• Пожаловаться

Frédéric Dard: T’assieds pas sur le compte-gouttes

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard: T’assieds pas sur le compte-gouttes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2004, ISBN: 2-265-07839-5, издательство: Éditions Fleuve Noir, категория: Иронический детектив / Шпионский детектив / Полицейский детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Frédéric Dard T’assieds pas sur le compte-gouttes

T’assieds pas sur le compte-gouttes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «T’assieds pas sur le compte-gouttes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Faut toujours se gaffer des pays où il ne se passe rien. Parce que en général, il s'y passe des trucs-machins pires qu'ailleurs. Ainsi de l'Uruguay. Moi je croyais que Montevideo, sa capitale, n'était intéressante que pour les cinq pieds qu'elle apporte à une chanson. Fume ! Si nous n'avions pas été à la hauteur, Béru et moi, on y aurait laissé nos belles plumes de coq ! Heureusement qu'on a pu s'y faire rigoler la zize à s'en gonfler les amygdales sud ! Quand on a tout paumé, il nous reste au moins le chibre. Nos petites potesses n'en demandent pas davantage, t'es d'accord ?

Frédéric Dard: другие книги автора


Кто написал T’assieds pas sur le compte-gouttes? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

T’assieds pas sur le compte-gouttes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «T’assieds pas sur le compte-gouttes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Vous savez, la presse uruguayenne n’a jamais été ma tasse de thé !

Je cramponne son baveux et la photo du « gars » me saute au visage comme un coup de soleil en plein Sahara.

— Je le reconnais un tout petit peu mieux là-dessus que sur les clichés qui me furent montrés, assuré-je. Qui a fait publier ce papier ?

— Officiellement, la Police ; en réalité, celle-ci ne serait pour rien dans la diffusion de cet article. Il semblerait que quelqu’un ait voulu alerter notre client. N’ayant pas la possibilité de le joindre, il aurait usé de ce procédé…

— Voilà qui nous coupe l’herbe sous le pied, grommelé-je. Quel gâchis ! En découvrant cela dans les kiosques à journaux de la ville, le gaillard s’est empressé de prendre la tangente…

— Peut-être pas, murmure Pamela. Cette photo excite la population. Pendant quelques jours, tout un chacun va tenter de repérer l’ outlaw ; se montrer dans des lieux tels que gares ou aéroports, sans parler du port, serait imprudent.

C’est pas idiot, ce qu’elle dit. Elle a certes un petit crâne proportionné à sa taille, mais il y a de la marchandise à phosphorer dedans.

— Y a-t-il un moyen de découvrir l’auteur de cet article ?

— Difficile. Le rédacteur en chef de l’ El Dia a eu une communication de l’hôtel de police pour lui annoncer qu’il allait recevoir par coursier cet avis de recherche. Il l’a publié sans la moindre arrière-pensée car il lui arrive fréquemment de coopérer avec les flics.

Un instant s’écoule. Pamela a déposé son brin de cul sur le couvre-lit. Elle reste grave, voire d’une grande soucieusité.

J’ôte l’oreiller-cache-sexe, histoire de vérifier dans quelles dispositions paranormales se trouve mon périscope. Eh bien ! figure-toi qu’il est resté au garde-à-vous, le bougre ! Chibre racé, nerveux. La jugulaire de service bien assurée pour tenir son casque romain d’équerre. Il a du muscle, mon muscle. Les dames me l’assurent appétissant ; mieux : me le prouvent ! Pamela en est distraite de ses contrariétés professionnelles.

— Ne croyez-vous pas que nous devrions mettre à profit les bonnes dispositions de ce membre pour mieux nous connaître ? fais-je.

Elle a une expression de vif regret.

— Navrée, mais je suis empêchée présentement.

Moi, rien qui me foute plus en pétard que la ragnasserie d’une gonzesse que je convoite. Je considère la chose comme une monstrueuse trahison, et si je ne me retenais, lui baignerais le museau pour lui apprendre à être étanche, bordel ! N’illico, je me crispe, adopte la mine compassée d’un paon qui vient de se faire traiter d’oie.

— N’en parlons plus ! grogné-je, sincère.

Qu’elle aille se faire voir par les Grecs, la mère Tampax ; pour eux, la vente continue pendant les travaux.

Je saute du lit, puis dans mon caleçon affriolant. À poil au lit en présence d’une gerce, ça va. Mais debout, t’as l’air tout de suite d’un minable, avec ta chopine qui dodeline, les poils de ton cul hirsutes et tes bras ballants de chimpanzé désoeuvré.

Je délourde le bar de la chambre.

— On boit ? je lui demande.

— Un petit whisky sec.

Je la sers, hésite et finis par m’octroyer un Campari-rhum blanc.

Nantis, nous nous asseyons face à face dans deux fauteuils qui ressemblent à des barques échouées à marée basse.

