Frédéric Dard - Les cochons sont lâchés

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Les cochons sont lâchés: краткое содержание, описание и аннотация

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« Si un jour on te demande quel est le plus gaulois des
le plus vert, le plus salingue, le plus rabelaisien, le plus scatologique, le plus grivois, le plus too much, réponds sans hésiter que c'est
Peut-être parce que c'est le seul ou San-Antonio ne joue aucun rôle, sinon celui du romancier ? Dans ces pages paillardes, Béru et Pinuche sont lancés seuls à l'aventure, afin de dénouer une ahurissante affaire. Mais le pénis « hors paire » de Bérurier sera leur braguette de sourcier.
Grâce à cet appendice exceptionnel, ils franchiront tous les obstacles !
Comment ?
Lis et tais-toi !
L'heure est grave ; l'heure est folle :
Retiens ton souffle, ma jolie. Et surtout ne déboucle pas ta ceinture si tu ne veux pas qu'il t'arrive un turbin ! »

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Sa maman est folle de bonheur d’avoir récupéré son dadais ! Pour comble, tu sais quoi ? On vient d’apprendre qu’Hildegarde, la seconde M medel Panar, vient de perdre l’enfant qu’elle portait, sous le coup des émotions fortes. Dès lors, c’est Salvador qui engourdira tout l’héritage, à la mort du paralytique (qui ne saurait tarder, après un pareil scandale et tant de sombres chagrins !).

Une qui est parfaite, c’est Carmen.

La classe ! Elle s’occupe de tout, décide, agit, étant pratiquement déjà nommée directeur de la police de Buenos Aires.

Tout baigne. Elle vient d’ordonner la relaxation d’Alfred. Cézigo est en route pour rejoindre ses amis. Heureuse conclusion (pour lui) d’une sombre machination, qui aurait pu ruiner son destin de frisotteur.

Et puis voilà-t-il pas la comtesse de la Fuenta qui se pointe. Comment s’y est-elle prise pour recoller au peloton ? Mystère et goule de bomme ! Quand le sexe s’empare d’une quinqua, elle devient indomptable.

Lulure qu’elle a pas eu sa ration de braque béruréen, la chère femme ! C’est bien joli, les enquêtes, mais elle entend recevoir sa part de chibre ! Noblesse, pas noblesse : le cul est un roturier solitaire ! Quand il a faim, faut qu’il bouffe !

Elle se pointe à l’hôtel où sont descendus nos aminches, juste qu’ils sont en train de prendre le thé dans l’appartement que Carmen partage avec sa secrétaire jolie. Béru et Pinaud les accompagnent au muscadet sur lie. Le sergent Alonzo Gogueno se contente d’une bière argentine. Et puis dit : voilà la pétulante Dolorès qui rallège avec un ensemble de cuir noir, très dompteuse, et ses nichemards en marée montante !

Tout le monde se gratule le con, comme dirait l’Infâme. Mais le Gros baigne dans la morosité. La chère comtesse lui en fait la remarque. Un pleur humecte son regard bovin. Il répond qu’il a le bourdon à la perspective de quitter tout ce gentil monde, mais il triche, tu penses bien ! Le souvenir de la petite Veronica le poursuit et ruine sa joie simpliste de bon vivant. Il la revoit dans ce lit, allongée à son côté. Lui, s’endormant, terrassé par l’amour ! Elle s’endormant aussi, terrassée par sa blessure trop longtemps négligée. Elle se mourait et il ne le savait pas, ce gros con ! Il roupillait contre un cadavre !

La Dolorès, ça fait pas son blot, les spleens du Gros. C’est pas son style, Werther ! Faut avoir la gueule romantique pour toucher l’auditoire dans ces cas-là. Béru, sa musique intérieure, c’est pas du Chopin mais de la zizique de cirque ! Son âme joue de la grosse caisse, pas de la petite flûte !

Elle lui chuchote dans la baffle gauche :

— Allons dans votre chambre, bel ami, je vous aiderai à vous refaire un moral !

Il paraît s’arracher d’un rêve, regarde le prose gainé (comme on dit toujours) de cuir de la riche propriétaire et se contraint à des pensées lubriques.

« Faut qu’j’vais réagir, décide-t-il. Une bonn’ bitée, c’est good for me, mieux qu’la Guiness ! »

Ses yeux passent sur les deux autres filles. Il se demande laquelle est la plus choucarde à tirer ? Après tout, il ne s’est pas encore fait la secrétaire aux châsses polissons. Elle doit y aller du radaduche, la Miss !

La comtesse lui caresse l’entre-deux doucettement, à gestes de propriétaire. Elle a l’antériorité pour elle. La bitoune, selon sa morale bourgeoise, c’est comme la terre : elle appartient au premier occupant. Carmen coagule du regard en constatant ce geste. Voilà de l’électrac qui s’accumoncelle dans la pièce. Ah ! non : pas de foyer d’infection ! On n’va pas recommencer la guerre du Golfe !

