Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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— M. de Monte-Carlo ? Parfaitement, ne quittez pas…

Elle banane une fiche dans un anus chromé. Deux zonzons et ça décroche.

— Une communication pour vous, monsieur le comte ! annonce la rancie.

Elle raccroche sur la pointe des pieds, comme un enfant de chœur pénétré de ses fonctions laisse tomber une giclette de muscadet dans le calice.

— M’sieur le comte, déclame l’Hénorme, ben, ma Zette, vous avez du beau monde parmi la clientèle.

— Dieu soit loué, nous ne recevons pas que des pourceaux ! riposte la chouette emmanchée.

— C’est quasiment le comte de Monte-Cristo, barrit le Pachyderme.

— Pardon : de Monte-Carlo, rectipince l’emmanchée d’un long cou.

Pourquoi suis-je présent à cette scène, hein, fesse de poêle à frire ? Tu peux m’expliquer la somme de hasards qu’il a fallu pour que le téléphone tinte au moment où je me trouve ici ? Pour que le long cou au long bec roucoule des Môôôssieur de Monte-Carlo à t’en faire friser les poils d’oreilles ? Et pour que, brusquement, tout à coup, soudain, le très étonnant et presque génial San-A., l’homme qui ne remplace rien, étant soi-même irremplaçable, se dise : Eurêka ! Monte-Carlo, dit par un gus à accent qui claque de trouille peut fort bien donner, phonétiquement : « Edmond Karl ».

Ah ! ce bonheur profond de la réussite.

Ah ! cette ineffable ivresse que transmet la victoire bue à la coupe ciselée du succès, comme l’écrivait y a pas tellement naguère le maréchal Joffre à la bataille de Saint-André-le-Gaz.

Oui : ah !

Et je dirais même plus : « Ah ! ah ! »

Et j’ajouterais pour terminer « A moi, comte, deux mots » (ou deux Vermots).

— Quelle chambre, le comte de Monte-Carlo ?

— Il a la suite du rez-de-chaussée : la porte après le salon de lecture…

Le long bec aux longs pieds allant jeune seize houx n’a pas fini de préciser que ton Martien préféré file comme un paf dans la direction indiquée.

— Hé ! Où allez-vous ! mouline la dure-rance [29] Ça passe le temps. Si tu veux, je vais te combiner tous les grands cours d’eau de France. .

Tu crois que je vais y répondre ? Bérurier est là pour ça.

Sur la porte moulurée bourgeois, une plaque de cuivre anglo-saxonne porte ce simple mot, intimidant : « Private ».

T’as des avertissements, commak, en forme d’interdit, qui stoppent l’homme le plus aventureux : « Danger », « Chien Méchant », « Haute Tension », « Poison », « Gendarmerie », « Privé », constituent un échantillonnage valable. Mais quand au lieu de « Privé » tu lis « Private », l’anglicisation du terme en renforce le sens. De même que « Défendu », écrit en allemand, vous a une autre efficacité, même si l’on ne comprend pas l’allemand.

Sans tenir compte de la recommandation gravée en gothique, s’il vous plaît, je tourne le pommeau. L’huis s’entrouvre.

Un petit salon merdeusement Louis XVI se propose. Papier peint à rayures, gravures faussement frivoles dans des cadres de style chienlit.

Personne.

Si : une voix au bigophone.

Une voix, c’est déjà quelqu’un, t’en conviens ?

Elle m’arrive de la chambre contiguë au salon. Elle est sèche, tranchante comme… Attends, je vais te dégauchir une image choc… Comme un hachoir, tiens. Bath, non ? Tranchante comme un hachoir, t’aimes pas ? C’est net : clac ! Et ça exprime bien ce qu’on ne veut pas dire.

— Ecoutez, mon ami, fait la voix. Maintenant que la terre est prête à être ensemencée, il me faut la graine, vous me suivez bien ? Je n’ai pas investi une fortune dans cette affaire pour échouer alors que nous avons toutes les cartes en main. Toutes… sauf trois. Si vos guignols étaient des incapables, je n’y puis rien. La solution est à portée de main, je le sais. On ne va pas se laisser berner par ce petit contrôleur de métro plus ou moins fou que vous vous êtes un peu trop pressé de… neutraliser. Si dans les vingt-quatre heures vous n’êtes pas parvenu à un résultat, je ne réponds plus de rien ; salut !