— Puisqu’on ne fait pas l’amour, on peut du moins causer, je remarque.

— C’est évident, elle convient.

— Parfait. Avant tout, j’aimerais dissiper un doute, chère Pamela. Il concerne ma venue dans cette affaire. Depuis la visite que m’a rendue votre boss, avec sa belle chevelure de carton et ses dents aurifiées, plus je réfléchis au prétexte flatteur qu’il a invoqué, comme quoi je suis le seul flic de la Création à avoir vu votre client, plus son argument me paraît léger. Alors, maintenant que je suis à pied d’œuvre, il va falloir me sortir une meilleure raison, ma biche ; une plausible pour policier expérimenté, et pas un argument à l’usage des glandus qui achètent des talismans de fête foraine en espérant obtenir amour, gloire et richesse.

Ses cils battent un brin. Tiens, elle n’est pas si aguerrie que ça, la mauviette. Suffit de hausser le ton pour la désarçonner.

— Je ne comprends pas, assure-t-elle du mieux qu’elle le peut.

Je ris vilain. Sarcastique est en dessous de la vérité. Mon regard doit se faire terrible.

Lors, la porte s’ open et le Mammouth déboule dans mon espace vital ; accoutré comme y a que lui à pouvoir, écrirait M. Simon, l’écrivain sans point virgule de la littérature plus ou moins française de ces temps derniers.

Il s’est vêtu à la hâte, sans avoir totalement récupéré ce qu’on pourrait, par excès, appeler ses facultés mentales (et lamentables). Ne porte dans sa partie supérieure qu’un gilet noir, verdi sous les aisselles, et dans ses soubassements, une chaussette blanche et une chaussette marron, tenues l’une et l’autre grâce à cet accessoire, obsolète depuis Feydeau, qu’on nommait « fixe-chaussette ».

Son nestor de 41 centimètres hors tout brimbale au rythme de sa marche plantigradeuse. L’objet présente un indéniable intérêt scientifique et je prie parfois le Seigneur pour que son possesseur ne périsse pas dans un naufrage ou un incendie, afin qu’il finisse dans un bocal de formol du musée de l’Homme, comme l’a prévu par testament son heureux propriétaire.

Ma « correspondante » britannouille de mes chères niques a émis une exclamation en découvrant le phénomène. Phlegmon anglais mon zob, comme dit le bénéficiaire d’un tel membre (actif). Elle est sidérée, pétrifiée, abasourdie, prise au dépourvu. Quant tu ne t’y attends pas, ça interpelle tout ton conscient, tout ton inconscient, et également ton subconscient. Ça te déshydrate. Tu pantelles de l’intérieur. Alors tu regardes, puis regardes encore. Tu cherches à comprendre. Tu hypothèses sur le devenir d’un tel braque lorsque le désir l’empare. Une notion d’impossibilité (surtout quand tu appartiens au sexe opposé) te frappe, peur et obscure convoitise confluent.

— Je vous présente Alexandre-Benoît Bérurier, mon collaborateur !

Tu sais quoi ?

Britiche coûte que coûte, elle trouve le moyen de proférer un « Hello » pareil au râle d’un diplodocus à l’agonie.

— Voici miss Pamela Right ! complété-je pour Sa Seigneurie excrémentielle.

Messire Toutempaf s’approche et tend son petit doigt à l’Anglaise d’un geste rond et fort civil.

— J’v’ présente pas la paluche entière, miss Mademoiselle, s’excuse l’homme du monde. Par advertance j’ai bédolé dans l’ bidet au lieu du gogue et j’ vous raconte pas c’ bonheur qui s’est suivi pou’ r’faire un brin d’ ménage. Mon angine couenneuse dont d’ laquelle j’ souff’ m’interdictionne d’ faire des blablutions, c’est pourquoive j’ sus p’t’ ête pas aussi cline que de d’habitude. N’ heureus’ment qu’avait un flacon d’ parfum dans la sall’ d’ bains : ça cache l’ plus gros.

Il s’assoit à la milliardaire amerloque, le ventre en avant, la durite pendant du fauteuil, les bras arrondis sur les accoudoirs. Heu-reux !

— C’ te fois, j’ sus bel et bien guéri, m’annonce-t-il, on va pouvoir s’ mett’ à la recherche d’ leur gonzier. Je m’ sens fraise et dix pots comm’ si j’ s’rais en croisière. Slave dite, vous poussez des tronches pas fraîchouilles, mes agneaux, y aurerait du mou dans la corde à nœuds qu’ ça n’ m’étonn’rait pas.

Perspicace, non ?

Je lui résume les derniers événements, à savoir cette intempestive publication dans le baveux du morninge.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «T’assieds pas sur le compte-gouttes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «T’assieds pas sur le compte-gouttes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «T’assieds pas sur le compte-gouttes»

Обсуждение, отзывы о книге «T’assieds pas sur le compte-gouttes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.