Frédéric Dard - Après vous, s'il en reste, monsieur le Président

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Après vous, s'il en reste, monsieur le Président: краткое содержание, описание и аннотация

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“ Gentil lecteur bien-aimé, en lisant ce puissant ouvrage de politique-fiction (ou de polique-affliction), n'oublie pas que si je puise certains de mes héros dans la vie courante, je les entraîne par contre dans des délirades qui n'appartiennent qu'à moi.
En somme, je les prends en charge et leur offre une croisière dans mon imaginaire.
Tous frais payés.
Ils en ont de la chance ! ” San-Antonio

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— Tiens ! disent-elles-en me renouchant : notre héros !

C’est Virginie qui exclame ça. Dorine, sa copine (la blonde), lève le pouce.

— Chapeau. On vous trouvait déjà beau gosse, mais on ne se doutait pas que vous étiez Superman !

Je ricane :

— Dans les cas difficiles on peut compter sur moi, mes chéries. Vous étiez là, ce morning quand le nouveau départ pour Le Caire a eu lieu ?

— Oui, on espérait vous revoir.

— Vous avez aperçu la belle Hindoue à côté de qui vous avez bien voulu me recaser ?

— Bien sûr.

— Elle n’aurait pas raté le vol, des fois ?

— En effet.

— On va boire un pot pour que vous puissiez me narrer l’historiette à tête reposée ?

Dorine louche sur sa Swatch.

— Alors en vitesse parce que je suis attendue.

— Matthieu ?

— Non, Hervé.

— Pardonnez la confusion. Ce mec a trop de chance, il ne me déplaît pas de le faire languir un peu.

J’ajoute avec un clin d’œil :

— Ça n’en sera que meilleur.

Nous gagnons le bar et ça marche pour trois gin-fizz. Visiblement, j’émoustille ces perruches. Mes questions pourtant innocentes leur font l’effet de joyeuses gauloiseries. Je leur demande si elles font toujours équipe, et paraît que non, c’est plutôt rare. De même je m’étonne qu’elles eussent été de service hier, tard dans la soirée, et qu’elles le fussent encore ce matin ; elles m’expliquent que c’est le jour du changement. Leur noye a été brève, mais Hervé, ce con, qui est chef steward se trouvait à Bagdad pour ses Mille et Une Nuits ; quant à Matthieu, il est radio et tripotait les hertziennes dans les parages du Japon.

— Bon, alors, mon Hindoue ?

D’après mes nanas, Iria Jélaraipur aurait téléphoné depuis la salle d’embarquement, juste avant l’appel des passagers. Elle ne serait sortie de la cabine insonorisée qu’après le départ de tous les passagers. Elle s’est alors présentée aux hôtesses pour leur signaler qu’à la suite de sa communication téléphonique, un événement d’ordre privé lui interdisait de partir et qu’elle annulait son voyage.

— Et ses bagages ?

— Elle n’en avait pas.

Bibi-la-Crème, en l’occurrence messire Moi-même, fils unique, aîné et préféré de Félicie, se dit tout de go qu’il y a du mou dans la corde à nœuds. Hier soir, après notre aventure, on a restitué leurs valdingues aux passagers (excepté à Pinuche et à moi qui n’en avions point). Iria possédait deux Samsonite noires. Je le sais, tu permets : c’est ma pomme qui les ai coltinées jusqu’au bus.

— Dites, mes poules bleues, supposons que la fille en question ait enregistré ses bagages, puis qu’elle ait ensuite détaché les tickets correspondants de son billet, elle pourrait prétendre n’en pas avoir, et si les siens contenaient une bombinette mignonne qui explose en vol…

Virginie (la moins blonde) m’interrompt :

— Ce serait trop simple. Vous oubliez l’ordinateur. Le nombre des bagages est enregistré en même temps que leurs propriétaires. Nous avons contrôlé avant de lui laisser quitter la salle d’embarquement.

Je me dis que si Iria n’a pas enregistré ses valoches ce matin, c’est qu’elle comptait ne pas prendre le vol du Caire. Alors pourquoi ce simulacre ? Parce qu’elle se savait observée ?

A suivre…

Je suis distrait de ce mystère par mon locataire du dessous qui se remet à exiger que je l’emmène au cirque. La présence des deux jolies sauterelles, probable. Le fait aussi qu’il est sevré depuis lulure avec ma foutue angine et tout ce bigntz présidentiel.

