu sauras ce qui s'est passé, t'auras les roustons qui te gicleront des orbites !
Dans ce
, on y va à fond la caisse !
Emporte ton détachant pour les éclaboussures !

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Je pénètre dans la maison. C’est lépreux, silencieux ou presque (téloche), cela sent la misère survenue par inadvertance, lustre après lustre, presque à l’insu des locataires. Je finis par dénicher deux vieillards dans une pièce du bas. La vieillarde est au lit, dans une vaste cuisine où règne une chaleur tropicale. Calée par des hardes, elle regarde la téloche où est diffusé un reportage étourdissant sur la vie édifiante du wapiti, ce grand cervidé d’Amérique du Nord qui fait tant pour les joueurs de scrabble. Le vieillard, quant à lui, conserve encore suffisamment de mobilité pour pouvoir s’occuper de sa femelle. Il est étrangement accoutré d’un pantalon de velours, verdi sans jamais avoir été verdâtre, d’un polo de laine beige et surtout d’un gros tablier de cuir, reliquat d’une longue vie professionnelle qu’il ne se résout pas à abandonner.

Notre arrivée ne le surprend pas. Avant que j’aie eu le temps de me présenter, il dit :

— Derrière la maison, à droite de la cabane à outils.

Commako, sans se retourner.

Quelque peu interloqué, je demande :

— De quoi parlez-vous, cher monsieur ?

Pour la first fois, il me regarde. Lui qu’est surpris.

— Je pensais que vous cherchiez l’entrée…

— L’entrée de quoi, monsieur Montbourrin ? (Son nom est écrit sur la bande-adresse du journal France Debout auquel il est abonné mais qu’il ne lit plus depuis qu’il a cassé ses lunettes.)

— Ben, des catacombes !

Le mot m’a toujours fait frissonner. Ça remonte à ma petite enfance, quand bonne-maman me racontait des histoires vachement funèbres auxquelles ces anciennes carrières souterraines transformées en cimetière servaient de cadre.

Je réalise soudain que nous nous trouvons pile au-dessus de ces galeries peuplées d’ossements.

— Si ce n’est pas l’entrée des catacombes, qu’est-ce que vous cherchez ?

— Police ! réponds-je. Nous traquons des criminels dont la voiture stationne devant votre maison.

— Alors ils sont partis par les catacombes ; c’est pas la première fois que la chose se produit. Il y a pas mal d’entrées dans notre quartier.

— Merci ! fais-je en m’élançant.

— Hé ! pas si vite ! me hèle l’homme de Cro-Magnon. Vous connaissez le circuit ? Sinon, sans guide, vous vous perdez ! Des gens sont morts de s’être aventurés là-dessous sans connaître.

Il me stoppe.

Je me tourne vers Justin Coudebyte.

— Appelle à la Grande Boutique : qu’on mette quelqu’un à chacune des issues des catacombes.

— Ça va prendre du temps !

— On ne peut pas ne pas le faire ! Dis qu’on se grouille ! S’ils sont entrés dans ces galeries, ce n’est pas pour se « rendre quelque part », mais pour y « faire quelque chose ».

Je baisse la voix en disant cela, craignant que le « quelque chose » en question soit la « neutralisation », après interrogatoire poussé, de mon Toinet.

— Et nous, pendant cette mise en place ? questionne le commissaire.

— Faites-moi envoyer un guide qui connaisse les catacombes. En espérant sa venue, il faut surveiller l’issue d’ici : il est très possible qu’ils ressortent par où ils sont entrés, leur bagnole étant là.

— Ce n’est pas leur bagnole, me désenchante Coudebyte. J’ai appelé le service des immatriculations ; c’est la tire d’un charcutier casher du Marais ; il ne s’était pas encore aperçu du vol !

— Des nouvelles de mes potes ?

Mathias vient de nous rejoindre. Il dit que Bérurier s’est fait déposer à une station de taxis, sous prétexte qu’il avait oublié son remède contre les hémorroïdes et qu’il était en crise !

