Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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Elle a téléphoné ici pour me supplier de veiller sur le pape.

Elle a feint de se suicider pour s’arracher à ce cauchemar.

Elle a disparu depuis le soir du poivre et la bande ignorait en effet où elle se trouvait puisque, en désespoir de cause, les deux « gardes suisses » se sont rendus dans sa chambre pour la fouiller.

Elle attendait Formi près de l’église pendant qu’il manœuvrait sa machine infernale. Formi qui lui avait promis de la faire filer à l’étranger, le coup accompli. Et qui l’a accompli sans l’aide des autres, ce qui prouve bien qu’en effet il était « coupé » d’eux.

Seigneur, en quoi consistait donc ce satané rayon braqué sur la personne auguste de César Pinaud, pseudo Paul VI ? J’espère qu’il ne va pas nous réussir un ramollissement de la citrouille, le Débris ! Je vais lui ordonner d’aller se faire faire un check-up en règle dans une bonne clinique. Faudrait peut-être le placer en quarantaine ? Le tester de bas en haut, non ?

— Zoé, articulé-je.

Elle me regarde, lit mon embarras et sourit.

— Je sais bien que votre métier consiste à douter des gens, monsieur le commissaire, mais croyez-moi, vous gagnerez du temps. Je sais également que j’aurais dû, au début de cette affaire, aller à la police, mais je craignais pour mon frère, et l’on n’exigeait de moi rien de très important.

— Vous ignorez ce que signifient les plaques d’or de Duplessis ?

— Je ne les ai jamais vues et il ne m’en a jamais parlé.

On entend rouscailler Antoine, depuis en bas. C’est l’heure de sa croque et il aime tellement le frichti à Félicie qu’il pique une crise lorsqu’il a torché son assiette. On le laisserait clapper, il se déguiserait en Béru modèle réduit, ce petit goret. Pour lui apaiser la rogne, Régina lui brame une napolitainerie au sirop d’orgeat.

Nous écoutons ces bruits familiers de la maisonnée. Tout doux, bien tièdes, enveloppants comme de bonnes couvertures campagnardes. C’est bath. Zoé me regarde et soupire :

— Vous avez de la chance.

J’acquiesce.

Puis, après un nouvel effort pour revenir dans les tortueux sillons du labeur :

— Vous connaissez un certain M. Karl ?

Ma compagne secoue spontanément la tête.

— Non.

— Cependant, il habiterait la Résidence Carole…

— Je n’en ai jamais entendu parler.

Un temps. Elle flaire mon vague scepticisme et ajoute :

— Vous ne me croyez pas, et pourtant c’est la vérité. Dire que je passe pour une aventurière à vos yeux et qu’il n’existe rien de plus paisible que moi, de plus épris d’honnêteté et autres vertus… Vous ne croyez pas qu’il devrait exister certains accents pour dire le vrai, des accents qui seraient inimitables ?

— Ce serait trop beau et cela simplifierait trop la vie, ma petite Zoé.

Un grattement à la porte. Je sais déjà qu’il s’agit de Félicie. J’ai reconnu sa manière de s’annoncer de personne redoutant toujours d’être importune.

— Entre, m’man.

Elle se montre, furtive, confuse. Elle a un regard pour les poignets libérés de Zoé, me remercie du regard. J’ai bien vu ses yeux s’embuer tout à l’heure à la vue des chaînes.

— Simplement, j’aimerais savoir… Vous déjeunez ici, n’est-ce pas ? demande-t-elle. J’ai de la blanquette, précisément, car un pressentiment me disait qu’il y aurait du monde…

Je la prends dans mes bras et je serre fort, fort…

Quel étrange bonheur m’habite donc, ce matin ? En une heure, j’ai l’impression que ma vie a changé. Tout est velours, tout est tiédeur, tout est bleu céleste autour de moi.

— Elle est très jolie, me souffle ma brave femme de mère à l’oreille. Tu sais, Antoine, cette jeune fille n’a certainement rien fait de mal.

Puis, tout haut, d’un ton faussement enjoué :

— Alors, ma blanquette ?

