Frédéric Dard - Après vous, s'il en reste, monsieur le Président

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Après vous, s'il en reste, monsieur le Président: краткое содержание, описание и аннотация

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“ Gentil lecteur bien-aimé, en lisant ce puissant ouvrage de politique-fiction (ou de polique-affliction), n'oublie pas que si je puise certains de mes héros dans la vie courante, je les entraîne par contre dans des délirades qui n'appartiennent qu'à moi.
En somme, je les prends en charge et leur offre une croisière dans mon imaginaire.
Tous frais payés.
Ils en ont de la chance ! ” San-Antonio

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Elle clame à ce dernier qu’elle n’est pas à sa disposition, qu’il n’a aucun droit sur elle et que lorsqu’on fait l’amour façon lapin garé en double file, avec un zibounet de macaque, on la ramène moins fort, et qu’elle aimerait bien le voir déguerpir d’urgence.

L’autre assure qu’il n’en fera rien. Donne-t-il du blé à cette damoiselle pour l’aider à assumer son apparte, yes or no ? Ça lui confère des droits sur ledit, no or yes, merde !

Pensant que là pourrait peut-être s’effectuer mon entrée de théâtre, je tourne la chevillette afin que la bobinette chût, et elle choit.

Un grand blondasse au teint ocre, avec des yeux marron clair frangés de cils presque blancs, se tourne vers ma pomme, mécontent.

— Qui c’est, ce type ? demande-t-il à Dolorès.

— Service d’évacuation, je lui réponds.

Je m’efface en tenant la porte ouverte.

— Si vous voulez bien disparaître, beau jeune homme, vous rendriez service à deux êtres que la nature ne demande qu’à unir.

Cézigue, parole, il a la tête de plus que moi. Il est fringué de blanc et y a un machin écrit sur son maillot qui pourrait être le nom d’un barlu ou d’une société ou de je ne sais quoi encore mais dont je me tamponne à outrance.

— Vous n’avez pas la prétention de me virer d’ici ? fait-il en s’avançant sur moi, les mains déguisées en poings velus de blond.

— Prétention, non, mais volonté, si !

Il marque un suprême temps de répit avant de me voler dans le cigarillo.

— Il couche avec toi, ordure ? demande-t-il à Dolorès.

— Non, je réponds, mais c’est imminent.

Ça lui suffit enfin ! Il bondit, son poing droit levé comme l’épée de muerte du torero, cherchant sur ma personne l’emplacement le plus approprié pour déguster un parpaing de déménageur.

Il finit par sélectionner ma pommette et vran !

Ce qui l’handicapera toute sa vie, Johnson (car je suppose que c’est lui), c’est qu’il téléphone avant de frapper. J’ai dix fois le temps d’esquiver et il se trouve en partiel déséquilibre. Je l’estoque d’un bolopunch et il se redresse, alourdi par ce gnon féroce aux mandibules. Qu’alors je le biche par la nuque et le précipite contre le mur, si fortement que je m’attends à le voir passer au travers comme dans les dessins animés. Etourdi, il choit à genoux.

— Je le finis ou je t’en laisse un peu pour demain ? demandé-je à notre belle.

Elle hausse les épaules.

— Comme tu veux.

— Bon alors on va abréger les pourparlers.

Il morfle un coup de genou à la tempe, K.-O. !

Je le biche par les pieds, m’attelle entre ses jambes et lui fais descendre les étages. Sa tronche tressaute à chaque marche. Lorsque nous sommes au bas de l’escalier, tu croirais qu’il vient de parcourir toute la nationale 7 à plat ventre, attaché derrière un camion.

Je l’assois dans l’entrée, sous les plaques des locataires.

— Si vous avez encore besoin de moi, n’hésitez pas, je lui dis-je, je suis l’homme qui remplace les ascenseurs.

Il ânonne à travers des bulles rouges que je dois aller me faire sodomiser.

— Je ne vous promets pas de suivre ce conseil, réponds-je, toutefois, il me donne des idées.

Et je remonte quatre à quatre chez Dolorès.

ÇA EXPLOSE

Une odeur de café.

Un instant je me crois chez nous et j’évoque Félicie, m’attendant à la voir entrer dans ma chambre avec le vieux plateau d’argent aux anses ciselées et tout le fourbi du petit déje.

