Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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— Oh, vous savez, murmure-t-elle, les pays ne sont beaux que lorsqu’on y est heureux. Mais passons, je suis devenue musicienne, et mon frère gangster. Il ne sort d’une prison que pour pénétrer dans une autre.

— C’est lui qui vous a entraînée dans cette étonnante équipée ?

— Indirectement…

M’est avis que je ferais mieux de la laisser dévider tranquillement son moulinet au lieu de l’interrompre ! Incorrigible, ton San-Antonio. La bavasse toujours sur sa rampe de lancement.

— J’étais à Paris depuis quelques jours quand j’ai reçu la visite au Budapest de deux types dont le moins qu’on puisse en dire, c’est qu’ils avaient des allures inquiétantes.

— Alors ?

— Ils ont prétendu venir de la part de mon frère et m’ont entraînée jusqu’à leur voiture, stationnée dans un parking souterrain, proche de la brasserie. Là nous avons eu une explication très âpre.

— Qu’appelez-vous une explication très âpre ?

— Ils exigeaient que je devienne l’amie d’un drôle de bonhomme pour lui tirer les vers du nez.

— Duplessis ?

Elle a un léger sursaut, un léger sourire, un léger battement de cils.

— Vous savez ?

— Ensuite ?

— Pour me décider ils m’ont montré deux papiers : une coupure de presse prélevée dans un journal romain qui annonçait que mon frère était recherché pour meurtre à la suite d’un sanglant hold-up et une lettre de ce dernier me suppliant d’obéir aux gens qui me remettraient cette lettre, car il y allait de son salut. Les deux bandits m’ont expliqué que Céleste se trouvait planqué dans leur bande, et qu’ils le livreraient si je refusais de les aider. Ils ont même précisé qu’ils se débrouilleraient pour qu’il soit abattu au cours d’une chasse à l’homme, car les morts ne parlent pas.

— Intéressant, mon petit ange. Donc vous avez accepté de devenir la maîtresse d’Antonin Duplessis ?

Elle bondit.

— La maîtresse ! Comment, la maîtresse ! L’amie, seulement l’amie…

Le plus fort, c’est qu’elle a l’air sincèrement outrée. Serait-ce, contre toute apparence, une oie blanche ?

— Et après, darling ?

— Ils m’ont fait quitter mon hôtel pour que j’aille m’installer dans celui de Duplessis : la Résidence Carole. C’était, m’ont-ils prévenue, un type méfiant, bizarre, qu’il convenait de manœuvrer délicatement.

— Que deviez-vous obtenir de lui ?

— Je devais essayer de l’amener aux confidences pour le faire parler de deux plaques d’or dont on pensait qu’il savait où elles se trouvaient. D’après ce que devait me confier Duplessis par la suite, il aurait été brutalisé quelques jours avant notre rencontre.

— A propos des plaques d’or ?

— Il ne me l’a pas dit, mais j’avais conclu que c’était à cause de cela. C’était un homme très secret, avec par instants des élans. Au cours de ces élans, il parlait. Pas de ce que je devais coûte que coûte lui faire dire, mais de sa vie… De sa femme… De ses amis. Tenez : de vous, le dernier soir.

— De moi ?

— Oui. Et de son « pays », un gros officier de police travaillant sous vos ordres.

— Du pape ?

— Egalement, par la bande. Il m’a déclaré que la visite du Saint-Père en France risquait de mal tourner. Il prétendait vous avoir mis au courant, mais déplorait que vous n’ayez pas attaché grande importance à ses dires…

— Et vous, vous avez recherché mon téléphone pour me confirmer que le pape courait un grand danger ?

— Oui, lorsque j’ai appris par la presse l’assassinat de Duplessis ; je me suis affolée. J’ai compris qu’il ne se trompait pas. Un pressentiment…

Ensuite vous avez décidé de vous placer hors circuit et vous avez feint de vous suicider ?

— Exactement.

— Pourquoi, en ce cas, m’avoir poivré les yeux lorsque je suis venu vous arracher de l’hôpital ? Avant d’y rentrer vous me téléphonez de protéger le Saint-Père, et puis quand nous sommes ensemble vous m’aveuglez pour pouvoir disparaître ? Ça paraît bizarroïde, un tel comportement.

