Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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Heureusement, je n’ai pas le temps de me laisser voguer sur les eaux fangeuses du désespoir.

— Démerde-toi de lever les pognes, si tu n’en veux pas autant !

La porte de la cabane à outils vient de s’ouvrir et des mecs d’en jaillir. Ils sont trois, non, quatre : y en a un qui lambinait. Je vois briller des armes dans la lumière sanglante de la lampe. Alors je me dis, très sincèrement, que mes projets matrimoniaux n’auront probablement pas cours. Parce que, si j’en réchappe, c’est vraiment que mon ange gardien est un garçon zélé. Les gugus portent des bas sur le visage, et puis leurs bitos pardessus le blaud. Je lève les mains, parce que c’est vraiment la chose la plus urgente à faire, compte tenu des données irrévocables du problème.

— T’as voulu nous feinter, avec ton porte-flingue à la manque, hein, vérole ! me lance l’un des éléments du quatuor en s’avançant. Heureusement qu’on est à pied d’œuvre depuis 6 heures de l’après-midi. T’as la camelote, au moins ?

Le faisceau d’une lampe électrique se braque en plein sur ma poire. Aussitôt, une exclamation retentit :

— Merde, un poulet !

— T’es sûr ? demande un autre zig.

— Je le connais : c’est le commissaire San-Antonio !

— Alors c’est un perdreau qu’on a démoli ?

— Faut croire. On s’est laissé piéger comme des tartes !

Bibi, pendant ce bref échange, il se dit qu’en pleine nouvelle lune que nous sommes, c’est la période propice pour jouer son va-tout. Alors, tu comprends, il te trémule un coup de sifflet de trident, comme dit le Gravos. Quèque chose de plus perçant que Farah Diba. A t’en coincer les marteaux dans les louches à caviar !

Une ruse qui ne vaut pas un Sioux, apparemment. Mais qui porte ses fruits cependant.

Brusquement, les malfrats, croyant à un signal, se mettent à cavaler comme des poulains devant un coup de klaxon.

Tous, moins un : celui qui m’a identifié.

— Tu vas me le payer, flic ! grince-t-il.

Il tient une mitraillette dont il relève brusquement le canon. Moi, j’ai une faculté qui vaut celles des lettres et des sciences réunies. Un don précieux qui me permet de démultiplier le temps pour ainsi dire. Je t’explique : dans des cas cuisants comme voilà, pendant que mon vis-à-vis exécute un mouvement, fût-ce avec promptitude, j’ai le temps de penser à une foule de choses, le temps de réfléchir, d’apprécier, le temps de décider.

Conséquemment, j’amorce une sorte de plongeon à gauche qui se continue par une accélération pivotante et c’est sur ma droite que je m’étale.

« Rrrrrahahahahaha. »

Fait la mitraillette malgré son silencieux.

Un vol de frelons passe.

Sans que je trépasse [31] Oh que c’est drôle ! .

Je lâche une plainte comme on n’en a jamais exhalé dans les maternités les plus huppées. Ce qui empêche nullement ton Santantonio d’élite de dégager son ami Tu-tues et de se l’assurer bien en main.

On est dans l’ombre, mais à la clarté du fanal de chantier, je vois mon agresseur qui s’approche, la sulfateuse toujours braquée. Il va me filer la giclée suprême. Chez les vrais assassins, on ne part jamais avant d’avoir fignolé le boulot d’une dernière rasade, quand bien même elle semble superflue.

Je le précède, au jugé. Pas le temps de viser. Mes bastos à moi, sans étouffoir, font un foin terrible. Je les lâche rapidement, en balayant très légèrement du poignet.

Sa plainte à lui est moins théâtrale que la mienne, mais plus en situation. Il tombe à genoux. Sa mitraillette se déclenche. Elle fouillasse le sol tel un pic pneumatique. Les pierres volent. La terre gicle. Moi, je suis plaqué contre le cadavre du pauvre Magnin que j’ai rejoint d’un rapide roulé. Je sens l’impact des balles dans le corps de mon collègue. Ce que ça me semble longuet ! Quand enfin le silence et l’inertie s’étalent sur le chantier, j’ai l’impression que la scène a duré des heures…

Je ne bronche plus, redoutant quelque ruse. Mais non. Le mitrailleur semble vraiment out.

