Frédéric Dard - La fête des paires

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La fête des paires: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand j'ai sonné à la porte d'à côté, je ne savais pas que ce serait M. Blanc qui viendrait m'ouvrir. De même, j'ignorais qu'il était sénégalais et qu'il possédait toutes les qualités requises pour devenir mon ami d'enfance.
Et puis voilà…
Il m'a ouvert et on s'est mis à vivre des trucs comme tu peux pas savoir si tu ne lis pas ce vachement beau livre.
Ça été la fiesta de la castagne, espère !
Et celle des paires, donc !
Inutile de me bricoler la prostate, ma poule : je ne dirai pas de quelles paires il s'agit.
Mais tu vois : faut rencontrer les gens pour comprendre qu'ils vous manquaient.

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— Fais gaffe à tes os, lui dis-je en prenant momentanément congé de lui. Pense à Ramadé et à tes chiares !

Yes, mon révérend ! grommelle-t-il. Vous autres, avec vos sensibleries bidon, vous me les brisez et pas qu’un peu ! Votre côté : « Va à la guerre, mais prends pas froid », vous craignez pas la honte !

Il se fond dans l’obscurité, me laissant tout mou du bulbe, déconcerté à en avoir le tournis.

Quelque part, dans les genêts de la lande, une mélopée retentit, en néerlandais. C’est mémère Van Danger qui s’abandonne aux entreprises bérurières. Ça ressemble au cri de la macreuse boréale lorsqu’elle appelle le mâle.

Dieu que le con du sort est triste au fond du boa, comme l’écrivait Vigny ou un glandeur de ce genre. Je regagne notre tente, accablé. Vois l’ironie des choses, j’ai besoin d’agir, et ce sont les autres qui se démènent. M. Blanc enquête, Bérurier brosse… Et moi, tout seul dans ma tête, de rentrer la queue basse au logis.

Mais, qu’est-ce à dire ! Holа, gens du guet, qui passe ici si tard ? (peut s’écrire également cithare). Quelqu’un se trouve dans notre tente.

Je devine une silhouette, perçois une respiration.

— Hello ! chuchote une voix.

La Hollandaise d’à côté. La grande blonde au short very short.

Elle me cause en allemand, patois que je comprends et parle sans plaisir, et seulement dans les cas d’exception.

— Bonsoir, je flaoute en m’agenouillant. Quel bon vent, chère ravissante voisine ?

— Je ne pouvais pas dormir, dit la pauvrette, et je m’ennuyais. Mutter est allée faire une promenade avec votre ami très gros.

— Et votre époux ?

— Il dort !

Je perçois un léger mépris dans la réponse.

Mes mains se tendent. Elle n’est vêtue que d’une veste pyjameuse et d’un slip qui n’empêcherait jamais une nouvelle invasion allemande. Quel cadeau du ciel ! Comme Dieu est bon d’avoir créé la femme salope ! Si elle ne l’était pas, elle ne serait que chiante, et l’homme qui n’est qu’égoïste se morfondrait.

Harmonie ! Harmonie universelle, je te salue !

Viens, ma toute belle, viens ma Batave, ma Frisonne, ma Saxonne, ma Lotharingienne, ma Mérovingienne, viens, chère et belle Hollandaise, viens ma pays-bassesse. Confie-moi tes polders, ton Zuyderzee et tout le reste qui sait si bien transformer en bonheur ardent le plus morne quotidien.

Vive la maison d’Orange ! Aux chiottes Philippe II ! Espagnole, ça ? Plus jamais ! Oh ! Seigneur, des seins pareils, aussi fermes, pour un mari aussi con avec des cils et des sourcils porcins, (je te l’ai déjà signalé au pesage). Un ventre à ce point dur, d’une platitude toute néerlandaise. Des cuisses tellement somptueuses ! Mais j’en rêvais, moi ! Mais j’en meurs ! Laisse passer l’homme, Frida ! Sa main experte écrit déjà la préface de la félicité à venir. Cette toison d’or, Frida, comme elle est douce ! Et ce volume délicat, bien ourlé, tranché à souhait ! Tiens, ma Meuse ! Avec mon Rhin je payerai mon Escaut ! Foin de tes dunes, permets que je t’irrigue, toi dont le niveau se situe au-dessous de celui de la mère.