— D’accord, ma poule. Et tu diras à Régina de monter une bonne bouteille de la cave. Du beaujolais, c’est le vin de l’intimité. Mais cette conne ne sait pas lire le français. Et ça, beaujolais, pour être un mot français, c’est un mot vachement français. Alors j’irai moi-même, juste avant le repas. Toujours le boire à la température de la cave… Déjà qu’on l’a fait grimper jusqu’à Paname, le pauvre biquet…

Ma mère se retire, radieuse.

Sana pousse un grand soupir d’aise. Je vais te dire, l’existence, faut se la compliquer le moins possible. L’enfourcher, pédaler à son rythme. Voir venir…

Mes yeux tombent sur le combiné téléphonique que j’ai omis de raccrocher.

Machinalement, je le porte à mon oreille.

Et je capte la voix monotone de Pinuche qui continue dans ses extases :

— … ce saint rôle qu’il m’a été donné de tenir, marquera ma vie à jamais. J’ai désormais, et pour toute éternité, les stigmates du juste, comprends-tu, mon cher petit ? Le signe ! Voilà le mot que je cherche depuis un instant : le signe.

— Bon, coupé-je. Eh bien, maintenant que tu es signé, il ne reste plus qu’à te mettre à l’encaissement.

Et je raccroche au tympan du pape de rechange.

Attends… Alors, oui, Zoé, elle et moi. M’man… La blanquette, la félicité à l’ombre de Félicie. Je voudrais te faire piger. Impossible : ça ne passerait pas. Comment t’expliquer ce que je ressens quand je contemple Zoé avec les yeux encore pleins du poivre moulu qu’elle m’y a balancé ? C’est bien une arme de vierge, ça : le poivre. Un truc à défendre sa vertu, non ?

Tu le crois, toi, qu’elle a son berlingue ? Que c’est possible à notre époque chez une frangine ravissante et qui ne vit pas dans un poumon d’acier ?

Le déjeuner est très gai. Contre toute ta tante il est même enjoué. Marrant, non ? On bavasse de choses et d’autres. Elle nous raconte Rome, la Via Fernébranca où elle a un studio. La musique. Les tournées… Au début elle jouait du violon, mais ça lui flanquait le torticolis.

Je l’écoute.

La regarde.

M’en ravis la rétine et les trompes d’Eustache.

M’man aussi est charmée. Elle, c’est Antonio bis qu’elle explique, en long, en large, en couches Susi et en Bécozyme Roche. De temps à autre je décroche pour gamberger l’affaire en fractions. Pourquoi ce rayon sur Pinaud ? Qui est M. Karl, et où se planque-t-il ? Ovide a-t-il voulu me biaiser, a-t-il confondu de téléphone ?

Le café bu, je fais claquer mes radis.

— En route, Zoé !

Elle a un acquiescement vague.

— Vous m’emmenez en prison ?

Tu me croiras ou t’iras te faire cautériser les hémorroïdes chez les Grecs, mais c’est Félicie qui répond en mes lieu et place :

— Mais non, mademoiselle, ne craignez rien !

Alors là, ça me la sectionne.

Au ras de la devanture.

Le hall confortable, presque élégant, de la Résidence Carole est vide comme une coquille d’huître dans la poubelle d’un 2 janvier lorsque nous y parvenons.

Y a même plus la Polak femme de ménage.

Nobody, j’ te dis. The desert.

Mais un bruit.

Lancinant.

Celui d’un sommier. Normal dans un hôtel, pas vrai ? Plus l’hôtel est borgne, plus le sommier grince. Ce ferraillement semble par conséquent déplacé en cet établissement sélect. Me laissant guider par les « jézabels » comme dit Béru, je pousse la porte du menu burlingue servant d’antichambre à celle de la taulière. La charge des ressorts à boudin (tu parles !) s’accompagne de plaintes énamoureuses et de vociférations « hardantes ». Que je te précise également pour la règle, comme disait ma grammaire : une personne que je découvre de dos est là, l’œil à la serrure. Elle appartient au genre femelle. Certaines crispations de son individu donnent à penser que le spectacle capté par le trou à clé ne la laisse point indifférente.

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