Out, et même septembre, octobre… Jusqu’à la Toussaint que tu pourras y porter des chrysanthèmes.

Je l’ai praliné en plein poitrail. Il a une de ces cavernes aux soufflets qui livrerait passage à un autobus londonien.

Son chapeau a roulé sur le sol. J’empoigne la lampe électrique pour la lui braquer sur le faciès. Mais le bas écrase les traits du gars. Malgré tout, j’ai l’intuition de connaître cette bouille de méduse. Léon Napobarte disait, je cite, que « Talleyrand, c’était de la merde dans un bas de soie », tu te souviens ?

Ce que je peux t’assurer, c’est que le mortibus étalé devant moi n’est pas Talleyrand, mais que néanmoins, c’est de la merde dans un bas de nylon. Quelle triste bille, madoué !

Dominant ma répulsion, j’arrache le bas. Je lui mets bas le masque en mettant bas le bas.

Bien sûr que je reconnais !

Il a laissé son apparente sénilité au vestiaire, ou dans les mailles de son Le Bourget, et il pèse des années de moins que lors de notre première entrevue où il chiquait les vieux débris.

Bref, l’individu en question n’est autre que L’Avoine, le faux crucifié rencontré chez Duplessis et qui réclamait son dû à Fernande.

C’est choc, hein ?

CHAPITRE LMNOPQRSTUVWXY

— Comment est-il, docteur ?

— Très souriant, répond le patricien. Et il a toutes les raisons de sourire. Sa forme est belle, ses analyses portent à l’optimisme. Une tension d’athlète, un cœur de champion cycliste, et tout le reste à l’unisson. Pas le moindre germe ou virus. C’est du buis. Vous savez qu’il vivra cent ans, ce type.

— Eh ben, on n’a pas fini de se tirer la bourre, moi et lui, clame, déclame et réclame Bérurier qui m’escorte à la clinique où Pinuche vient de subir ce que le gros appelle son « Tomato Catchup ».

Le médecin l’enveloppe (il n’a pas peur des volumes) d’un regard professionnel.

— Hum, à première vue, je ne puis vous promettre de l’escorter, fait-il. Car pour devenir centenaire, il faut avoir une certaine morphologie dont la vôtre est très éloignée.

Un rien de détresse embue les globes du Valeureux.

— Ct’à-dire, doc ? balbutie-t-il.

— La graisse est l’ennemi public numéro 1 de l’individu, déclare le toubib. Pour avancer dans le temps, il convient d’être pointu, comme l’extrémité d’une lame. Manger peu et boire de même. Respecter également une certaine sobriété sexuelle. Bref, vivre raisonnablement.

Il appuie un index méprisant sur la bedaine du Mastar.

— Regardez-vous : vous ne pouvez plus fermer votre veste. Vous êtes caparaçonné de lard, mon cher monsieur. Le teint rougeaud. L’œil injecté. C’est vous qui devriez plutôt occuper cette chambre.

Pépère s’enrogue, tout soudain, contre la Faculté.

— Ecoutez, Doc, éclate le Mammouth. Si je peux pas fermer ma veste, c’est parce que j’ai une bouteille de beaujolais-villages dans chaque poche. Mon lard que vous causez, c’est pas une infirmité, mais un capital. Y m’ sert des intérêts d’énergie que si vous me verriez au labeur vous n’en reviendriez pas. Je fais mes cinq repas par jour sans estravaguer. J’sus pas un crevard à la Pinaud, mais un fils de la terre, moi. Pas plus tard qu’hier je m’ai envoyé en l’air trois fois dans la même journée, dont une avec ma propre femme, même que le dernier coup a été pour elle, ce qui vous dénote les possibilités du Môssieur. Je bois pas plus que trois autres, mais pas moins. Et tout ça m’empêchera pas de me faire centenaire, je vous en fous mon bifton ; et si vous ne me croyez pas, vous avez qu’à envoyer vos petits-enfants contrôler quand la date sera venue. On éclusera un gorgeon en évoquant votre mémoire.

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