Frédéric Dard - Des dragées sans baptême

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Des dragées sans baptême: краткое содержание, описание и аннотация

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Lorsque votre chef vous demande à brûle-pourpoint ce que vous pensez d'un copain, on ne peut que la boucler un instant, ne serait-ce que pour se demander ce qui le pousse à poser une question pareille et aussi comment on va y répondre. Le grand patron est agité. Il est adossé au radiateur, ou plutôt, comme il mesure deux mètres, il est assis dessus. Il passe sans arrêt sa main fine sur son crâne en peau de fesse véritable. Ses yeux bleuâtres me considèrent avec intérêt. Je sens qu'à moins d'accepter de passer pour une truffe le moment est venu de me manifester. Je me racle le gosier.
— Wolf, je balbutie… Wolf… Ben, c'est un bon petit gars, non ?
— Non, San-Antonio : Wolf n'est pas un bon petit gars, et vous le savez aussi bien que moi…

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— Inutile, décrète Verdurier. Elle n’a pas dû parler, et elle n’a pas parlé pour la bonne raison qu’elle ne sait rien de plus. Du moins n’a-t-elle pas réalisé l’importance du détail… Maintenant il faut nous débarrasser de cette fille…

Un mec qui nage, qui nage comme un poisson champion de sa catégorie, c’est le zig San-Antonio.

Maintenant, je sais pourquoi on a enlevé Claude de l’hosto : on voulait se rendre compte de ce qu’elle m’a dit avant qu’on ne la descende. Ça ne les trouble pas outre mesure qu’elle m’ait parlé ; ce qui les tracasse, c’est un certain détail dont elle aurait pu m’entretenir relativement à ce buste, détail qui doit être diablement important. Mais il faut croire que Claude n’a pas réalisé l’importance dudit détail, ce qui est surprenant.

Le goudron continue à ruisseler sur cette affaire avec le débit du Niagara un jour de crue.

Nous sortons de la chambre.

— Voilà ce que nous allons faire, me dit Verdurier. Nous allons achever cette fille et la mettre dans une grande corbeille d’osier. Je vous aiderai à la descendre et vous vous en arrangerez…

Je ne suis pas chaud pour souscrire à ce programme. Inutile de vous le préciser, n’est-ce pas ?

Je fronce le sourcil et je biche mon attitude la plus Terreur de Chicago.

— J’aime pas beaucoup véhiculer les macchabés dans des paniers. J’aime mieux descendre la souris dans les brandillons comme si elle était tombée en digue-digue et aller la balancer au tas ainsi…

— C’est ça, ricane le grand maigre, pour que les voisins la repèrent, ou bien les passants… Sans parler de la concierge…

— Comment l’avez-vous rentrée, ce matin ?

— Corbeille…

— Ah oui ! C’est une manie ?

Je me dis que la pauvre gosse doit être bigrement solide pour avoir résisté à ce coltinage en corbeille d’osier après une opération comme elle en a subi une.

Les choses vont se gâter, car je suis obligé de faire le méchant pour sauver la mise à Claude.

Voilà qu’une nouvelle sonnerie téléphonique retentit. Verdurier retourne à son bureau. Je voudrais bien le suivre, mais c’est trop risquer. Il reste fort peu de temps parti. Je tripote la crosse de mon pétard en l’attendant, car, si jamais par malchance cAngelino qui lui parle, ce qui va se passer ne sera pas racontable…

Lorsqu’il revient il est très calme.

— On a toujours des ennuis avec les femmes, bougonne-t-il.

D’où je conclus qu’il vient d’avoir un patacaisse soi-soi avec sa gerce.

Me voici rassuré.

— Alors, me dit-il, vous voulez vraiment la coltiner à bras ?

— Je préférerais, oui.

— N’oubliez pas que son signalement est donné. C’est risquer gros, je ne crois pas que le chef serait d’accord.

Il me sourit.

Curieux comme il est revenu à de bons sentiments, soudain. Il y a moins de deux minutes, il me parlait avec autorité, et brusquement il devient sirupeux comme de la grenadine. Ma surprise n’a pas le temps de se développer davantage. Verdurier sort de la poche intérieure de sa veste une matraque en plomb gainée de cuir et m’en distribue un coup sur le cocotier. J’essaie de parer du bras, mais mon geste arrive trop tard.

Je pique une tête dans la piscine aux anges.

CHAPITRE XVII

DES MOTS

J’en ai pris un bon coup sur la tabatière car lorsque mon entendement revient, il y a plusieurs personnes autour de moi.

