Frédéric Dard - J'ai essayé - on peut !

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J'ai essayé : on peut !: краткое содержание, описание и аннотация

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Dis, tu connais la nouvelle ?
Je vais me marier !
Non, non, c'est pas du bidon : je suis sur le point de convoler.
Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l'encre, entre autres, non ?
San-A.-la-bague-au-doigt !
Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou.
Enfin :
comme l'affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n'avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé…
Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible.
Car tu vois, pour en avoir le cœur net, j'ai essayé.
Et tu sais pas ?
On peut !

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Bon, on se quitte.

Tu restes avec moi ou t’accompagnes Béru ?

Tu préfères ma compagnie martienne ?

Tu as parfaitement raison, puisque c’est moi le narrateur.

T’aurais choisi Béru, pendant un laps de temps indéterminé tu chutais dans le néant.

Note que ça t’aurait fait les nougats, camarade.

Enfin, bref : escorte le superman.

Il te conduira toujours sur le chemin d’Henri IV (qui jusqu’à 40 ans a cru que « c’était un os »).

On rentre à Saint-Cloud dans les eaux de Seine, les zoos de scène, les os de Seine, Léo de scène ou les Hauts-de-Seine me rappelle plus.

Et c’est notre villa de meulière que t’as entendu causer. Le jardin avec son allée de gravier bordée de rosiers. Les méchants immeubles menaçants qui le surplombent mais qu’on emmerde.

M’man est rentrée en taxi avec messire Antoine. Elle lui fait becter des épinards, si bien que la bouche du chiare ressemble à un anus de vache mal entretenue. Depuis dehors, par la fenêtre, je contemple la scène touchante. Me v’là reporté à des chiées d’années, lorsque ma Félicie gavait un autre bougre prénommé lui aussi Antoine…

Un bruit menu me fait tourner la tête. Ça fait comme une souris prise au piège qui couine. Je contourne l’angle de la maison et j’avise Régina en train de chialer dans le menu hangar où on entrepose les ustensiles de jardin. Je t’ai pas encore raconté Régina ?

C’est une petite bonne italienne qu’on s’est décidé à engager pour seconder ma vieille. Tu parles que m’man voulait rien chiquer. C’est moi qui ai insisté. Mobilisée pour le bougre d’Antonio II, elle n’y arrivait plus, la pauvre chérie. Ne se pieutait jamais avant deux plombes du mat’, sans parler des nuits troublées par les appels du loupiot vorace, toujours partant pour un petit bib’ de rabe. Quéque chose comme la gratinée du noctambule. Elle finissait par prendre une tête de catastrophe, Félicie. J’ai décidé de mettre le holà. Lui ai posé la question de confiance (imposée plutôt) : « On prend une soubrette ou on largue le mouflet. » Un ultimatum pareil, elle pouvait pas faire front, ma vieille. Alors voilà : depuis trois semaines, y a Régina at home.

Question boulot c’est pas le vertige, la marée blanche, la chevalière Ajax, Régina. Elle manœuvre dans les ralentis cinématographiques. A la regarder tu suis admirablement la décomposition des mouvements requis pour balayer un perron, nettoyer des vitres ou essuyer la vaisselle. Tu vois le jeu des muscles. T’admires les crispations des phalanges. L’arrondi des gestes. Tout bien. En quasi gros plans. Tiens, l’autre matin elle a cassé un bol. Eh bien pour la first fois de ma life, j’ai compris de quelle manière ça t’échappait des salsifis, un objet. La fraction de seconde où il devient inattrapable. Mon regard est même allé l’attendre sur le carrelage où il a superbement explosé.

Néanmoins, vaille que vaille, elle abat son petit turbin. Félicie s’accoutume, lentement. Elle transpire de moins en moins de la voir œuvrer comme un zig qui traverserait un marécage à pied. Sa grande indulgence l’a aidée à supporter ce calvaire de ménagère méticuleuse.

— Pourquoi pleurez-vous, Régina ?

La môme chiale de plus belle. Le coup classique des enfants et des crétins. Ça leur stimule l’émotion que de leur en demander la cause. Faut attendre que ça se tarisse un brin.

