Frédéric Dard - Mesdames, vous aimez « ça » !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - Mesdames, vous aimez « ça » !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1994, ISBN: 1994, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, Полицейский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Mesdames, vous aimez « ça » !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Mesdames, vous aimez « ça » !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

La vérité ?
Rarement je suis passé aussi près de la grande faucheuse que dans ce book.
Un tout petit peu plus, c'était : « bon suaire, m'sieurs-dames » sur l'air des lampions.
Et tout ça, tu veux que je te dise ?
A cause d'une gentille opticienne qui n'avait pas mis de culotte pour faire sa vitrine.
Nous autres tringleurs, on est peu de chose, tu sais !
Pendant que j'y pense : n'en parle pas à maman, elle se ferait du mouron. Tu connais Félicie !…

Mesdames, vous aimez « ça » ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Mesdames, vous aimez « ça » !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

LA VOLUPTÉ ET LA MORT

Ces jolies Nordiques, crois pas que ce sont des glaçons, surtout ! Haricot Machiasse pourrait modifier son tube acoustique pour chanter « Les filles du Nord ont dans le cul le soleil qu’elles n’ont pas dehors ! »

La plupart du temps, ce que je déplore dans le coït, c’est sa rapidité. La plupart des adeptes grimpent au fade comme un écureuil au tronc d’un sapin. Quelques secondes de pâmade, et « merci pour vos dons en nature » !

Avec Carola, il en va autrement. Elle jouit longue durée, la mère. Ça la prend dans des périphéries lointaines. Puis ça se rassemble lentement, mais sûrement. Tu la devines partie pour la gagne. Tu sais qu’elle prépare la toute grande gigue culière, que tu vas assister à un numéro de haute école, au grand exploit glandulaire.

Ça lui mûrit de partout, pas un recoin de sa chair qui n’entre dans la ronde. C’est d’une beauté ! Oh ! dis donc… Le Grand Canyon du Colorado, la baie de Rio, ne sont que broutilles, comparés au prélude du fade chez cette exquise touriste. Y a grondement intérieur, comme celui des cours d’eau souterrains. La résurgence commence. Elle franchit le point de non-retour. Ses gestes deviennent plus violents, inexorables !

Et c’est la libération triomphale.

Formidables soubresauts sporadiques de ses meules. Elle paraît terrorisée par l’intensité du séisme. Elle fait « Oh ! Oh ! Oh ! OOOh ! Aooooh ! » Comme si elle découvrait quelque chose d’absolument nouveau ; constatait un phénomène glandulaire à haute tension ; était emportée par une barre océane loin des rivages enchanteurs.

Elle poursuit par des « Braouwwwa ! Jagordensplüg ! Forwingen ! » En danois d’alcôve. Elle contorsionne du bassin pour m’avoir plus complètement dans son quant-à-elle, profoundly à bloc, que je la sens m’engouffrer les roubignoles corps et âme dans sa hotte à vendanges. Sa chaglatte fait un bruit d’œufs battus en neige. Chanson de Lara !

On dirait qu’elle ne peut pas se dépêtrer de son fade, qu’elle prend un pied bot. Elle confine torture, sa jouissance, Carola. Elle va se déglinguer les organes, accoucher de son matériel de reproduction. Il me naît des inquiétudes, d’à force ! Tirer un coup, chez cette nature d’élite, l’entraîne à l’agonie, au coma dépassé.

Elle va me claquer autour de la bite, la Carola. Me faire le coup de l’anneau de Saturne pétrifié. Faudra nous désunir au scalpel électrique, peut-être au laser, va-t’en savoir.

Heureusement, elle déflaque enfin dans un hurlement suprême. Croc-Blanc ! Son cri géant traverse l’aube qui sent le poivre, la végétation pourrissante. Elle perd connaissance. Prévoyant la chose, je la soutiens. Faut tout prévoir dans mon job. Je la déshale jusqu’au sol sur lequel la Miss gît, le regard clos, le souffle haletant, émettant de légères plaintes qui passent pour un reliquat de volupté. La jouissance court sur son erre.

S’avance alors vers moi sa potesse Martha (j’sais pas si ça prend un « h » en danois ?). Coquine, elle a tout suivi dans l’ombre propice. Je distingue sa démarche floue, son regard chaviré.

— Oh ! mon Dieu ! fait-elle. Oh ! mon Dieu !… Voilà qui s’appelle mourir de plaisir !

M’empoigne le bigornuche à tête ronde, pourtant peu présentable. Messire continue de faire le chien savant, dressé sur ses pattes de derrière. Martha le pétrit frénétiquement.

— Superbe ! Superbe ! Superbe ! qu’elle psalmodie. Oh ! que c’est beau ! J’en veux ! J’en veux !