Je ne les vois pas, car je n’ai pas la force d’ouvrir les yeux, mais je les sens grouiller autour de mon visage.

Des pieds… Des jambes…

— Et alors, fait la voix de Verdurier, j’ai reçu un coup de fil d’un type qui a prétendu être le patron. Il avait l’accent… Enfin, sa voix… Il s’est interrompu pour dire un mot en italien à une certaine Alda… Il a dit : « Mon petit copain n’est pas chez vous ? » Je lui ai répondu que si.

— Débrouillez-vous avec lui, je n’ai pas le temps de m’occuper de ça…

Verdurier conclut :

— On en était à se chamailler sur la façon d’évacuer la petite. Moi je voulais qu’il l’embarque dans la corbeille, lui voulait l’emporter vivante, sur ses bras… Parbleu, si c’est San-Antonio !

De rage, il me balanstique un coup de tatane dans les côtes.

— Il a bien failli m’avoir, ajoute-t-il, le chef n’aurait pas téléphoné…

Un silence… Mon crâne me fait affreusement mal. Il me semble qu’on m’en a scié la moitié.

Verdurier murmure :

— Alors, qu’est-ce qu’on en fiche ?

— Il faut attendre qu’il revienne à lui, émet une voix.

Et cette voix, je l’identifie parfaitement : c’est celle de Ruti.

Il poursuit :

— Le patron tient à le liquider, il dit qu’il n’aime pas buter à chaque instant dans un type pareil. Ce flic, c’est le cousin germain du diable, parole ! On ne peut savoir ce qu’il a dans le caberlot… Angelino désire qu’on le questionne un peu avant de le foutre à la poubelle. Il dit qu’il est essentiel de savoir ce qu’il sait. Ce qui le tarabuste, c’est au sujet de la statue d’abord, et puis aussi l’affaire de Saint-Lazare, tout à l’heure… Mais de celle-là, il ne doit rien savoir, tout marle qu’il est… Enfin, vaut mieux se rendre compte.

Je sens qu’un type s’agenouille à mes côtés et m’examine. C’est Ruti.

— Oh pardon ! s’exclame-t-il, qu’est-ce que tu lui as fait comme friction !

— Bast, dit Verdurier, ces salauds-là ont le crâne en acier.

— Va chercher de la flotte, conseille une autre voix…

— Si on lui brûlait la plante des pieds, suggère Verdurier, il paraît que ça vous tire un gars de l’inconscience en deux minutes…

M’est avis que c’est le moment de me manifester si je veux éviter de nouveaux ennuis.

Je libère un long frisson, je respire bruyamment par le nez et enfin, au prix d’un effort violent, j’ouvre les yeux.

Ils sont là, trois, penchés là-haut, au-dessus de moi comme au-dessus d’un puits.

Ils n’ont pas l’air tendre du tout. Leurs yeux sont autant de clous brillants qui voudraient me transpercer.

— Alors, on débarque ? ricane le troisième personnage, celui que je ne connais pas.

Je le distingue mal, je vois surtout ses pompes et elles ont des semelles aussi épaisses qu’un trottoir.

Je réussis à me dresser sur un coude. Une turbine ronfle dans ma tête. Là-dedans c’est un crépitement d’étincelles. J’ai une envie phénoménale d’aller au refil.

Je referme les yeux, car la piaule se met à tourner, comme la maison fantastique de la foire du Trône.

— Pas très vaillant, le fameux commissaire, ricane Verdurier.

Je n’ai pas la force de lui en vouloir. Il n’y a plus en moi ni haine ni rage, ni rien qui ressemble de près ou de loin à un sentiment violent.

Je rouvre mes yeux. Les étincelles diminuent d’intensité. Le vertige se tasse. Je m’assieds à terre et je porte la main à mon cervelet. J’ai le cuir chevelu entamé. Le sang dégouline le long de mon cou sur mes fringues.

Il est dit que mon costard y restera. Tout à l’heure le grimpant troué, maintenant la vestouze pleine de raisiné… J’ai eu tort de vouloir charger seul la meute de ce satané Rital. J’aurais dû prendre mes dispositions et me faire accompagner.

C’est trop tard maintenant pour se lamenter.

— Tu ne fais plus le flambard, remarque Ruti ; te voilà drôlement sonné, mon pauvre vieux… Où qu’il est l’homme qui mangeait le linge !

Il se baisse, me cravate par les épaules et me force à me remettre droit. C’est alors que je peux mesurer à quel point j’en ai pris un sérieux coup dans la porcif. Si l’autre crâne-mou ne me soutenait pas, je m’offrirais un billet de parterre.

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