Je libère une bouffée d’ardente haine à l’encontre du Gros. Ce sale enfoiré ! Songer à ses hémorroïdes alors que Toinet est en grand péril ! Je voudrais que son gros cul devienne aussi monstrueux que celui de certains singes, et que ses légumes aient la taille d’une citrouille.

* * *

Le spécialiste tarde moins que je ne le redoutais. Une idée de Mathias (une de plus) : il a téléphoné à l’Ecole des mines, sachant que ses étudiants sont friands des catacombes et que certains d’entre eux y circulent comme toi dans un bordel. Par chance, la prestigieuse école ferme ses portes demain pour cause d’ hollyday et le dirluche nous a dépêché un jeune spécialiste qui se trouvait encore à portée.

C’est un petit noiraud rieur, au nez pointu de belette. Il s’annonce muni d’un attirail ad hoc : lampes avec batterie longue durée, sifflets, porte-voix, longues badines d’osier pour éloigner les rats trop hardis. Le vrai spéléologue de Paris ! Il s’appelle Jérôme Mondric.

Présentations. Il me connaît de répute et ça le botte de partir en expédition avec ma pomme.

— Tu sais qu’il peut y avoir du danger ? le préviens-je. C’est pas à la chasse aux rats, mais à la chasse aux bandits que je te convie.

— Mon rêve ! répond-il simplement.

Il me refile une partie de son fourbi et se dirige vers l’arrière de la masure : cette entrée également il la connaît.

— Le jardin du père Montbourrin constitue l’un des meilleurs accès, me dit Jérôme en s’engageant dans un escalier de pierre, roide, mais très praticable.

Nous parvenons dans un large souterrain voûté où flotte une odeur indéfinissable.

Avant d’opter pour une direction, il me demande :

— Ce sont des types en cavale ?

— Pas du tout ; il s’agit de gens qui ont enlevé un garçon un peu plus jeune que toi, probablement pour le faire parler, voire le liquider.

— O.K. ! O.K. ! je vois. Si c’est le cas, et qu’ils connaissent les lieux, ils auront choisi de prendre à droite parce que ça conduit à une grande crypte où furent enterrés des martyrs chrétiens ; c’est l’endroit idéal pour planquer un cadavre.

Un seau de cendre ardente, je prends sur le cœur !

Planquer un cadavre ! Celui de mon gentil Toinet ! Mon presque fils, mon bachelier tout neuf !

— Inutile d’utiliser votre propre lampe, vous n’avez qu’à me suivre, m’indique Jérôme. Il faut économiser la lumière. Ne parlons plus, sinon à voix basse.

Ils sont formides, ces jeunards. Un tas de vieux kroums s’imaginent que notre jeunesse ne se compose que d’oisifs camés ! Faut quand même rectifier le tir !

— Vous êtes armé, bien sûr ? s’informe mon guide avant de se mettre en marche.

— Je vais me gêner ! J’ai même en poche deux chargeurs de rechange !

— C’est la première fois que je marche en compagnie d’un flic.

CHACONNE

Contrairement aux égouts de Paris que j’ai eu l’occasion d’arpenter au cours de ma peu banale carrière, les catacombes ne sont pas humides. Il y règne un air sec, propice à la conservation des cadavres accumulés dans ces galeries ; pauvres frères humains qui avant nous viviez ! Il y a bien, par endroits, un suintement, voire un ruissellement, mais il est vite tari ou absorbé par le sol crayeux.

On se déplace rapidement, tels les rats qui, pour la plupart, fuient à notre approche. Certains, plus téméraires, s’arrêtent, capturés dirait-on par le puissant faisceau de la lampe. Ils nous défient de leurs yeux en boutons de bottines, les flancs agités par la rage ou la frayeur.

Tout en cheminant, je m’efforce d’espérer, me disant que l’on doit hésiter à supprimer un adolescent, et qu’on l’a amené dans ces galeries pour l’impressionner, briser sa volonté. Question d’ambiance. Un être humain est fragilisé par les ténèbres et la solitude. Mon petit Jérôme semble deviner ce que je ressens et drope d’une allure régulière.

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