Tout en parlant, elle me ranime le joufflu, pas qu’il s’en aille dans les désenchantements et tourne capote flasque.

Femme d’expérience, elle sait les gestes qui conjurent la débandade, les initiatives coups de fouet génératrices de tonus. Si bien que je regagne vite le terrain perdu.

Pour Martha, ça va être une levrette berceuse. Tout en langueur. J’ai ouvert la portière, côté passager, afin qu’elle s’agenouille commodément et prenne appui sur l’accoudoir central. La galanterie française s’exerce en toute circonstance.

Je reconnais le terrain de ma dextre et le trouve déjà balisé. Plus qu’à opérer langoureusement. L’exercice se trouve facilité par le précieux concours de Carola qui, revigorée, me fait langue de velours dans la région de la cage aux folles ; louable entreprise dont je tire un regain d’impétuosité.

* * *

Il est presque midi lorsque nous atteignons Phuket. J’ai passé le restant du voyage couché sur les deux mini-banquettes arrière, en chien de fusil, la valise par-dessus moi.

Malgré le poids de la Samsonite, j’ai dormi, vaincu que j’étais par mes prestations amoureuses. La fatigue consécutive à la baise est une approche du paradis. Quoi de plus capiteux que cet anéantissement moelleux ?

Lorsque je reprends conscience, j’aperçois une vaste lagune d’un bleu aux reflets d’émeraude sur laquelle évoluent des voiliers miniatures. Des cris d’été, de liesse, de vacances. Les belles gourmandes ont dégagé la valtoche et m’informent que nous sommes arrivés.

J’avise alors un grand hôtel moderne, blanc, avec une étrange décoration de bois verni, de verre fumé et de plantes exotiques géantes. L’établissement se nomme The Blue Lagoon . Ces demoiselles ont retenu un appartement depuis Bangkok. Elles me demandent quelles sont mes intentions. Je leur réponds que le pauvre volé que je suis n’a plus les moyens de s’offrir un palace de cette classe. Je vais descendre dans une crémerie modeste et m’acheter des fringues, après quoi je viendrai les visiter si elles sont d’accord.

D’accord ? Tu veux dire qu’elles l’exigent ! Elles me proposent d’habiter le Lagon Bleu à leurs frais afin de m’avoir sous la main, offre que je décline. Je chique la dignité masculine, en fait je me dis que, pour habiter un hôtel, il me faut montrer mon passeport. Or, dans la situation précaire que je traverse, ce serait suicidaire.

Je prends le car-navette de l’auberge pour regagner la ville qui, franchement, ne vaut pas un coup de cidre.

A présent, je vais devoir modifier mon look . Mon short d’occase commence à puer sérieusement. Ma barbe a poussé, me donnant une touche brigande. Je pourrais tourner un remake du Cheminot où s’illustra l’inoubliable Victor Francen, lequel interprétait pourtant plus volontiers les amiraux d’escadre, les châtelains fortunés ou les diplomates en poste à la cour des tsars.

Cette évocation du père Francen me donne l’idée de tailler ma barbe en forme de collier. Un coiffeur plus ou moins indien se charge de la besogne. Son miroir piqueté me pousse à lui faire couper mes crins courtissime, et ça, crois-moi, modifie complètement ma gueule. J’ai l’air d’un officier de la Légion, ainsi trafiqué. Un marchand de vêtements me reconstitue un embryon de garde-robe : deux pantalons légers, l’un blanc, l’autre bleu, quelques chemises à manches courtes, chaussettes, shorts immaculés, mocassins blanc et bleu, sac de sport pour coltiner le tout. Dans une autre boutique, j’achète des lunettes de soleil et, dans une troisième (parfumerie), un rasoir électrique et du fond de teint très brun. Quand, dans une cabine de plage, je me suis changé et enduit de cette « terra cota », Félicie elle-même ne me reconnaîtrait pas sur la plate-forme d’un autobus.

Si Peau Neuve m’était conté !

Trois beignets à haute teneur calorique (avec l’huile qu’ils recèlent encore, tu pourrais graisser toutes les voitures d’un T.G.V.) transforment ma faim en envie de gerber.

Je bois un scotch sec en guise de vulnéraire et retourne au Blue Lagoon . De loin, je retapisse mes deux créatures de rêve sur la plage, offrant leur académie dénudée à l’impétueux soleil. Le personnel plagiste n’arrête pas de passer devant elles pour se payer des jetons qui vont finir par les énucléer.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Mesdames, vous aimez « ça » !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Mesdames, vous aimez « ça » !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Mesdames, vous aimez « ça » !»

Обсуждение, отзывы о книге «Mesdames, vous aimez « ça » !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x