Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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Je lui désigne le cadavre.

— Seigneur, fait le pauvre garçon, c’est moi qui…

— Quelle idée, père : c’est lui ! Il nous grenade, nous révolvérise et vous feriez un complexe de culpabilité pour un malheureux croc-en-jambe ! A Dieu ne plaise ! Savez-vous que cet infâme type, qui a du sang aux mains jusqu’aux coudes, comme dit un de mes collaborateurs, en voulait à la vie du Saint-Père ?

Je vide les poches du défunt.

Rien d’intéressant. Pas un faf : des armes…

Sa trousse de travail, quoi !

— Planquons ce cadavre dans l’escalier pour une heure, décidé-je, car le véritable pape ne va pas tarder à arriver incognito, et il serait désobligeant de troubler son recueillement.

— Le véritable… pape ?

Je lui explique en quelques mots.

— Allez vous faire panser, mon cher père et ami. Je suis bien aise de vous avoir connu ; sans votre aide, des choses néfastes auraient pu se produire.

« Voilà ma carte ! dites aux autorités que je vais établir un rapport à propos de cet attentat. Quant à moi, je dois filer, le temps presse. »

Tout est paisible dans l’église, le carillon des cloches ayant couvert le bruit de l’explosion.

Je suis presque à la porte latérale quand il me vient une idée.

— Ohé, l’abbé, vous pourriez me prêter une soutane ?

Toujours homme d’action, il m’entraîne au vestiaire.

CHAPITRE « I »

Maintenant, comme exceptés ton voisin de gauche et ton voisin de droite, il n’y a pas plus borné que toi, tu te demandes, vieux nœud, pourquoi je me travestis en curé ?

Ayant toutes les patiences, puisque j’ai entrepris de m’adresser à toi, je te vas expliquer le pourquoi du comment du chose.

En sa grande cervelle à deux places, San-Antonio se tient l’arraisonnement suivant, deux-points-pas-la peine-d’ouvrir-les-guillemets-c’est-pour-consommer-sur-place : pour tenter un coup de main pareil, Formi n’est pas venu seul. Fatalement, t’entends ? Je dis bien fa-ta-le-ment, un complice l’attend dans une rue agaçante, au volant d’une tire prête à déhoter. Tu imagines les choses autrement, toi ? Non ? Le contraire m’eût donc étonné.

Donc, le jeu pour moi consiste à retapisser d’urgence la bagnole en stationnement près de l’église. Certes, ce ne sont pas les guindes qui manquent, mais il ne doit pas y en avoir des fagots avec un chauffeur au volant (et aux aguets). Au flair étonnant du commissaire de jouer, donc, pour retapisser the car et the man in question. La soutane ?

Innocente ruse pour circuler autour de l’église sans mobiliser l’attention du driveur attentif. Avant tout, je pense qu’il convient d’utiliser la petite lourde latérale, car Pietro Formi ne devait pas prévoir d’emprunter la sortie principale, avec tapis rouge, son forfait accompli.

Me v’là out.

Il fait grand jour. Le ciel est maussade, bien parisien, mais avec des déchirures prometteuses. La porte annexe donne sur une ruelle au sol bosselé, puant le poisscaille, car l’arrière d’une grande poissonnerie du quartier y déverse des poubelles emplies de tronçons marins. Une tête de thon couronnant une pyramide de déchets malodorants, me regarde venir de ses grands yeux hagards. C’est Jules Renard qui a écrit qu’un poisson gâté déshonorait toute la mer. Comme il disait Jules, le cher juste (ou inversement). Rien de plus déprimant que la marée attardée. Bien qu’il soit originaire des océans, la véritable nourriture de l’homme reste la pomme de terre.

Un petit garçon sale joue à la marelle avec une petite fille cradingue. Des chats repus visitent les poubelles qui leur sont proposées en prenant des allures circonspectes. La vie quotidienne est là, paisible, pleine de bruits familiers, d’odeurs maussades et d’habitudes mûres.

