Frédéric Dard - L'archipel des Malotrus

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L'archipel des Malotrus: краткое содержание, описание и аннотация

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Ne le cherchez pas trop sur la carte, encore que sur l’océan Pacifique vous avez quelques chances. Mais pacifiques, les Malotrus ? Parlons-en, hein ! Surtout lorsque Béru vient semer la panique et fomenter des révolutions dans un pays vraiment pas comme les autres. Heureusement qu’il a un gros ticket avec la Reine, ce qui doit lui porter bonheur, car il a rudement besoin de veine.
Et moi, donc !
Deux condamnations à mort dans la même journée pour chacun de nous, ça commence à bien faire.
On ne sait plus où donner de la tête…

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— En somme, si on voudrait conclure, oui ! fait le Gravos. C’est ce qui vous esplique mon tempérament bouillaveur, ma Majesté. C’est mon héritier, qu’est trop chargé et qui cause dans mes tuyaux. Moi, quand je vois une femme, je pense à son culte, c’est physique.

L’aigre toux du vieillard nous ramené aux affaires d’État. Il est plus que pas content du Gravos, le devin Nikola. Le baratin du Dodu à sa souveraine lui semble être un crime de b… — majesté.

— Je continue ! annonce-t-il en poursuivant le déroulement de son papier-hygiéno-diplomatique.

À l’achèvement de cette période, la Grande-Bretagne devra quitter l’île de Tanfédonpa sans rien enlever des installations qu’elle y aura aménagées, car à cette époque, le gouvernement malotrusien sera en possession de la bombe atomique et se servira de l’île pour y poursuivre ses propres expériences…

Un rire copieux de Béru l’interrompt.

— Oui ? demande le vieux crabe.

— Mon pauvre pépère, va, vous vous berlurez drôlement, affirme le Mastar, dans cent douze piges, votre archipel ressemblera aux crassiers de Denain. Et si j’aurais un conseil à vous donner, pépère, ça serait de pas jeter votre rouleau de papelard torcheur après lecture ; dès que les espériences commenceront, vous allez drôlement piocher dans le stock, je vous le prédis sans avoir besoin que je devinsse devin !

Le vieillard s’approche de moi et m’attire à l’écart.

— Votre compagnon aurait-il perdu la raison ? me demande-t-il. On a l’impression qu’il souhaite rompre les accords !

Je baisse le ton et lui murmure :

— À vous je peux bien le dire, ô grand devin de qualité supérieure, il a pour mission de tester les réactions de la couronne, il prêche le faux pour se convaincre du vrai.

— Il n’y a rien à redouter, fait le devin d’appellation contrôlée, vous savez bien que je vous suis tout acquis, sir ?

Sa voix n’est plus qu’un imperceptible murmure :

— À ce propos, dit-il, j’espère que vous avez fait le nécessaire en ce qui me concerne ?

Cette question m’a-brûle-pourpointé l’entendement. Je pige tout. Le vieux se fait graisser pour iniluencer la reine Kelbobaba. C’est lui qui est sûrement à l’origine de la rupture des pourparlers avec la France ! Il a dû faire du rentre-dedans à notre envoyé, lequel n’a pas pigé son appel du panard, cette pomme ! J’en frémis d’aise. Le voilà bien, l’élément qui va me servir à renverser la situation. Je prends une mine désolée.

— Je suis navré, cher monsieur, mais je crains fort que vous n’ayez une grosse déception de ce côté-là.

Il en postillonne d’excitation :

— Quoi ! fait le devin du postillone.

— Après examen de vos exigences, ces messieurs des fonds secrets ont décidé qu’ils ne pouvaient rien faire pour vous, monsieur Nikola.

Il aime pas, le vieux teigneux. Mais alors pas du tout. Il doit avoir de sévères exigences pour pousser une bouille aussi consternée.

— Prenez garde, grince-t-il, vous méconnaissez mon pouvoir !

Je lui virgule un petit sourire insultant (comme on disait jadis au Maroc).

Et, à haute et intelligente voix, je claironne :

— Si vous voulez bien poursuivre votre lecture, ô devin blanc, nous en serions ravis.

