Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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Il m’adresse alors un geste flou de la main. Quelque chose de vaguement bénisseur, de bénéfique en tout cas. Dans la grisaille de l’aube, à la lumière clignotante de l’hôtel, il dégage j’ sais pas quoi de hautement spirituel, le père Balochard. Je vous jure qu’il ressemble à Paul VI.

On se sépare.

Et San-A. se met à arquer vers sa chignole.

J’ai un pote comédien qui ne quitte pas les Champs-Elysées. Il y passe ses journées de liberté, et comme il ne travaille presque pas, elles sont nombreuses.

Quand je le rencontre, on bavarde du peu qu’il fait, et surtout de ce qu’il fera. Car les artistes, tu remarqueras, leur seul sujet de conversation, c’est eux. Chaque fois, au moment où je le quitte, il m’agite la paluche en me disant, le plus sérieusement du world : « Merci de ta visite. » Ce qui implique qu’il considère les Champs-Zé comme un territoire lui appartenant. C’est son logis.

Et te goure pas, vieux narval : y a plein de mecs dans son cas. Des gus qui se sont approprié le monde, spontanément, simplement parce qu’il était là et eux aussi. Conjoncture.

Si je pense à lui, je vais t’expliquer, c’est à cause de l’affaire Duplessis. On peut considérer que j’ai mis l’embargo dessus. A présent elle est à bibi. C’est MON affaire.

Une drôle d’affure, hein ? Au lieu de rechigner, reconnais. T’as déjà eu droit à des péripéties de ce tonneau, toi ? Mon œil, oui !

Tout en fonçant en direction de la rue Dominique-Beaufils, je me paie une petite récapitulation.

Si tu veux en profiter, assieds-toi à la place passager.

Sinon saute jusqu’au banc que je vais supplier l’imprimeur de placer après mon inventaire, eh, feignasse. Cela dit, un peu de révision ne te ferait pas de mal, betterave ! Tu te crois fortiche, doté d’une mémoire I.B.M., alors que ton cerveau ressemble à une tartine de caviar pressé.

Duplessis, Tonin Duplessis, natif de Saint-Locdu-le-Vieux, employé à la R.A.T.P. est un phénomène de piètre envergure. Un peu louftingue, un peu escroc, un peu guérisseur, davantage proxénète, mais timoré… Il éponge doucement les retraites de quelques vieillards souffreteux sans toutefois quitter son emploi au métro. Bon, v’là le moyeu de la roue infernale en place.

La vie… La sienne, coule comme la Seine (semblable à ma peine).

Et puis un jour, il se produit je ne sais pas quoi dans son univers jusque-là paisible. Et c’est le gros chantier ! La panique. Il a vent d’une chose terrible, affreuse : un attentat va être perpétré contre le pape.

Il veut faire quelque chose. Seulement ses sources d’informations ne lui permettent pas d’aller trouver carrément la police (cela lui vaudrait de gros ennuis, probablement) alors il biaise. L’ami Béru, son pays, ex-compagnon d’équipées galantes, n’est-il pas officier de police ? Voilà le joint. Et « Tonin », faux cardinal, faux guérisseur, mais vrai contrôleur, de venir nous avertir en catastrophe : « Achtung, messieurs les archers : on va assassiner Paul VI ».

Bien concisé, tu trouves pas ? Un rapport sucesein, comme dit mon Béru.

Je poursuis.

Mais encore une fois, si t’es fatigué, va te faire tirer la tige pendant que j’usine.

Peu après son intervention auprès de nous, le contrôleur-cardinal déambule au côté d’une ravissante musicienne noire dans la rue d’un de ses clients : M. Badinguais. Il laisse sa compagne un instant pour se précipiter chez le bonhomme et lui confier son améthyste.

Bon Dieu !

Un coup au cœur, mon gars. La cabriole vasculaire. Je plonge ma main affolée dans la petite poche ventrale de mon grimpant, celle qu’on mettait sa montre jadis et son Feudor à présent. La bagouze est toujours là. Je la contemple à la lueur de mon tableau de bord. Je suis certain que c’est cela que l’assassin de Fernande cherchait. Mon instinct de flic de chasse me l’affirme, me l’aboie, me le certitude… Ce caillou… Pourtant, ça ne vaut pas le Pérou, une améthyste. Pas de quoi devenir meurtrier pour se l’approprier !