L’appentis sent la vieille pomme et le géranium séché. Des gérania [9] Je suis un latiniste distingué. , on en a toujours plein les jardinières devant les fenêtres du bas. Je sais bien que ça fait un peu villa Sam’Suffit, mais ma vieille adore tellement que je répute cette floraison sublime.

Régina hoquette un peu moins fort, s’assèche et me montre son visage de grande gamine mal nourrie qui serait joli sans son expression stupide. Elle est très brune, avec des cheveux fous descendant bas sur ses joues, comme de la barbe frisottée.

— Hein, petite, qu’est-ce qui ne va pas ?

Elle me raconte ses déboires : Paulo, l’apprenti plombier avec qui elle sortait, vient de la larguer. Fini le bal du samedi soir, et le poulet-pommes-frites de la Fête des Loges. Motif de la rupture ? Elle est vierge et entend le rester. Curieux, à notre époque, une fille qui met son veto, non ? Alors que toutes pratiquent la politique du collant décollé. Tu penses que le gars Paulo n’a pas apprécié cette façon de voir ! Le côté hermétique, ça lui échappe. Son job, justement, c’est de désobstruer les canalisations. Il a qu’un véquende par semaine pour se mettre Coquette au chaud, ne peut se permettre de le gaspiller en simagrées roucoulinantes.

J’efforce de consoler la môme Régina. Je lui dis comme quoi elle a bien fait de repousser le démon tentateur (je suis vache avec mes confrères hommes, non ?). Je lui promets pour très bientôt le vaillant garçon, romantique de partout, qui lui kidnappera le berlingue après l’avoir passée par la mairie. Un gros morceau de bravoure, il déballe ton Sana. Du Georges Ohnet pur fruit, au sirop de canne à sucre. Bon, très bien, elle cesse de chialer, me file un regard noyé, au fond duquel brille une admiration fervente (tout à fait justifiée, selon moi).

Et puis elle me dit, avec son adorable accent de transalpine (non, je n’ajouterai rien) :

— Quelqu’oune l’a téléphonate cesté matine.

— Qui ça, mon chou ?

— Oune messieur.

— Un monsieur ?

— Si.

— Et que voulait-il, ce monsieur ?

— Parlate à vous.

— Seulement je n’étais pas là.

— No, vous pas êtes.

— Comment s’appelait-il, ce signor ?

— L’as pas dite suono nome.

— Il vous a laissé un message ?

Qualle messaggio ?

— Pour moi ? Per me ? Commissione ?

Si. L’a dite qué vous fate attenzione votre papa.

— Que je fasse attention à mon papa ?

Si.

J’incrédule, mon drôle. Elle doit se gourer, cette petite enfoirée.

Tu mords quelque chose à ce cinoche, toi ?

« Il faut que je fasse attention à mon papa. » On dirait un message codé. Style bibici sous l’Occupe : « La fermière est dans l’ascenseur, trois fois » ou « Le deuxième accroc coûte un Triolet ».

— C’est tout ce qu’il a dit ?

— L’ajoutate de non obliare vous dire.

Elle a recouvré sa sérénité crétinale. La force des liquéfiés du bulbe, c’est l’optimisme.

Je lui flatte la joue d’une main distraite et me décide à rentrer.

Ce dégourdoche d’Antoine commence à vadrouiller dans un youpala. Il file de ces chtars au mobilier qui frisent la déprédation. Une vraie petite brute. Tu verrais ses cuissots, au bougre : un champion cycliste, parole !

— Un de tes collègues du B.I.T.E. vient de téléphoner, mon grand, annonce Félicie. Il m’a chargé de te dire que ta musicienne travaillait dans l’orchestre féminin du Budapest, sur les grands boulevards.

Bueno. Il n’a pas traîné, le copain… On dirait que ça évolue un peu, hein ?

— Tu veux du foie de veau, à dîner, Antoine ?

— Non, m’man, sans façon. Après la bouffe monumentale de la mère Berthe, ce soir, pour moi, ce sera une pomme et une tisane…

— J’avoue qu’elle cuisine un peu gras, admet ma vieille.

Je rigole :

— Chez les Béru, le département « beurre » grève davantage leur budget que celui de l’Education Nationale pour la France. Elle boit le beurre fondu à la louche, la Gravosse.

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