Nous nous rapprochons du trône et c’est pour découvrir une scène extrêmement troublante. Pendant que nous appartions, le vioque et moi, Béru s’est mis à faire du gringue à Kelbobaba. Il est tout près d’elle et lui chuchote des trucs en la matant dans le jaune des yeux. C’est attendrissant, ce flirt Béruro-monarchique. La reine est vachement troublée, ça se voit à la manière qu’elle tire ses stores et se tripote la bagouze royale (un énorme diamant éclairé de l’intérieur et serti de minuscules ballons de rugby en émeraude d’un rouge extraordinairement bleu).

Le devin continue de dévider son papier qui serpente sur les marches du trône. Il sucre de rage, le sacripant, et sa voix fait la béchamel :

— En contrepartie de cette location à long terme de l’île Tanfédonpa, poursuit-il, le gouvernement malotrusien exige la fourniture d’un porte-avion vieux de moins de cent ans, d’un cheptel de dix esclaves blanches renouvelé tous les mois, d’un stock de seize mille ronds de serviette assez larges pour pouvoir servir de bracelets, de quatre missionnaires bien en chair pour les fêtes annuelles de l’Emasculée Contraception [14] Je ne fais que pousser vers le farfelu, l’Immaculée Contraception de mon ami Pierre Dac, auquel je tiens à rendre en ce bas de page, bien indigne de lui, un petit bout de l’hommage qu’il mérite. , de cent mille porte-monnaie en matière plastique [15] N’oublions pas qu’aux Malotrus, le porte-monnaie en peau de lézard leur sort par les yeux ! , de l’installation d’un ventilateur dans la chambre de Sa Majesté, et enfin d’une rente de deux cent mille livres dont les titres seront choisis sur le catalogue du Fleuve Noir.

J’en profite pour porter un nouveau coup d’estoc au vilain vieillard.

— En ce qui concerne le dernier paragraphe, y’a comme un défaut, ô devin des rochers, joie du cœur et velours de l’estomac.

— Ah vraiment ! grogne le barbouzard.

— Nous étions convenus de livres sterling, et non de livres de bibliothèques !

— C’est faux ! glapit le dabuche ! Que ferions-nous d’une monnaie qui n’a pas cours dans notre pays ?

C’est évidemment sans réplique, mais le faux sir que je suis s’obstine avec un entêtement tout britannique :

— Ce qui fut dit, fut dit, nous n’y reviendrons pas ! déclaré-je.

Ça le fait trépigner, pépère. Un vrai petit capricieux, le gnome de Sa Majesté.

— Menteur ! Menteur ! Menteur ! crie-t-il. Béru réagit avec sa spontanéité coutumière.

— Dites, ma petite jesté, votre devin a de la bouteille, déclare le cher Alexandre-Benoît, m’est avis qu’il faudrait lui trouver une gâche d’aide-jardinier à l’auspice des vieillards du coin ? C’est la politique de père radote qu’il applique !

Visiblement, l’incident la chiffonne, la brave Kelbobaba.

— Calmez-vous, devin Nikola, murmure-t-elle, nous reprendrons ces conversations en fin de journée !

Comme quoi, on a beau être manœuvrée par son conseil des anciens, quand on est reine, on sait établir sa souveraineté à l’occasion.

— Il est temps d’aller inaugurer notre ligne de métro urbain.

Elle tire sur un cordon qui déclenche un klaxon italien à quatre notes du plus tonitruant et mélodieux effet.

Illico, ses péones radinent.

— Votre bras, messager ! fait-elle à Béru.

Il est étourdi par cet insigne d’honneur, le Gros.

— Le bras ! balbutie-t-il, mais ma pauvre jesté, je suis pas titre. J’aurais un blaze qui se dévisse, un brin de molécule devant le patronyme, ne serait-ce même qu’un tiret entre deux noms ; mais des clous !

— Il est de fait ! clame le grincheux vieillard ! Ce roturier n’a pas le droit de toucher sa Majesté.

Bérurier sursaute.

— Le rôtissier que tu causes, toujours est-il, peut prendre le droit de t’arracher la barbouze, hé, fesse de rat, pour peu que tu l’insultâtes encore devant la Cour ! Non, mais qu’est-ce qu’y se croit, ce vieux fagot ! C’est pas pour dire, ma Majesté, mais vous supportez là un drôle d’oiseau !

— Attendez ! dit la reine.

Elle étend sa lourde battoir, où brille l’anneau royal, au-dessus de la tête courroucée de Béru.

— Au nom de la dynastie des Gouniafiés, j’élève cet homme à la dignité de vice-baron et le nomme gouverneur du musée de la Citronnerie. Ouïa ! Ouïa !

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