Frédéric Dard - Réglez lui son compte

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Réglez lui son compte: краткое содержание, описание и аннотация

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Si, en ouvrant cet ouvrage, le lecteur pense lutter contre l'insomnie, il en sera pour ses frais et n'aura qu'à s'entendre avec son pharmacien habituel pour l'échanger contre un tube de Gardénal.
Car ce livre est un ring, une arène, on s'y bat d'un bout à l'autre.
La série d'ouvrages que publiera San-Antonio appartient à la littérature d'action. Celle mise à la mode par Peter Cheney, JH Chase, James Cain, etc… Ici l'énigme le céde à la violence.
Ce livre doit se lire avec un revolver à la portée de la main.
Il est écrit dans une langue savoureuse et pleine de fantaisie faubourienne, mais nul doute que le héros de ce roman ne soit sympathique à tous.
Gouailleur, âpre, rusé, amer, tendre, violent, San Antonio écrit d'avantage avec ses poings qu'avec sa plume.

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— Qu’est-ce qu’il y a, la guerre est déclarée ?

— Non…

— Bon, alors courez ou bien je vous fais manger tout le crin de ce fauteuil.

Il s’enfuit épouvanté, tandis que ma compagne éclate de rire.

Lorsqu’il revient, je comprends à sa mine déférente que l’ambassadeur est au courant de ma venue et qu’il m’attend.

— Si vous voulez me suivre, balbutie le petit gars.

Il nous introduit dans une vaste pièce tendue de velours pourpre où, derrière un monumental bureau, se tient un homme chétif et nerveux. C’est un type entre deux âges mais plus près du second que du premier. Il a l’air aussi joyeux qu’une paire de gants noirs et il fume pour user sa nervosité.

— C’est abominable, balbutie-t-il en nous apercevant, sans même nous saluer.

J’avoue que cet accueil nous démonte quelque peu.

Il s’approche de Jeannine et lui prend la main.

— Mon enfant, murmure-t-il, ma pauvre enfant, c’est horrible.

Du coup, je pige, vous avez déjà dû remarquer que je ne suis pas de ces gens auxquels il faut faire des dessins.

— Le consul ! m’exclamé-je. Ils l’ont lessivé ? C’est ça, hein ?

La jeune femme pousse un cri. Elle pâlit et s’assied dans le fauteuil le plus proche.

— Il est arrivé quelque chose à Gaétan ? demande-t-elle à l’ambassadeur. Parlez, monsieur, je vous en supplie.

L’interpellé baisse la tête.

— On m’a prévenu tout à l’heure par téléphone. Un cheminot l’a trouvé sur le ballast. Il avait un poignard dans la poitrine.

— Ah ! les salauds !

Je ne peux pas contenir ma rage. Je poursuis ma litanie :

— Les carnes ! Les ordures !.. Excusez-moi, dis-je tout à coup au diplomate : commissaire San Antonio.

Il me serre nerveusement la main.

— Je sais, les Affaires étrangères m’ont prévenu.

Nous nous empressons autour de Jeannine. C’est une rude femme. En pareil cas, les mômes font un cirque du tonnerre d’Allah : elles sanglotent, elles s’évanouissent, hurlent et déchirent leur mouchoir avec les dents… mais celle-ci est un vrai morceau de femme. Elle ne bronche pas, silencieusement, deux larmes coulent vers son menton. J’en ai la gorge serrée.

L’ambassadeur est tellement ému qu’il renifle et appelle Jeannine « mademoiselle ».

— Est-on sur une piste ? questionne soudain Jeannine, une flamme mauvaise dans le regard.

— Pas encore, répond-il. Il faut que la machine policière se mette en mouvement.

— Ouais, dis-je, et pendant ce temps les crapules se font la paire. Mais il y a un détail, c’est que je les connais et ça va saigner, sacrebleu !

— Vous les connaissez ! sursaute mon interlocuteur.

Le plus brièvement possible, je le mets au fait de mes aventures ; je lui dis que Bruno est dans le coup.

— Il faut agir, conclus-je, Excellence, voulez-vous téléphoner au chef de la Surveillance du territoire et lui demander de rappliquer ici avec son indicateur le signore Sorrenti ?

L’ambassadeur dit qu’il va le faire, mais qu’auparavant il faut s’occuper de Jeannine. Il nous entraîne dans son appartement.

— Mon épouse est sortie, dit-il, c’est une guigne, la présence d’une femme serait précieuse à Mlle Pival de Roubille.