La ruelle est à sens unique (en son genre). Une camionnette frigorifique appartenant au poissonnier l’obstrue complètement. Le supposé complice ne saurait poireauter là car, en cas de pépin, il s’y trouverait coincé comme dans une nasse.

Je remonte cette voie qui, pour être contiguë, n’en est pas moins exiguë, jusqu’à l’artère longeant l’arrière de l’église. A cause du service d’ordre, Formi et son pote n’ont pu stationner rue Marcelle-Ségal. Donc, ils se sont rabattus sur l’autre accès, bien que ce dernier soit le plus éloigné. Cela dit, que risquaient-ils, ces méchants ? Qui donc pouvait détecter le mystérieux rayon ? Et au fait, il consiste en quoi ?

Je débouche sur une rue commerçante, populeuse, encombrée de voitures des quatre-saisons. Le stationnement y est interdit. Me v’là bien. Les étais des primeurs, ceux des bouchers, alternent. Y a un remue-ménage de tous les diables dans ce secteur.

— Nom de Dieu, me dis-je poliment (je viens de quitter l’église et il m’en reste quelque chose), il est impossible qu’une automobile demeure immobile plus de douze secondes dans ce tohu-bohu sans voir débouler la maréchaussée, carnets au vent.

Perplexe, je rebrousse chemin. Mon battant cigogne à m’en craquer les cerceaux. Je frénétise, comprends-tu ? Me sens en état second. Mon antenne est développée sur toute sa longueur. Elle fouette le vent. Pompe des avertissements dans l’air malodorant. Je suis une pile trop chargée. Y a mes accumulateurs qui veulent transvaser. Faut que je m’ébroue de la coiffe. Que j’agisse. Découvre. Ça sent la chaude piste, nonobstant le poisson et la légume en digue-digue. Tout près, tout là-à-côté, quelqu’un attend le retour de Pietro Formi. C’est automatique. Auto matique… Auto…

Il t’est déjà arrivé de pousser une beuglante intérieure, dis, vessie poreuse ? De hurler à la lune au-dedans de ton âme ?

Si oui, tu peux concevoir alors ce qui se produit en moi.

Simplement, à la suite du mot automatique.

J’ai eu un lapsus (la moi) [24] Depuis le temps elle devrait être pointue comme un BIC. en le répétant.

J’ai pensé « motomatique ».

Moto.

Vu ?

Car enfin, à notre époque d’artères surencombrées, la seule manière de se déplacer à peu près rapidement, c’est de rouler à motocyclette.

Or, une moto, j’en ai aperçu une en longeant la ruelle. Elle stationnait sous un porche, près de la poissonnerie. Rutilante. Rouge et chromée. Un chouette bolide en équilibre sur sa béquille.

Je me pointe à enjambées précipitées. La péteuse est là, le museau face à la rue, près d’une pile de caisses vides où des mouches tardives s’affairent.

Elle n’est pas seule, cette motocyclette, camarade. Quelques mètres en arrière, dans un recoin sombre, une forme est là qui attend. Gainée de cuir noir. Avec un casque en forme de heaume sur la tête. Un vrai robot. Le casque prolongé par une longue visière plongeante, en plexiglas bleu sombre, descend jusqu’au menton. Vous autres, Terriens, en apercevant une telle silhouette, vous vous dites sottement : « On dirait un Martien. » Seulement, chez moi, à Mars, où l’équivalent de l’équipement sportif, c’est le mégot à embout fouinazé, à la vue de ce personnage, on s’exclame : « Tiens, un Terrien ! »

La vie intersidérale est ainsi : intersidérante ! Une certitude absolue ma bitte, pardon : m’habite. Je suis sur le bon chemin. Il me faut dare-dare (et je pèse mes mots), neutraliser le guetteur. Agis, San-A. Vite, net, et bien.

Pas de fausse manœuvre. T’as pas le droit de laisser se briser ce maillon.

Splendide image, non ? « Le maillon ». Une chaîne, eh oui… Où est-ce que je vais chercher ça, on se demande… Sauter un mec sur le qui-vive, tous les matuches du monde te le confirmeront : y a rien de plus délicat. Un faux mouvement, une hésitation et c’est la tuile.

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