Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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— Puisque c’eût pu être dissimulé là-dedans…

— En effet, excellente annotation, officier de police Pinaud.

— Et il n’a pas découvert l’objet en question, enchaîne le successeur de Sherlock Holmes.

— Sur quoi te bases-tu pour affirmer cela, Téméraire Vieillard ?

— Sur le fait qu’il a tout exploré, Antoine. TOUT ! Regarde… Rien ne subsiste. Or, il eût fallu un bien grand hasard pour qu’il trouve en tout dernier lieu ce qu’il cherchait si furieusement.

Le Magique va au fond de la chambre (à savoir il parcourt 3,05 m) pour jeter un œil au coin sanitaire pudiquement masqué par un bout de cloison vitrée du haut de verres dépolis.

— Viens voir, m’invite-t-il.

Je le rejoins.

La « salle de bains » se compose d’un lavabo grand comme un plat à barbe et d’un bidet déglingué : l’instrument de travail de la veuve Duplessis, somme toute.

Tu veux que je te dise ?

Si le « cardinal » n’avait pas été scrafé à la station Max-Corre, sa femme ne serait pas veuve, à c’t’heure…

Par contre, c’est lui qui serait veuf.

Et je te vas expliquer pourquoi au chapitre suivant où je me rends séance tenante avec armes (tu parles) et bagages (j’ai mon certificat d’études primaires avec mention bien).

CHAPITRE « E »

C’est, je crois, la concierge de Jean-Jacques Rousseau qui écrivait « Il vaut quelquefois mieux une association de malfaiteurs qu’une association d’idées. » Hein ? Je me goure pas, c’est bien elle ? Ben, ma vache, qu’elle vienne faire un tour dans cette histoire, elle reviendra de son erreur.

De tout ce qui vient de préambuler, t’as déjà conclu que la môme Fernande s’était fait rectifier, hein ? Ça prouve que, depuis ton traitement au phosphore tu me reçois cinq sur cinq, bravo. Continue et tu finiras par me recevoir dix sur dix.

Ce qui surprend, outre sa mort, à la grande cavale rouquine, c’est la position de son cadavre.

Elle est agenouillée devant son bidet, la pauvrette. On a passé une sangle sous ses genoux et serré cette sangle autour du pied de ce siège de l’amour-propre que causait l’autre, pour obliger la veuve à rester prosternée. Elle a les poignets liés dans le dos. Tu me files le dur ? Bien. Sa tronche est plongée dans l’eau jaunâtre du bidet. On l’y a noyée proprement (si je puis dire) après lui avoir fait subir le dur traitement de la baignoire si magistralement mis au point par ces messieurs de la gestapette.

— Tu vois que j’avais raison ! note à voix émue le Fibreux.

— C’est-à-dire ?

— Le visiteur n’a pas trouvé ce qu’il voulait.

— C’est-à-dire ?

— Il a torturé cette malheureuse fille avant de fouiller. Si elle n’a pas parlé, avec un traitement de choc pareil, c’est parce qu’elle ignorait elle-même l’endroit où est dissimulé l’objet en question. L’autre a fouillé par acquit de conscience, mais en vain…

Il tient à la rigueur de ses hypothèses, Pinaud. Quand il est en état de démonstration, son obstination est quasiment animale. Une vraie mouche à merde survoltée par une tartine de confiture (car, quoi que tu en penses, les mouches à merde ne sont mouches à merde que par nécessité : elles préfèrent le miel, pas comme toi, pauvre espèce de, dont la scatophagie est originelle).

Je soulève la tête de Fernande.

Du moins, veux-je.

Impossible, la rigidité cadavérique (sur laquelle tu comptes pour te trouver en érection un jour) a fait son œuvre, comme on exprime dans les beaux livres écrits par des confrères syndiqués, et la mère Duplessis est aussi souple que la statue de Jeanne d’Arc place des Pyramides.

Ça fait de la peine de lui voir la figure à l’endroit où elle mettait si volontiers son prose. Pour une radasse, tremper son visage dans son bidet, c’est le monde renversé, hein ? Une déchéance, positivement.

