Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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T’apprécies, j’espère ?

Vouelle. Nous voualà donc en ruée jusqu’à la turne du défunt cardinal Tonin. Ce bonhomme, au plus on avance dans son histoire, au plus sa personnalité recule. Devient complexe.

Si je puis me permettre de placer un mot d’une extrême drôlerie, je dirais que ce cardinal n’était pas catholique ! Tu vois que je sais aligner mon humour sur le tien, pas vrai, poire d’angoisse ! Alors on déboule au 14. Ça se trouve en bout de couloir. C’est classique, confortable et inhabité. Le couvre-lit ne fait pas un pli et le parquet rutile. On sent que la chambre ne sert pas, car aucun objet familier n’y traîne sur une table ou une commode. Nul briquet, pas le moindre San-Antonio, aucune médication. Il n’y a pas de frusques dans les tiroirs. Un vague complet pas très frais pend dans l’armoire, manière de marquer une occupation théorique. Un imperméable lui tient compagnie, tout neuf, lui. Sur un rayon, un chapeau noir. Et puis alors, au-dessus de l’armoire, une valise neuve. En cuir véritable, avec des sangles façon sellier. Je la descends. La trouve lourde.

Pourtant elle est vide.

Ça peut peut-être abuser une femme de chambre portugaise, mais pas un poulardin.

— Soupèse, Gros !

Il hoche la tête.

— Pas besoin, mon père, la manière que tu l’as arrachée de l’armoire, j’ai bien vu qu’elle était pesante.

Il sort son Opinel de cérémonie. Ses initiales sont gravées au tisonnier rougi dans le manche déverni : A.-B. B. L’Opinel, t’as aucune idée de son importance dans la vie rurale et en général manuelle des Français. Moi, je sais des gus, même chez Lasserre, ils négligent le beau couteau d’argent pour user de leur Opinel. C’est devenu leur prolongement naturel, je te jure. Une fois que t’as fait tourner la virole, il devient cran d’arrêt, quasiment. C’t’ un instrument que t’as bien en main. Conditionné à l’extrême perfection pour aider l’éplucheur, le tailleur, le découpeur, le dépeceur, le vendangeur, le rabbin, même. Si je t’affirmais : j’ai un bon copain arabe qu’a été circonsis à l’Opinel. Et je m’ai laissé dire que le professeur Hamburger opérait à l’Opinel dans les cas délicats, plutôt qu’au laser thermostatique. Paraît que c’est plus sûr…

Tu comprendras donc, ma bonne nouille à l’eau, que ce lui est un jeu, à Bérurier, de découper le fond de la valise.

Et craaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaac (dans le sens de la longueur).

Il soulève le fond. Et on découvre quoi donc ? Non, donne pas ta langue, tu en as trop besoin pour baver sur tes voisins. On découvre le couvre-lit. Y avait pas de double fond.

C’est ce que, dans la bonne société, on appelle « l’avoir dans le prose. »

L’Aimable se tourne vers moi, comme si je possédais le don rarissime de dissiper tous les mystères. Alors que… Hein ?

Je reprends la valoche, la soupèse longuement…

Hochement de tête presque médical. Je la file au docteur Béru, appelé d’urgence en consultation. Ce praticien de grand savoir exécute les gestes appréciateurs d’usage, puis déclare :

— C’est dans les montants, mec.

CHAPITRE « G »

T’as vu ?

Elle m’est venue toute seule, cette damnée fin de chapitre. M’a giclé du tabulateur. Vrrrrr, comme ça. Fin de page. Tu tournes. Le métier. T’y peux rien. Avant de passer ma licence de romancier, quand je fonctionnais dans les rangs des amateurs, je parvenais à me contrôler. Mais à présent, bernique. Ce sont les doigts qui agissent. Le cerveau, étrangement, ne fait que leur obéir. Paradoxal ? Mes choses ! L’homme se berce d’illuses. Se croit pensant. Alors qu’il n’est que pansé (et tant bien que mal, d’ailleurs). Heureusement qu’il finit mal, ce connard. Toujours, obligatoirement. Bien détérioré par l’âge, diminué de la cave au grenier. Abruti d’existence.

