Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

Здесь есть возможность читать онлайн «Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1973, Издательство: Éditions Fleuve Noir, Жанр: Иронический детектив, Шпионский детектив, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «J'ai essayé : on peut !»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

J'ai essayé : on peut ! — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «J'ai essayé : on peut !», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Je m’approche. Son regard est encore net, mais ça ne va pas durer vu qu’il a morflé une quetsche en pleine tête et qu’il y a rien de plus pernicieux pour les idées.

Max Gounheim ! J’ai jamais vu ce vilain zoizeau, mais son signalement est trop connu pour que je ne le retapisse pas presto malgré sa soutane.

V’là qu’il me meurt devant comme un malpropre.

— Eh bé, soupire l’Epanoui. Heureusement que t’as pas les lampions dans ta fouille, mec, autrement sinon on ressemblerait à deux flûtes.

Un vilain glouglou requiert notre attention. C’est l’ami Ovide qui s’ovide prompto, la décharge de son pote lui ayant déchiqueté l’avant-bras.

— Vite, supplie-t-il, faites quelque chose. Je me saigne…

Je sais qu’il est mort d’avance, comme disait ma tante Adèle…

On ne peut rien pour lui.

Note qu’il n’a que ce qu’il mérite, vu que quelques secondes auparavant, il essayait encore de nous fabriquer en affirmant n’attendre personne ! Pourtant, la vue d’un homme qui se vide de son sang est un affreux spectacle, n’importe l’homme. Malgré tout, je vais devoir être cruel.

C’est mon sale métier qui l’exige.

— Parle-moi du pape, Tonssak. Je ne te porterai pas secours avant. Tu sais qu’il se prépare un vilain turbin contre lui ?

— Oui, oui, je sais… Mais je vous en supplie, sauvez-moi. Je veux pas crever comme ça. Je vous dirai tout après…

Ça dégouline sur le plancher comme l’eau coule d’un robinet ouvert.

Et dans la Résidence Carole, espère un peu, foi de Martien, c’est l’émeute. Un branble-haut de con bas. Un remue-ménage du diable. A croire que l’hôtel douillet est devenu un paquebot en naufrage.

Béru s’évertue à rétablir l’ordre :

— Police ! Circulez ! Restez pas là, M’sieursdames, on a encore du travail à faire.

Textuel ! « Encore du travail à fair ! » Faut oser, hein ? faire ! » Faut oser, hein ?

Glou, glou ou glou, fait le sang d’Ovide, comme sur l’air de Véronique. Mais lui, c’est le Messager de la mort qu’il attend.

— Je ne lèverai pas le petit doigt tant que tu n’auras pas vidé ton sac, Tonssak. Allez, le pape, vite, qu’est-ce qui se prépare ?

— Je ne sais pas quoi. Tout ce que je sais, c’est que ça doit se passer dans la crypte de l’église Sainte Articulaire de la Génuflexion… Vite !

Pour dire de lui apporter quelque rassurance, je lui fais un garrot et j’appelle Police-Secours. Mais il meurt avant l’arrivée des ambulanciers.

Ecoute, charrie pas, mais faut reconnaître que c’est une drôle d’histoire, non ?

En tout cas, toute modestie mise où je pense, moi j’aime bien.

CHAPITRE « F »

Les seules femmes qui scandalisent sont celles qui trompent leurs amants. Mais pourquoi je te dis ça, au juste ? Qu’est-ce que ça vient fiche dans le brouhaha actuel ?

La taulière frisottée et eczémateuse, celle qui a la poitrine en ogives nucléaires, glapit des hystéreries en martelant le mur de ses frêles poings. Son établissement déshonoré ! Souillé de sang à tout jamais, comme la clé du placard à Barbe-Bleue ! Les journaux, demain… Leurs manchettes. Leurs délirades… Elle refuse. Trente ans d’hôtellerie bourgeoise ruinés. Elle a consacré sa vie à cette résidence plus celle de son ex-mari, chassé des lieux jadis parce qu’il buvait et jamais remplacé. Pas le moindre amant ! Une tenue irréprochable. Elle se rappelle seulement plus le comment que c’est fait un sexe masculin. La débâcle frappe à la porte. Deux cadavres ! Et des pires : des cadavres d’hommes foudroyés par balles. Une honte ! A présent, devant l’immonde désastre, elle regrette sa longue, sa solennelle abstinence inutile. Elle aurait dû dévergonder comme toute une chacune. Se payer des jules, des Samoyèdes, des garçons de peine, des bananes. Goûter au gigot aillé. Se laisser consommer au lieu de se laisser consumer. Ça l’aurait évité de déformer son index droit en crochet à bottine. Ah, pauvre infortunée, traqueuse de poussière, houspilleuse de chambrières, maniaque de l’ordre et du silence, son corollaire. Que d’années gaspillées, d’étreintes perdues… Comme toutes les fourmis bernées elle se voudrait cigale…

Tandis que les camarades de Police-Secours s’évertuent, Béru console la gente personne. Tu sais qu’il est sédatif, Alexandre-Benoît, lorsqu’il compatit au-dessus d’une dame emmalheurée ? Il fait curé de campagne.

