Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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— Lesquels, par exemple ?

La Momie laisse partir une stalactite de son pif branlant. La chose s’écrase avec un bruit d’éjaculation mal dirigée sur l’asphalte du boulevard Saint-Germain.

— Lesquels ? Comment ça, lesquels ? Tu n’as que l’embarras du choix, mon garçon. Tu te trouves encore traumatisé pour ne pas le comprendre. Je compte…

Il écarte sa pauvre main qui ressemble à un gant perdu et énumère, en pinçant alternativement les déchets jaunis lui servant de doigts :

— Mme Duplessis. M. Badinguais. Mlle Zoé. Ton agresseur. Plus les collègues de Zoé. Ça fait du monde, non ?

— J’ai déjà dénoyauté tous ces gens, César.

— Superficiellement, ils n’ont peut-être pas donné tout leur jus ?

Décidément, il me flanque la riaque, ce bon bonze fondant. M’insinue le doute professionnel sous le cuir.

— Tu préconises quoi, somme toute, vieux rhizopode à gueule de protoptère ?

— Une nouvelle conversation avec la veuve Duplessis, déclare catégoriquement l’Ancêtre. Depuis que tu l’as vue, il s’est passé des choses…

Franchement, c’est pas si bête, hein ?

Tu l’as bien digéré mon astérique, tout à l’heure ?

Yes ?

Alors en v’là un autre. Mais si t’as peur qu’il te fatigue, t’as qu’à ne pas le lire.

La vraie ganache.

Le menton qui dépasse le bout du pif de vingt centimètres ; tu mords ? Vieux, pas rasé, les joues en creux, le regard en pâquerette effeuillée. Eculé, quoi. Et tellement résigné qu’il ne doit plus avoir l’impression d’exister.

Tel est le gardien de nuit de l’hôtel Belcrampe.

Il nous voit entrer et conjugue son énergie afin de soulever ses paupières. La seule chose qui paraisse solide, chez ce branlant, les paupières. De vraies coquilles, mec. Des praires. Elles sont bombées, solides, minérales. Il les soulève difficilement et ne parvient pas à les garder remontées très longtemps.

Le père de Ma Ganache (de potasse) fait un effort pour nous regarder, du tréfonds de ses apathies.

— V’ v’lez une chambre à la nuit ou à l’heure ? nous questionne-t-il avec un accent russe à couper au sabre cosaque.

On se contemple avec une légère tendance à l’hébétude, Pinaud et moi. UNE chambre à L’HEURE !

Pour nous !

Il nous prend pour un couple de monsieur-madame, ce mannequin !

— Dites, petit père, rugis-je et russifié-je, faudrait voir à ne pas confondre paire de couilles et paire de chaussettes. Nous ne sommes pas le gentil ménage que vous pensez !

Il a une moue dont le fatalisme n’échapperait pas à la vigilance d’un gardien de prison française.

— Oh, moi, soupire-t-il, je m’en fous. Chacun est maître de son corps.

Je produis ma plaque, espérant, également, produire mon petit effet.

— Police !

— Y a pas de sot métier, assure le Russe blanc désaffecté. C’est le livre que vous voulez ?

— Non : l’une de vos locataires. Fernande Duplessis !

— Prenez le couloir. Au fond il y a une porte vitrée. Elle donne sur la cour. Vous traversez la cour. Vous trouverez un autre couloir. La première porte à droite, c’estlà.

— Une succursale de l’hôtel ?

— En quelque sorte. Des logements loués au mois.

— Elle est ici, Fernande, à cette heure ?

— Je suppose, oui. Mais comme elle a sa clé en permanence, je ne peux le vérifier au tableau.

Ses paupières retombent.

Chouette baisser de rideau. Le Ruscoff (sur le Don) reprend place sur son lit de Caen (celui-ci a été fabriqué dans le Calvados) et s’enroule dans des songeries tzaristes.

Nous suivons l’itinéraire préconisé par le cher homme. La cour non seulement est contiguë, mais elle est en outre exiguë. Trois poubelles, une voiture à bras implorante, deux chats en train de s’accoupler et un cadre de bicyclette sans roue la prévertent.