Heureusement…

T’entends ? Je pèse mon mot. Le répète : heu-reu-se-ment ! T’as entendu la déclaration du Gros ?

« C’est dans les montants », il a affirmé. Et tu peux lui faire confiance. Béru, c’est la sagacerie en personne.

Il se met à dépiauter le cuir couvrant la partie rigide de la valise. Dessous, c’est du bois. Un contre-plaqué spécial, très dur. La pointe de l’Opinel fouille dans la paroi. De menus copeaux pleuvent. La lame du couteau s’enfonce. Sa Majesté pèse sur le manche. Y a une déchirade verticale. Oui, mon joli, les montants sont doubles. Entre les deux parties, un espace très réduit, large d’un demi-centimètre à peine. Encouragé, Pépère s’acharne de plus belle. La malheureuse valoche ressemble très vite à une épave.

— Bouge pas, ça vient ! avertit le bagagicide.

Et il ne ment pas.

Deux plaques d’or, mon lapin. D’égales dimensions. L’une et l’autre mesurent environ trente centimètres sur dix-huit. Elles sont lourdes et gravées. Très anciennes, ça tu peux croire. La gravure, c’est un texte rédigé en gothique… Du latin. J’ai beau essayer de le déchiffrer, en mobilisant ce qui me subsiste de connaissances, ça demeure lettres (gothiques) mortes. Au bas de chaque texte, se trouve un sceau fait de deux crosses croisées et d’une espèce de signature accompagnée d’un chiffre.

— T’as une idée du quoi que c’est ? balbutie Bérurier.

— Des espèces de tables de la loi, murmuré-je en examinant les plaques. Il va falloir porter ça dare-dare au labo, mon grand, pour identification et transcription… Je crois que nous venons de mettre la main sur quelque chose d’assez étonnant.

— On dirait du jonc, hein ? émet le Cupide en soupesant les plaques.

— C’en est, et pas du moindre. Mais je peux te dire que la valeur de ces documents ne réside pas dans leur matière.

J’enveloppe les deux plaques dans une serviette de bain empruntée à la Résidence Carole.

— Saute dans un taxi et confie ça à Mathias en lui recommandant d’en prendre le plus grand soin. Qu’il fasse venir des latinistes distingués, des experts, qui il voudra, mais qu’il perce le secret de ces plaques d’or ; je l’appellerai en fin de journée. Pour ma part, je rentre chez moi me zoner. Si je ne ronfle pas, je sens que je vais virer en purée de navets.

Bien, très bien, parfait. Ensuite je rentre à Saint-Cloud. T’as beau être martien, donc natif d’un endroit où l’on peut remplacer le sommeil par la fumée de mégot, quand tu es fourbu, il vaut mieux te mettre à l’horizontale sur du moelleux, après avoir plongé la pièce dans des pénombres ravigotantes.

Je gagne mon pucier au moment où m’man commence à talquer le fouinozof d’Antoinet. Ce veau a pioncé comme un champion de la dorme pendant une belle douzaine d’heures et le v’là en pleine forme pour attaquer la vie par le bon bout. Je lui vote un guiliguili qui le fait marrer, j’embrasse m’man et je monte à ma chambrette de jeune homme attardé.

Dans la cuisine, Régina chante. Ce qui porterait à croire, soit que Paulo le plombier l’a rambinée, soit qu’elle l’a déjà oublié. La seconde hypothèse paraissant la plus vraisemblable. Tout le monde oublie tout le monde. C’est chouette, non ?

Je me file complètement à loilpé entre les drapeaux. Quand on est très fatigué, pioncer nu équivaut à prendre un bain tiède. Essaie, tu verras.

J’appuie sur le disjoncteur.

Tchao.

Son éminence, monseigneur Demption, archichevêque de ceci cela et primate d’autre chose, me reçoit fort aimablement dans un bureau qui pourrait aussi bien être celui de M. Dassault, tant tellement qu’il comporte de téléphones, de graphiques aux murs, d’interphones et j’en passe.

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