Cette fois, elle rit. Un rire lumineux, éclatant, spontané.

— Je ne vous ai pas cru. Qu’un policier vienne ainsi dans la salle de réanimation, en pleine nuit… Et puis vous ne correspondiez pas au portrait que Duplessis m’avait fait de vous.

J’ai la langue levée (toujours en présence d’une jolie fille) pour lui demander ce qu’était ce portrait brossé par le « cardinal ». Mais je m’abstiens in extremis. A quoi bon ?

— Vous avez prévenu par téléphone le type de chez Lipp ?

— En effet.

— Pourquoi ?

— Pour me couvrir vis-à-vis de la bande. Franchement, dans l’auto, au moment de vous lancer ce poivre, je pensais que vous alliez me tuer. Alors j’ai voulu donner une preuve de ma bonne foi pour essayer de compenser mon simulacre de suicide…

Les gonzesses, je te jure, faut s’y faire.

Tu leur consacres une vie, et t’arrives pas pour autant à piger leurs agissements. Elles sont à vérité variable et refusent de l’admettre. T’as beau les prendre en flagrant délit d’incohérence, ça ne les empêche pas de rester fidèles à leurs caprices impénétrables (quand j’emploie le mot impénétrable, c’est seulement à propos de leurs caprices, heureusement !).

En v’là une qui se met à choccoter à la mort de Duplessis. Elle a peur d’y passer. Se fait emballer à l’hosto, croyant s’y trouver en sécurité. Je vais l’arracher du plumard. Elle me prend pour un malfrat de la bande. M’aveugle. Puis s’empresse ensuite d’alerter le type de la société secrète qu’elle voulait éviter de rencontrer…

Enfin quoi, bon, j’aurais beau te ressasser le topo jusqu’à la fin du septennat de M. Pompidou, c’est pas ce qui changerait un poil occulte à l’abracadabrance de la chose.

— Et qu’avez-vous fait, ensuite ?

— Formi m’a fixé rendez-vous. J’y suis allée.

— Et ensuite ?

— Il m’a emmenée chez lui où je suis restée cachée jusqu’à ce matin.

La tristesse désenchantée du mâle qui se sent blousé, tu connais ? Tu vois une belle inconnue qu’un bonhomme bécote sur un banc, t’éprouves pas une meurtrissure jalouse ? A chaque instant, t’es cocu par omission. Cocu de ne pas participer, de ne pas posséder, de ne pas avoir les droits que d’autres ont su s’adjuger. Ah, chtouillerie universelle ! Vivement Mars, que je retrouve mes mégots.

— Une vraie lune de miel, somme toute ? ricané-je, car le ricanement c’est l’ultime recours de l’homme douché. Son baume à trois francs, en vente libre jusque chez les droguistes, qu’il s’oint l’orgueil sans trop y croire…

— Mais bonté divine, éclate ma merveilleuse noirpiote, vous n’avez donc que cela en tête ! Vous voyez des cochonneries de partout. Ecoutez, commissaire San-Antonio, ce n’est pas facile à dire, mais je vais vous le dire pourtant : je suis encore dans l’état où je me trouvais à ma naissance.

J’en bée des ronds de chapeau taupé.

— Vierge ! ? ! ? ! m’écrié-je, n’osant comprendre, ne pouvant pas croire, étant dans l’impossibilité d’admettre.

Elle me bigle droit à l’iris, sans oublier le reste de la rétine.

— Parfaitement. Et cependant, je crois être normale. Mais le comportement de ma mère m’a si profondément choquée, si… traumatisée, que jamais, malgré toutes les occasions que vous pensez, jamais je n’ai cédé à un homme. Je suis une des dernières filles au monde, pas trop laide et parfaitement constituée, qui ait décidé d’apporter à l’homme qu’elle épousera un jour, ce qu’un mari, selon la morale chrétienne, est en droit d’espérer de son épouse. Le jour où je me marierai, s’il arrive, je serai en mesure de produire tous les certificats médicaux que l’on voudra, ou même qu’on ne voudra pas. C’est mon but. Il en faut un dans la vie.

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