T’aimes comme ça ? C’est gut ? C’est good ? C’est bon ? Voire bonnard ? Merci. Oui, oui, bien sûr qu’encore, ma grande : on commence ! Mais tu ne devrais pas gueuler si fort, mon ange, surtout pas en néerlandais, ça pourrait réveiller ton vieux ! Comment ? Quand il dort, il dort ? Et que pourrait-il faire d’autre, ce cher homme, cocu au point que voilà. Tiens, chope ! Je t'embarque, hein ? C’est la grande féerie ! Attends, je vais t’en mettre un petit coup dans l’anneau de Saturne, ma très jolie. Retourne-toi, ravissant monstre. Oui, tu as compris la posture idéale. Comme si tu implorais le prophète, ma gosse. Exactement ! Bravo, merci ! On relève un brin son machin de basse-fosse ! Voilà ! Top, chronomètre ! Qu’en penses-tu, blondinette ? Pas dégueu, hein ? Ou alors si, mais en plein. Jusqu’à l’extase ! Bien entendu que j’y vais doucement. Tu me prends pour qui est-ce ? Une brute ? La brute, entends-la dans les halliers d’edern (mais tous les ederns ne sont pas à lier !). Tu perçois son monstrueux halètement, à la bête immonde ? Auquel répondent les glapissements migrateurs de ta belle-doche vergée de première ! C’est beau, l’Irlande, pas vrai, ma bute ? Tu reviendras y moissonner des pafs au clair de lune (aujourd’hui c’est sans lune, mais la tienne suffit !). C’est autre chose que tes pyramides de frometons à la con, que ta porcelaine de Delft, que des Van Gogh pour calendrier. Ah ! non, pleure pas ; fût-ce de bonheur ! Roucoule, oui, c’est cela.

Mais que se passe-t-il ?

Qui me frappe sur l’épaule ? Qui se permet de troubler un tel moment de plénitude ? J’interromps le va-et-vient, si tu permets, juste histoire de me retourner, une seconde ! Sky ! Ton husband ! [18] Je te conseille vivement la lecture du book portant ce titre. Qu’est-ce que tu me chambrais avec son sommeil à tout casser ? Quand il dort, il dort peut-être ; mais quand il ne dort plus ? Tu veux que je te dise ce qu’il fait, quand il ne dort plus, l’ami Klaus ? Eh bien, il cherche sa gonzesse, tout sottement. D’ailleurs il cause, tel que le voilà ; ce qu’il dit ?

— Excusez-moi, messieurs, de vous interrompre, je ne trouve plus ma mère ni ma femme !

T’entends ce que je viens de bonnir, petite sabrée ? Excusez-moi « MESSIEURS ». Cézigue croit que c’est un de mes potes que je suis en train (c’est le mot) d’astiquer ! Non mais, il me prend pour qui, ton falot, Frida ?

Quoi ? Ne pas le détromper ? Tu penses que c’est mieux de laisser s’établir la confusion ? D’ac. Alors moi, je balance à l’endive moustacheuse :

— Si vous m’accordez encore quelques minutes, je vous aiderai à les chercher !

Et tu crois qu’il se retire, l’indiscret ? Penses-tu ! Un viceloque ! II voudrait faire joujou, lui aussi. Tâter du gourdin à son tour ! Partant à bloc pour la fiesta romaine, ce salingue ! Même qu’il se permet des prévôtés, comme dit Bérurier. Hé ! mollo ! Pas de ça, Lisette ! Je vais l’aligner, moi, ce branque ! Pour commencer, je lui virgule une ruade. Pof ! Dans les joyeuses ! Il se débine en bramant, va se recompter les noix à l’air libre.

La môme, toute terrorisée, se crispe, ce qui n’en est que mieux ! J’ai l’impression de tringler une clé à molette. T’inquiète pas, gamine, je vais pas te laisser en rideau ! Quand je prends une stoppeuse à bord de ma braguette, je l’emmène à destination. Allez, où en étions-nous ? Le velouté chinois, tu crois ? C’était pas la galanterie cosaque ? Bon, eh bien va pour le velouté ! Mais maintenant tu me chantes plus l’hymne à la vie, surtout ! Sinon y aurait de la casse avec Prosper ; ses plombages risqueraient de disjoncter en cours d’explication. Je te demande juste ça : le silence ! Opération chatte ouverte bouche cousue. Banco !

Par mesure de sécurité, j’applique ma main sur sa bouche au moment que je juge suprême. Faut penser à tout quand on veut vraiment se montrer à la hauteur. Et même, t’en oublies parfois. Le check-list est pas fastoche à respecter à genoux dans l’obscurité. Un petit bécot sur la nuque, histoire de lui montrer que je ne lui tiens pas rancune de sa visite.

— Je vais entraîner ton connard loin d’ici, pendant ce temps tu rejoindras ta base, trésor.

Il est tout vaseux après mon coup de tatane, le Hollandais.

— Bon, fais-je, on va essayer de retrouver vos sorcières.

Je le biche par l’épaule. Le voilà qui réconforte.

— Je vous en signale déjà une par bâbord, exulté-je. C’est la Mutter. Elle paraît toute frétillante, probable que mon copain qui l’accompagne doit lui raconter des histoires belges…

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