Un beau caillou, certes, mais qui n’est pas un diamant blanc-bleu, quoi, zut [19] J’ai envie de remettre « zut » à la mode. Il est tout exsangue, le pauvre, tout flasque, tout con. Si on l’emploie en superlatif dans des situations fortes, ça peut lui redonner sens et vigueur, non ? Bon, on va essayer. .

Je le tritouille sans parvenir à piger.

Le rempoche pour continuer mon résumé.

S’étant débarrassé du caillou, Duplessis file au labeur.

Quelques heures plus tard, un méchant va le catapulter sous une rame de métro et le déguiser en hamburger.

Sa veuve fait un scandale parce que l’améthyste a disparu. Elle semble attacher au bijou un intérêt vénal et regrette davantage sa disparition que celle de l’époux.

Qui est Fernande ?

Une grande bringue putassière qui ne se complique pas l’existence. Elle tapine comme son jules cardinalait : pour faire joujou, dirait-on, parce que c’est une solution de facilité, que ça rapporte de la fraîche et que c’est moins fatigant que la femme de votre notaire le prétend à son thé du mardi.

Elle a l’air d’une assez bonne fille, Fernande. Grande gueule, jument qui s’ébroue, mais plutôt sympa.

Dans la nuit, un « curé » la contacte devant son hôtel. Elle l’embarque. Fâcheuse initiative. L’homme la torture et la tue pour lui faire dire où elle a planqué… Quoi ? L’améthyste ? Puis se tire après avoir mis le « studio » à sac.

Voilà pour le ménage Duplessis.

A présent j’aborde le chapitre « crosse ».

Je viens de le baptiser ainsi, que ça te plaise ou non, à cause de l’insigne fixée à la cravate de mon agresseur, tu t’en doutes un peu, malgré l’état de tes méninges.

La musicienne ocre, facilement retrouvée : Zoé… Elle connaissait le cardinal Duplessis. Se trouvait en sa compagnie quand il est allé confier sa bagouze au vieux Badinguais. Elle créchait à la Résidence Carole, élégante pension de famille-hôtel. Et puis voilà qu’elle chique au suicide, fait mine d’avaler une drogue salopante, en réalité la virgule dans les goguezingues. Se laisse embarquer à l’hosto. Pourquoi ce simulacre (avec elle c’est plutôt un simulâtre) ? Eh ben je vais te l’apprendre, pissat de poussah. Elle a comporté de la sorte, la belle Zoé, pour éviter de se rendre au rendez-vous de chez Lipp. Tu me crois pas ? T’as tort : je sais que je touche la vérité du bout de la pointe. Maintenant, te révéler la raison de cette esquive pivotante, vieux flash, c’est une autre paire de quenouilles. L’avenir nous l’apprendra peut-être…

Brèfle, je continue, histoire de poursuivre. Je fonce à l’hosto. Découvre la fille en même temps que sa supercherie. L’entraîne…

Une fois dehors, elle me joue « J’aime tes grands yeux » au moulin à poivre.

Puis disparaît.

Ton Cent-ans-d’tonneaux, qu’est-ce il fait ? Il va au rendez-vous, lesté du fameux télégramme. Se trouve en présence du correspondant. L’aborde (Alexandre, comte DE). Et se prend à l’arrière de la capsule le plus bath coup de goumi jamais administré à un perdreau.

Voilà.

C’est provisoirement tout. Relis les pages qui précèdent pour bien te les inscrire dans le cigare pendant que je vais te fignoler celles qui suivent.

La quiète rue Dominique-Beaufils torpeure dans les voiles… (tiens, je te vas ajouter arachnéens, pour le même prix), dans les voiles arachnéens donc, de l’aube.

La façade de la Résidence Carole est éteinte et ses volets clos ressemblent à des paupières baissées. Une phrase pareille, tu l’achèterais chez Hervé Bazin, tu la paierais le quintuple, parole !

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