Papa Noël. Tino Rossi. Docteur de famille. Ami-de-toujours. Je gagne le salon-bibliothèque.

Une vraie bibliothèque, avec des livres. Je hais les fausses. Celles qui ne sont qu’un décor. Où les livres sont en trompe-l’œil. Ça me fait comme si la gonzesse que je m’apprête à calcer était en carton ! Des bouquins, du pain, du vin et du [21] Emplacement publicitaire à louer. c’est cela, la véritable relaxation.

Le jour brille sous son manteau d’or. Une profonde fatigue me remonte à la surface. Je m’installe dans un fauteuil, les mains croisées sur la panse. Je clignote des quinquets.

Bon, j’ai fait du slalom spécial (tout à fait spécial) entre des cadavres au cours de cette incroyable nuit, mais j’ai progressé.

Attends, un nouveau bilan s’impose. Rapide, t’inquiète pas. Chez nous, à Mars, que la mesure d’énergie mentale est le mégot froid, on procède par couche de conclusions superposées.

Fernande morte. Deux « gardes suisses » de la Société secrète morts… Confirmé : ces deux bougres cherchaient la bague de Duplessis. Ils ont tué pour se l’approprier.

Encore un petit coup de périscope sur le caillou, please ! Il rutile dans la glorieuse lumière matinale. Des éclats sourds. Dans le fond, c’est une couleur bête, le violet. Indécise, faussement riche. C’est du rouge qui aurait le sang bleu, ou du bleu atteint de couperose. Je m’assure que le chaton n’est pas truqué. Cette vérification uniquement pour te satisfaire, bougre de pommade. Depuis le début, t’es là qui frissonnes du rectum en prévoyant des piètres coups de théâtre à base de chatons basculants ou autres navrances style bibliothèque rose, vrai ou faux ? Et ben non, mon cuistre, la bagouze est saine. Conclusion, tu l’as dans l’œuf.

Qu’ai-je appris d’Ovide ?

Qu’il était mercenaire (avec deux autres flingueurs de renommée mondiale) dans une Société occulte dont il n’a pas l’air de savoir grand-chose. Il recevait ses ordres d’un certain Karl dont il connaissait seulement le numéro de téléphone. Il est au courant de ce qui se trame contre le Saint-Père et a pu — ô miracle ! — me préciser que l’attentat doit avoir lieu dans la crypte de l’église Sainte-Articulaire-de-la-Génuflexion (où effectivement il est prévu que le pape se rendra).

Je suis bien. La fatigue, parfois, est un sédatif.

Tu parles que j’en ai fait du chemin, puisque j’ai appris où doit se produire « la chose ». C’est capital, comme dirait Marx…

A propos de Marx, j’en reviens au mystérieux Karl. En voici un qu’il va falloir contacter de vive urgence, avant qu’il apprenne le décès tragique de ses gardes rouges. Primordial. La filière unique. A ne pas rompre, surtout.

Tout à coup, je tressaille.

Pietro Formi ! Je sais : le type de chez Lipp. Sa frime, dans le fond, remuait quelque chose dans ma mémoire. C’est à lui que la môme Zoé devait refiler le télégramme. Lui qui, probablement, doit assassiner Paul VI.

Une chose me reste inexplicable, parmi tout ce champ de mystères. Et je te vas la bonnir telle qu’elle me pend de la cervelle, mon gars. Pourquoi Gounheim est-il venu rejoindre Tonssak à la Résidence Carole après avoir liquidé la Fernande ? Ils y avaient rendez-vous, alors qu’ils savaient Zoé à l’hosto. Etrange… Voire même stupéfiant (comme dirait Ray Charles).

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «J'ai essayé : on peut !»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «J'ai essayé : on peut !» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «J'ai essayé : on peut !»

Обсуждение, отзывы о книге «J'ai essayé : on peut !» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x