Mais non : tout me revient. Je me trouve dans la chambrette de Dolorès qui fut à peine assez grande (la chambre) pour contenir nos ébats. Notre furie sexuelle débordait de partout, cognait aux murs, heurtait le plaftard, renversait les pauvres choses l’aidant à vivre. Pour te situer l’ampleur du séisme : lorsque j’ai voulu lui exécuter « l’estafette en folie », y a fallu que j’ouvre la porte afin de pouvoir prendre mon élan depuis le palier !

Je soulève une paupière. Le soleil fait le vingt-deux derrière le rideau du vasistas. Tout reluit déjà d’un vif éclat, à l’exception de la frimousse de ma conquête, dévastée par ma tornade blanche. Son regard lui pend comme des boucles d’oreilles. Elle se coltine une bouille d’épagneul harassé, ce matin, la mère. Une troussée de cette intensité, elle osait pas l’imaginer dans ses rêves les plus oniriques.

Elle me présente une tasse de caoua, avec quelques biscuits tristounets posés en corolle sur la sous-tasse.

— Bois, querido ! Ça te réveillera.

Je goûte. Assez infect, merci. Le café, excepté m’man et deux ou trois Turcs, je connais personne qui sache vraiment le faire.

Malgré tout, je l’avale. Elle me contemple avec admiration. Une nana réussie, tu peux te moucher dans ses doigts ou te torcher le cul avec son slip, elle est éperdue de gratitude, de passivité, de béanterie incomblable par autre chose que ta grosse bitoune. Elle te veut tout, ne t’en perd pas une miette, s’enorgueillit de ta présence à son côté.

Je lui souris. Très mâle sup’. Elle, en réponse, s’ouvre comme une bûche sous la cognée du forgeron [8] Qu’est-ce que t’interromps ? Quoi ? Comment ? Le forgeron ne se sert pas de cognée ? Et alors, il a pas droit à un feu de cheminée, non ? Tu veux qu’il se gèle les couilles comme les bûcherons, l’hiver, dans la forêt pétrifiée ? T’es infect, j’ai envie de voter communiste quand je t’écoute. , de bas en haut et plus du bas que du haut.

— Je suis morte, me complimente-t-elle.

Le sourire avantageux de l’Antonio se fait pédant. Jules t’es, jules tu comportes. Impossible d’échapper à la vanité du paf. Tout individu préfère bander dur que d’être pédégé ou chevalier de la Légion d’honneur. Il en tire gloire alors que ça lui est naturel, accordé par nature comme à des millions d’autres.

Je me force d’avaler sa mixture. Après quoi, je lui flanquerai la petite ramonée du matin, histoire de démarrer la journée sur le bon pied. Pour me conditionner, je fourrage son système glandulaire supérieur de ma main libre.

— J’espère que ton ami Johnson ne t’infligera pas de représailles, quand je serai parti, murmuré-je.

La voilà paniquée. Pas à cause des possibles vengeries du grand blond, mais à l’évocation de mon départ.

— Tu vas t’en aller, querido ?

— Hélas oui.

— Quand ?

— Après que nous aurons fait une dernière fois l’amour, ma belle Andalouse.

Elle dodeline, son regard est triste comme celui de ta belle-mère quand sa fille lui raconte tout ce que tu lui as fait au lit et qu’elle, la vieille, n’a jamais connu que par ouï-dire.

— Où vas-tu ?

— Tanger, de là je prendrai un avion pour Paris.

Je me tais car je viens de percevoir un bruit au-dessus de nos têtes. Or, qu’y a-t-il au-dessus de nos têtes ? Le toit !

Je dresse le doigt pour attirer l’attention de la môme.

Elle écoute.

— Ils doivent mettre une antenne de télévision, dit-elle, il en était question.

Mais moi, tu me connais ? J’ai cette espèce de sonnerie stridente et pourtant silencieuse dans la tête qui m’avertit toujours d’un danger imminent.

Je saute du lit et tire Dolorès par le poignet.

— Viens !

— Mais quoi, où veux-tu aller, nous sommes tout nus !

Je me fais plus pressant :

— Viens, je te dis !

Elle sort à son tour du lit. La pièce est tellement exiguë que je peux déjà empoigner le verrou de la lourde et ouvrir. La gosse m’échappe d’une secousse pour aller ramasser son peignoir sur le dossier de la chaise. Ah ! la pudeur espagnole !

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