— Ça se complique, il me semble ? bavoche la Vieillarderie.

— Il te semble bien, César. Je crois que nous ne sommes pas au bout de nos malheurs.

— Que faisons-nous ?

— Une enquête. Ces deux époux séparés par la vie mais unis par la mort, c’est pathétique, non ?

— On la laisse là ? il demande, le Vioquard.

— Si elle te fait envie, emporte-la, je te la donne, dis-je sinistrement, j’en conviens, mais si on était pas sinistre une nuit comme celle-ci, c’est qu’on aurait la rate hypertrophiée.

— Un peu de décence ! rappelle à l’ordre mon compagnon.

— Ben quoi, protesté-je, M. Perón, l’Argentin que tu sais, vit bien avec le cadavre de sa première femme, la belle Evita. Elle est embaumée dans un beau cercueil à couvercle de verre et ils font ménage à trois, avec sa seconde épouse. Tu les imagines, le soir, devant la téloche ? Ecoutant le Léon Limon espago ? Touchant tableau, hein ? Et les sorties du véquende, dans les hostelleries andalouses ? Le côté : « Dites au bagagiste de me monter le cercueil arrimé sur la galerie de la voiture. »

Je sors dans le couloir et me mets à tambouriner à la porte voisine.

La voix de pétasse enrouée qui, naguère, m’invita à subir des intromissions anales ne se fait point attendre. Elle s’inquiète de savoir si ce con-là va la faire chier longtemps ou bien s’il convient de l’évacuer à coups de pompes dans le cul et dans les couilles.

Je lui réponds « Police », ce qui surenchérit sur toutes les insultes homologuées à ce jour et, après des geignements, des savateries et des maugréations, la voisine de Fernande Duplessis vient ouvrir.

C’est une brune enveloppée, avec des cheveux longs et gras, un visage bouffi par l’alcool, un regard hongrois, et une limouille de noye qui ne lui cache pas sa façon d’être.

Elle délourde en se fourbissant les miches façon Béru. Elle pue le chenil à l’abandon.

Cette dame est maussade, mais soumise (c’est du reste sa profession). Les chicaneries avec la Rousse ne l’intéressent pas.

— Ecoutez, dit-elle, c’est quand même pas une heure pour jouer Marthe Richard au Service de la France. Vous venez de carboniser mon premier sommeil, et comme je suis du genre insomniaque, à présent ça va être tintin pour retourner chez Morphée.

Ce langage t’indique qu’on peut être pute et posséder une certaine culture…

— Navré de vous déranger, ma belle. Je vous réveille pour vous montrer un spectacle que vous n’aurez peut-être plus jamais l’occasion de revoir…

Et de l’entraîner, tout éberluée, dans la turne d’à côté.

— C’est comment, votre nom, chérie ?

— Ninette Enchetibe, me répond-elle en entrant dans la chambrette d’amours (oui : pluriel) de la morte.

Le Pinuche qui furette dans le local lui désigne le coin propreté.

— Mettez-vous là, vous verrez mieux, conseille-t-il.

Ninette obéit.

Regarde.

Voit.

Porte la main dans la région de son cœur.

Se remonte vingt-cinq kilogrammes de glandes de consommation courante et se réfère à Cambronne pour traduire d’un seul mot : sa stupeur, son effroi, et sa désolation.

Ensuite de quoi elle respecte une minute de silence ainsi qu’il est d’usage pour honorer des défunts.

— Votre métier est dangereux, lui dis-je. Par moments je me demande si vous ne seriez pas davantage en sécurité en vous faisant astronaute…

— Un maboul ? chuchote Ninette.

— Quelqu’un de pas frais, du point de vue moralité, toujours est-il. Dites, petit cœur, ce turbin a dû faire un certain bruit. Vous n’avez rien entendu ?

— Je pouvais pas : elle est rentrée avant moi. Je me suis payé une de ces parties de trottoir, ce soir. Ça ne dérouillait pas.

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