Et le comte raccroche.

Puisque comte il y a.

Jusqu’alors, je me suis tenu dans le boudoir, non pour bouder, mais pour écouter.

Le moment est bien choisi pour apparaître et parler, hein ? Je me pointe à pas feutrés. Un chat sur un divan recouvert de velours de soie, pour te donner une idée…

Le comte me tourne le dos. Il porte une robe de chambre marron, tout comme une pomme de terre cuite au four. Il a de beaux cheveux blanc bleuté (un vrai diamant) et qui ondulent sur sa nuque. Tu vas pas me croire, mais il ressemble à Roger Peyrefitte. De dos.

Il a encore la main sur le combiné et pianote nerveusement en homme qui est sous le coup d’une grosse contrariété et qui combine des mesures de répression.

Respectons sa méditation. Il est préférable qu’il me découvre seul, sans que je le secoue d’un tonitruant « Bon appétit, monsieur. » La surprise n’en sera que plus saisissante. Et je vais t’expliquer pourquoi. Le catimineur qui se pointe et fait « Hou ! » dans le dos, d’accord, il te produit de l’effet, mais un effet qui s’atténue immédiatement par le simple fait qu’en criant, il s’annonce. Y a une franchise quasi rassurante de la part du braqueur qui te passe son arsenal au travers du guichet et s’écrie : « Les mains en l’air tout le monde ! » Tandis que le vilain sinistre embusqué, tapi (d’Orient) tel le guépard à l’affût et que t’aperçois en te demandant combien de temps il est là et quelles sont ses intentions, alors lui, espère, il est médaille d’or aux olympiades de la glaglate.

Chevalier du taste-frousse.

Primat des glauques !

L’Antonio bien-aimé, il ne fait pas un geste. Régularise sa respiration au point qu’ elle se confond avec celle du comte.

Marrant d’observer quelqu’un qui se croit seul. Il y a une relaxation dans son individu qui cesse dès qu’il a un témoin.

Je veux pas te mentir, mais ce cérémonial dure bien plusieurs minutes. Ce qui est plus long que trois minutes de bavasseries au bigophone avec ta rombière lorsqu’elle te raconte le chouette corsage à manches gigot qu’on lui mitonne chez sa bourrelière.

M. de Monte-Carlo (dis, t’as vu monter Carlo ?) décide de prendre un carnet à couvrante de croco, posé sur une table ronde. Il décrit un demi-tour à droite (un noble, fallait s’y attendre) et ne termine pas son geste, m’ayant aperçu.

Un peu couperosé, le suzerain. Dodu de l’avant. Il aime la jaffe de first quality. Son durillon, tu peux le faire analyser : c’est du foie-gras-caviar-caille-aux-raisins-homard assimilé. Y en a pour du flouze. Chacun investit à son idée, que veux-tu. Chez nous, à Mars, qu’on place tout dans le mégot millésimé, de pareilles méthodes surprennent, c’est pourquoi on vient si peu nombreux sur votre planète jonchée d’étrons.

Une chose frappante, chez le bonhomme : ses yeux, tout comme miss Amélie. Seulement, pour lui, c’est leur beauté qui impressionne. Un bleu… Tu te rappelles les boules de lessive de jadis que nos mamans collaient dans leurs lessiveuses ? Ça précursait les détergents actuels. C’était bleu-drapeau-un-peu-ciel, ardent, d’une vivacité végétale. Enveloppé dans un morceau de gaze, non ? Eh bien, le comte de Monte-Carlo a deux boules de lessive en guise de z’yeux. T’as envie de le prier de se passer les lampions à l’eau de Javel, manière de lui capter le regard.

De décaper le plus gros ; le plus intense, l’épais.

Les deux poches qu’il trimbale au sommet de ses pommettes se mettent à palpiter comme des flancs de grenouille.

Un instant que je ne saurais te chiffrer en secondes, et même pas en années-lumière, passe sur nous comme la neige sur un village alpin, nous ensevelissant sous des torpeurs insanes.

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