En quatre enjambées on a franchi cet espace malodorant.

Le second couloir est faiblement éclairé par une ampoule spasmodique. Des lambris chocolats, un papier-pain laissant voir le plâtre qui le supporte, tu te fais une idée des lieux. D’autant que la porte en est ouverte, au fond du corridor, et qu’on voit la cuvette fêlée sans abattant, comme je te vois. La chasse est en marche et dégobille à glouglous fatigués. Une ficelle merdeuse du bout a remplacé la chaîne à poignée originelle. Y a un moignon de balayette dans un bocal et des graffiti de toute beauté sur les murs, dont le plus attrayant raconte les vœux lubriques d’un monsieur qui souhaite avoir des rapports étroits avec le président de la République. « Première porte à droite », qu’a dit l’ancien cosaque qui n’a pas voulu tourner casaque (il est resté tellement tzariste qu’il achète sa vodka chez Nicolas).

J’y toque.

Discrètement. Juste de quoi réveiller l’immeuble.

Mais nobody ne répond.

Et ton Santantonio martien de réitérer.

Dans le voisinage immédiat, une voix de pute réveillée nous crie comme quoi on doit s’aller faire sodomiser, nom-d’Dieu-quoi-merde.

J’hésite.

Non pas à suivre ce conseil qui vaut ce qu’il vaut, mais à poursuivre mon solo de tam-tam.

— Elle n’est pas rentrée, souffle le Suave.

— Eh bien, nous, si, réponds-je, en bichant mon sésame légendaire. Je vais profiter de son absence pour couler un œil sur le paquetage de la donzelle.

Ouvrir cette porte est presque une insulte à mon mignon appareil, car un cure-pipe y suffirait.

Cric !

C’est te dire. Jusqu’alors, dans les meilleurs cas, fallait tout de même faire « cric-crac »…

La lourde s’écarte aussi volontiers que les cuisses de la locataire et, comme les clients de celle-ci, nous pénétrons.

Lumière.

Hou you y houille, ce chantier !

Il m’intéresserait que tu visses ça. On ne peut parler de désordre. Le désordre, c’est seulement de l’ordre dérangé. Tandis que nous assistons à un chamboulement radical de la pièce. La literie en charpie. Suis bien, suis bien, ça va devenir passionnant. Les tiroirs de la commode vidés et disloqués. Deux valises crevées, lacérées, laminées. Des bouteilles brisées. Un poste de radio éventré. Carnage et concassage sont les deux lamelles de la frange. Un énergumène a fouillé cette chambre jusqu’au délire. Une minutie hystérique. Un déboyautage frénétique du local. Tu sais pas ? Jusqu’aux boules de cuivre du vieux pucier qu’on a dévissées, tu juges de l’acharnement ?

Pinaud résume la situation par une formule fabuleuse de concision.

— Eh ben dis donc ! exclame le Prolongé.

Mais y a rien à dire.

Tu regardes seulement.

Ensuite t’enjambes ce que les autochtones de la région Rhône-Alpes et des cantons suisses romands appelleraient ce « cheni » pour t’engager au cœur du séisme, tout capter dans ta rétine avide, bien te goinfrer de cette lamenterie.

— C’est du vandalisme, ajoute Trompe-l’amour après une nouvelle vague de méditation.

Quelle justesse d’expression ! Comme c’est très bien vrai ! Comme le terme s’applique idéalement à ce qu’il qualifie !

Oui, mon ognard faisandé : c’est du van-da-lis-me.

Et je pèse les mots du Cloaqueux.

L’œuvre d’un sadique ?

Il se pourrait.

Mistress Fernandoche aurait-elle dragué un folingue ? Ce Brutus, ma baronne ! La manière qu’il lui a fait le ménage !

Prise de peur, se serait-elle enfuie ?

Ou bien l’a-t-on kidnappée après la séance d’émiettage ?

— Ce que le vandale cherchait ne devait pas être bien gros, continue l’Extasié.

— Pourquoi, César ?

Il me montre les quatre boules de cuivre du plumard.

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