Je louche sur les académies des ravissantes. Pile ma pointure ! Deux gerces commak à pied d’œuvre et y a des records qui tombent pis que des feuilles d’automne ou d’impôts.

— Vous semblez tout chose, remarque Dorine.

— JE SUIS tout chose, confirmé-je, si vous acceptiez de me confier votre main un instant, je vous en fournirais une preuve tangible.

Elle rougit.

— Vous alors…

— Ben oui, moi !

— Ce serait pas de la vantardise ? ricane Virginie.

Elle, je le devine, elle est assez partante pour accepter de procéder à la vérification que je leur propose. Suffit d’un léger encouragement, prendre ça sur le mode badin.

— Qui a peur du gros méchant loup ? je demande avec le sourire. C’est un lot, c’est une affaire, vous savez.

Alors elle avance la main sous la table et va aux renseignements.

— Seigneur ! C’est pas possible ! balbutie-t-elle en lâchant sa prise comme si elle redoutait qu’elle fût piégée.

Je prends l’air accablé.

— Vous n’allez pas me dire que vous allez larguer seul dans Paris un type nanti d’un machin pareil ! Non-assistance à personne en danger, ça peut vous coûter chérot, les mômes !

Virginie ne rit plus. Elle trémousse du fion sur son siège et a du mal avec sa glotte.

— Ecoutez, mes chéries, je leur déclare, dans un cas comme celui-ci, hésiter constitue un crime. On va prendre ma guinde et foncer se mettre le sensoriel à jour dans un petit studio peinard que je connais.

— Moi, impossible, j’ai rendez-vous avec Hervé, assure Dorine d’une voix blanche de déception.

— Moule-nous avec ton steward, ma poule, je te ferai un mot pour lui ! exclamé-je.

— Non, vraiment, je…

Je baisse la voix :

— On commencera par « la chevauchée cosaque », mes chéries. C’est une figure qui n’est pas mentionnée dans le Kâma-Sûtra, mais qui me vaut toujours un franc succès. Ensuite, je vous propose « la pyramide mongole », une indiscutable réussite que j’ai ramenée de Oulan-Bator. On passera alors à ma dernière trouvaille baptisée « la fusée Ariane à Naxos » et si à cet instant vous n’appelez pas vos chères mamans à coups de contre-ut c’est que votre système glandulaire est bon pour la casse !

— J’en suis ! décide brusquement Virginie en se levant. C’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de s’offrir un héros avec une trique pareille !

Je saisis aussitôt chacune des très chéries par la taille et les entraîne. Mais qu’est-ce que je vois-t-il brusquement, Fernand ? En passant devant le couloir vitré des salles d’embarquement ? T’as deviné ? T’es sûr ? Dis-y moi à l’oreille, pour voir ? Iria Jélaraipur ? Bravo, t’as gagné.

C’est elle, c’est bien elle que j’aperçois à travers plusieurs parois de verre. Elle, altière, sublime…

Je fais un saut en arrière.

— Que vous arrive-t-il ? s’inquiètent mes potesses.

— L’Hindoue, là-bas, vous la voyez ?

Elles en conviennent.

— Elle va prendre le vol pour Tanger, m’assurent les greluses qui connaissent leur réoport sur le bout des doigts.

— Il part dans combien de temps ?

— Une dizaine de minutes.

— Navré, les mômes, mais je dois remettre la partouzette Trianon à un peu plus tard. Mission d’Etat ! Vous, Virginie, courez prévenir que je devrai embarquer après tous les autres passagers et voyager dans la queue de l’avion… Vous, Dorine, retenez-moi dare-dare une place en éco pour Tanger.

Tu mordrais leurs frimousses avaneuses ! Elles me pardonnent mal leurs mignons slips mouillés pour la gloire, ces biches ! Elles apprécient pas qu’on leur fasse palper le zobinche du siècle, qu’on leur conditionne la chaglaglatte à outrance pour, au moment de l’équipée sauvage, leur dire « Bye-bye, à la revoyure ». Ah ! la vie est dure quand t’es hôtesse de l’air avec un fessier à faire danser un ours blanc.

D’autant qu’après tout, je vais y faire quoi t’est-ce, à Tanger, dis, l’artiste ?

Ce qui nous facilite les choses, en avion, nous autres poulets de choc, c’est qu’un zinc comporte deux issues très distinctes. Pour les ceuss d’entre toi qui ignoreraient tout des aéronefs, je précise qu’il en existe une à l’avant et l’autre à l’arrière.

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