Il se goure encore mais je n’ose le lui faire remarquer.

— Excusez-moi un instant, murmure-t-il, je vais faire le nécessaire.

Je m’assieds sur un divan aux côtés de Jeannine, je lui prends les mains et je baisse la tête pour ne plus voir couler cette paire de larmes qui me ravage le palpitant.

— C’est ma faute, tout ça, dis-je sourdement. Si je n’étais pas allé frapper à votre porte, cette nuit, rien ne serait arrivé.

Elle secoue la tête en manière de protestation.

— Mon frère a toujours été un impulsif, un risque-tout, malgré ses manières graves.

— Je regrette tellement, si vous saviez.

— Ce n’est pas votre faute, mon pauvre ami, vous avez fait votre métier, c’est tout.

Comme vous êtes tous un tas de pieds-plats, vous ne devez pas rater les films de Laurel et Hardy. Il y a un gag dont ils se servent fréquemment et que vous avez certainement remarqué. Lorsque le type qui veut toujours leur flanquer une correction arrive par un côté qu’ils ne surveillent pas, ils le saluent distraitement et puis, brusquement, l’un des deux réalise et il a un sursaut d’une grosse portée comique. Vous vous souvenez ? Eh bien, c’est quelque chose d’analogue qui se produit pour soi. Soudain je bondis.

— Vous avez dit : « mon frère » !

Jeannine laisse percer de la surprise à travers sa douleur.

— Pourquoi cet étonnement ? Vous ne saviez pas que Gaétan était mon frère ?

— Votre frère ?

Je suis plus abruti que le gars qui en se réveillant se rappelle qu’il était rond la veille et qu’il a échangé, pour épater la galerie, sa Viva grand sport contre un chat siamois.

— Mais… mais… bégayé-je, je croyais… il m’a semblé que vous étiez sa femme.

— Pas du tout.

— Ça alors…

Je me remémore les présentations du matin et je me rappelle qu’en effet, le consul n’a pas précisé, en me nommant Jeannine, qu’il s’agissait de sa sœur si bien que la pensée qu’il puisse s’agir de quelqu’un d’autre que de sa femme ne m’a pas effleuré.

Nous en sommes là lorsque l’ambassadeur revient.

— Ils seront ici dans un quart d’heure, prévient-il, en les attendant, je vais vous offrir un alcool, ça vous remontera, ma chère enfant, ajoute-t-il pour Jeannine.

Nous nous laissons faire une douce violence et je me hâte de plonger mon grand pif dans le verre que vient de me présenter un larbin. C’est du cognac, du baveau.

*

Il n’y a pas d’erreur, avec dix centilitres de cette drogue dans le buffet, on se sent quelqu’un.

Sorrenti allonge ses longues jambes sur le tapis. Il n’est pas du tout impressionné de se trouver chez un ambassadeur. On dirait que les réceptions officielles, c’est son sport favori. Il examine ses chaussures de daim à triple semelle avec une très grande satisfaction, par instants, il coule dans ma direction son regard sombre, prompt et ironique.

Le chef de la police secrète, par contre, semble solennel, il a des mouvements harmonieux pour m’écouter parler. Quand j’ai terminé pour la énième fois la relation de mes aventures, je me tourne vers Sorrenti.

— À vous le crachoir, mon bon ami.

Il ne se fait pas prier.

— L’autre après-midi, signore, je m’apprêtais à sortir de chez moi lorsqu’un bambino est arrivé, porteur du mot que vous lui aviez remis. Obéissant à vos instructions, je me suis hâté d’aller vous rejoindre au café Florida, suivi par le gamin qui voulait récupérer, m’expliqua-t-il, une moitié du billet que vous déteniez.

— Je l’ai toujours, fais-je en souriant.

— J’ai été fort surpris de ne trouver personne.

— Personne !

— Personne, signore, l’établissement était vide comme la poche d’un pauvre homme.

— Vous n’avez pas trouvé le cadavre ?

— Non, signore, les bandits ont dû l’emmener en voiture en même temps que vous.

— Dans quelle intention, croyez-vous ?

— Peut-être se sont-ils dit qu’en faisant disparaître le corps, la police serait désorientée et même qu’elle ne serait pas prévenue…

— En plein jour, c’est un peu culotté.

— Pas tellement, car l’arrière du café donne sur une impasse déserte.

— All right.

— En somme, dit le comte Sforza, vous avez obtenu satisfaction, puisque les documents sont retrouvés.

— Pas complètement.

Je leur parle de l’histoire du code.

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