Bérurier devient héroïque.

— Bien, décide-t-il, faut quand même qu’on va fêter not’ succès, mes aminches !

Il commence à se déloquer, habile strip-tease, lascif, érotique. Il pose son futal éclaté pour commencer, tout en conservant ses lattes, puis il abandonne son slip sexy (jaune devant, brun derrière). Après quoi, c’est le veston qui choit, précédant la chemise. Tous le contemplent, avec toujours la même fascination incrédule.

« N’en somme, se dit in petto le Gros, toujours lucide, c’t’enquête, j’l’aurais m’née av’c ma bite ! C’t’elle qui m’aura ouvert toutes les lourdes. J’m’pointe, j’dégaine Agénor et les frangines pamoisent. Le bon Dieu est franch’ment magnifique d’m’avoir attaché en bas du bide un’ panoplie pareille ! »

Et, mentalement, il réunit les éléments d’un « Notre Père… » de gratitude :

« Not’ Père qu’êtes soucieux, qu’Vot’ gnon soye j’sais-plus-quoi, qu’Vot’ araignée arrive… Que Vos… Enfin tout le reste… J’Vous prille d’m’escuser d’avoir un trou, mais l’cœur y est ! J’Vous doive tout et surtout ma grosse queue d’âne, Seigneur mon Dieu ! Saint-Cloud very moche pou’ l’ cadeau ! J’voye mal c’dont j’aurais fait si Vous m’auriez fublé d’un pauv’ niocchi comme j’en ai tant vu. Av’c un tel sauciflard, mon Dieu, bien joufflu d’partout et appétissant, j’peux circuler dans l’éguesistence la tête haute. Celle d’mon nœud dans tous les cas ! Un d’ces quat’, j’irai à Lourdes. J’frai brancardier et j’ tremp’rai mon paf dans l’eau miraculeuse : pas pou’ d’mander, mais pou’ r’mercier. Tous ces enfoirés d’ici-bas y passent leur vie d’merde à Vous faire tarter av’c leurs jérémiances. Toujours à réclamer, ces enculés ! Moive, j’ai envie d’Vous tend’ la main, Seigneur, et d’Vous payer un gueul’ton en r’connaissance. En c’jour qu’j’souff’ d’amour, qu’j’aye une grande peine, v’là qu’Vous me faites bander quand même pour m’ r’quinquer. Alors là, chapeau, Seigneur mon Dieu ! Y a qu’Vous pour penser à ça ! »

Et, à la stupeur générale, il exécute un grand signe de croix déterminé.

Soudain retrouvé, radieux et souriant, conforté par ce coup d’âme, il prend l’initiative des opérations.

— Mes p’tits choux, fait-il avec son autorité bienveillante coutumière, j’propose un démarrage à l’arniab’ de la manière ci-dessous : ma pomme, ici présent, j’vas prend’ l’plumard av’c la p’tite escrétaire, manière d’ tester ses capacités, c’ qu’est la moind’ des choses. M’sieur Pinaud, sans cesse su’ la bretèche, va démarrer la comtesse en y fsant langu’ d’ velours, c’ qu’est toujours appréciab’. Enfin, no’t’ chère Carmen va opérer un bioutifoul turlutage au sergent, s’assurer s’il vaut l’coup qu’elle le fisse permuter à Bonno Zairesse. Si vous r’sentiez d’la gêne, on va tirerer les doub’ rideaux, manière de s’esprimer d’tout son cœur en pénomb’. Et maint’nant, tout l’mond’ à loilpé, j’vous prille ! V’s’êtes tous bien saboulés et c’est pas la peine d’froisser vos harnais et d’y balancer des virgules qui font mauvais genre par la sute !

Ainsi parla Alexandre-Benoît Bérurier, sur la rive droite du Rio de la Plata aux eaux couleur de merde.

ENFIN FIN !

Vol de nuit Rio de Janeiro-Paris.

Deux jours plus tard.

Dans les first, cinq personnes éminentes : Carmen Abienjuy, la comtesse de la Fuenta, Pinaud, Bérurier, Alfred. On leur a servi un dîner délicat et projeté un film sur la culture du coton en Hydrophilie orientale. Pendant la projection, l’insatiable Carmen a taillé une pipe au Gros, en faisant semblant de dormir sur ses genoux. Il lui en est consécuté un blocage de la mâchoire et il a fallu que Sa Majesté lui tire un crochet au bouc pour qu’elle puisse refermer sa trappe.

Ils se sont tous endormis du sommeil du juste et c’est l’escale de Dakar qui les réveille.

Les passagers ne descendent pas. Comme à l’aller, une équipe de nettoiement sénégalaise envahit l’avion et des odeurs de kérosène, ce puissant carburateur breton, font froncer les narines.

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